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François-Adolphe Loève-Veimars (1799-1854) : Un homme de lettres au temps du romantisme (Rouen)

François-Adolphe Loève-Veimars (1799-1854) : Un homme de lettres au temps du romantisme (Rouen)

Publié le par Université de Lausanne (Source : Guillaume Cousin)

François-Adolphe Loève-Veimars (1799-1854) : Un homme de lettres au temps du romantisme 

Journée d’études organisée par Guillaume Cousin et Sylvain Ledda

Université de Rouen-Normandie

Mercredi 5 juin 2018

 

Parmi les figures de la première moitié du xixe siècle, celle de François-Adolphe Loève-Veimars a laissé peu de traces. Pourtant, celui qui est né avec le siècle a joué un rôle de passeur non négligeable entre l’Allemagne et la France avant de se consacrer à la politique étrangère et à la diplomatie. Infatigable traducteur au tournant des années 1830, il permet au public français de mieux connaître la littérature en langue allemande avec Hoffmann, Zschokke, Ven der Velde, Eichendorff, Heine, Wieland, Goethe, mais aussi certaines œuvres anglophones, comme les Ballades, légendes et chants populaires de l’Angleterre et de l’Écosse(1825). Sa carrière littéraire ne se réduit néanmoins pas à ses traductions : avec Auguste Romieu et Émile Vanderburch, il publie des proverbes et des comédies sous le pseudonyme « vicomtesse de Chamilly » ; il réunit en 1833 dans Le Népenthèsdes contes, des nouvelles et des critiques publiés dans les revues du temps. Car Loève-Veimars est aussi un journaliste bien connu des milieux et périodiques libéraux : Le FigaroLe Temps, la Revue de Paris… L’érudition de Loève-Veimars ne se cantonne pas à la littérature de son temps puisqu’il publie tout à tour des études sur les tribunaux secrets du nord de l’Allemagne, sur la guerre d’Espagne, sur les auteurs anciens, etc. Homme de lettres, Loève-Veimars est également homme politique : membre de la Charbonnerie sous la Restauration, il intègre une délégation diplomatique envoyée en Russie par Thiers en 1836 et devient par la suite consul de Bagdad puis de Caracas avant de mourir à Paris en 1854, peu avant son départ pour le Pérou.

Cette journée d’études souhaite ainsi revenir sur l’un des grands noms des transferts culturels autour de 1830. Avec Loève-Veimars, c’est un acteur relativement méconnu de la vie littéraire et politique de la première moitié du xixe siècle que l’on entend redécouvrir.

Votre proposition, accompagnée dune brève biobibliographie, doit être envoyée au plus tard le 1er février 2019 aux adresses suivantes : guillaumecousin2@msn.com et sylvain.ledda@free.fr.