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Nouvelle parution
Fougeret de Monbron, Margot la ravaudeuse

Fougeret de Monbron, Margot la ravaudeuse

Publié le par Marc Escola

Référence bibliographique : Fougeret de Monbron, Margot la ravaudeuse , Gallimard, collection "Folio", 2015.

 

Margot la ravaudeuse
Louis-Charles Fougeret de Monbron
éd. Patrick Wald Lasowski

 

Date de parution : 29/01/2015 Editeur : Gallimard (Editions) Collection : Folio 2€ ISBN : 978-2-07-046262-9 EAN : 9782070462629 Format : Poche Présentation : Broché Nb. de pages : 112 p.

 

 

Margot est une jolie «ravaudeuse» : elle reprise les bas sur le trottoir, dans un tonneau qui lui sert d'atelier, à même la rue. Mais la chance d'une vie plus confortable lui sourit lorsqu'elle devient. prostituée ! Dans un monde de paillardise, d'agitation et de bruit, où les frères de l'Eglise sont des maquereaux et les amoureux naïfs des pigeons bons à être plumés, Margot saura-t-elle trouver sa place ? Découvrez les turpitudes burlesques et érotiques de Margot : un roman libertin à la bonne humeur contagieuse.

 

Louis Charles Fougeret de Monbron naît à Péronne en 1706 au sein d'une famille aisée. Opposant à tout projet de réussite sociale une indépendance d'esprit intraitable, il mène une vie dissolue, comme un défi à la face de toutes les autorités : esprit satirique, le jeune parisien cherche dans la proximité des filles et des mauvais sujets la vérité du monde et de son train. En 1742, il part pour l'Angleterre, premier voyage d'une longue série qui, tout au long de son existence, le conduiront aux Pays-Bas, en Turquie (Constantinople), en Italie (Rome, Venise, Bologne), de la Cour de Frédéric II, à Berlin, jusqu'en Espagne, au Portugal et à Moscou.
Il publie en 1741 sa première oeuvre burlesque, Le Canapé couleur de feu (1741) suivi de La Henriade travestie en vers burlesques (1745), où il révèle au lecteur les dessous de l'histoire, les petites et grandes misères de nos princes. En novembre 1748, il est arrêté pour avoir écrit Margot la ravaudeuse et le livre, outrageant pour les bonnes moeurs, est interdit. Après ce premier séjour en prison - il sera à nouveau arrêté et embastillé en 1755 pour des motifs similaires -, il se réfugie en Angleterre où il achève Le Cosmopolite (1750), récit de voyages au misanthropisme éclatant.
Il écrit encore deux pamphlets : Préservatif contre l'anglomanie (1757) et La Capitale des Gaules, ou la Nouvelle Babylone, où il pourfend le mythe de Paris comme capitale des arts, des plaisirs et des grâces. Il meurt hydropique à Paris en 1760.