Essai
Nouvelle parution
F. Ouellet, F. Paré, Louis Hamelin et ses doubles

F. Ouellet, F. Paré, Louis Hamelin et ses doubles

Publié le par Bérenger Boulay (Source : François Ouellet)

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Louis Hamelin et ses doubles

Essaide François Ouellet et François Paré


Québec: Nota bene, Collection :« Essais critiques » dirigée par Jacques Pelletier,  22 octobre 2008

  • 262p.
  • 25,95 $
  •  ISBN:978-2-89518-309-9


Louis Hamelin et ses doubles se donne à lire à plusieurs niveaux : Hamelin et ses personnages,le héros et ses alter ego, le romancier et ses lecteurs. Doubles encore sontles lectures croisées possibles, et multiples sont les traversées, puisqu'ellespartagent les sujets abordés et les relancent dans un effet de miroir maischaque fois déformant – l'angle du regard change, les signes acquièrent denouvelles formes de savoir. Les romans et le recueil de nouvelles Sauvages forment divers moments d'une oeuvre qui se construit, qui cherche àélaborer sa propre durée à travers un ensemble de discours fondamentaux quisont continuellement réactualisés à partir de la perspective des principauxpersonnages. François Ouellet et François Paré, avec leurs proprespréoccupations d'essayistes, se sont ici attardés à ces discours en alternantessais et échanges de lettres. Ils mettent ainsi en valeur une oeuvre qui tientune des premières places au sein de la génération qui fait son entrée sur lascène littéraire au tournant des années 1990. Ils mettent en lumière uneécriture majeure portée par un souffle et une vigueur infatigables, et undiscours dense et d'une rare richesse polysémique.

François Ouellet est essayiste et professeur à l'Université du Québec àChicoutimi.Entre autres livres, il a publié chez Nota bene 100 romans françaisqu'il faut lire et Passer au rang de père. François Paré est essayiste etprofesseur à l'Université de Waterloo. Il est aussi l'auteur du Fantasmed'Escanaba, finaliste au prix Victor-Barbeau 2008 de l'Académie des Lettres duQuébec. En plus de leur oeuvre individuelle, ils ont signé en commun Traversées, essai paru au Nordir en 2000.

Relations de presse : Patricia Lamy, tél.: 514-525-7443

courriel :patlamy@videotron.ca

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Autre publication de  François Ouellet :


PARUTION LE 4 FÉVRIER 2009

Pierre Bost, Porte-Malheur

Préface de François Ouellet 

Suivi de "Bertrand Tavernier se souvient de Pierre Bost" 

Paris, Éditions Le Dilettante, 4 février 2009

Mais si, faites un effort, Bost ! Aurenchébost ! Les scénaristesde Douce,La Traversée de Paris,L'Auberge rouge, lesCastor et Pollux de la qualité française, lapidés de bouses sèches par la Nouvelle Vagueet restaurés par Tavernier (voir la postface) dans L'Horloger deSaint-Paul. C'est de ce Bost-là qu'il s'agit ; pas son frère, Jacques Laurent, dit « le petit Bost ». Ce que nous réapprend François Ouellet dansla préface de Porte-Malheur, c'est que avant de s'occuperd'Amélie ou d'avoir le diable au corps, il fut dramaturge et romancier. Élève d'Alain, ami du romancier Emmanuel Robin, il entre en lettres àvingt et un ans sous l'invocation de Proust et publie, dansl'entre-deux-guerres, outre de nombreux chroniques littéraires et reportages,six romans et trois recueils de nouvelles. Il y plaide pour unelittérature débarbouillée des juvéniles angoisses du moi et déprise des avant- gardismes chichiteux - maturité, ouverture sur l'autre - et lemonde des réalités objectives - langue sèche et probe -. Classique,disons le mot. Publié en 1932 chez Gallimard, Porte-Malheur va selon : roman sec, social noir. L'histoire de Dupré, garagiste, qui travailledur, monte sa boîte, fait confiance, pour finir sous le cric de sonnuméro 2 Denis Levioux, piégé par la fille Lucie. Arrêté, ce dernier voit cependant Dupré passer l'éponge. Empêtré dans sa mansuétude, Dupré participe à l'acquittement de son second qu'il réengageillico. À mi-course du roman, c'est Levioux qui devient le héros, et celapour une fin d'un noir de poix. James McCain à la française, Bost nous livre avec Porte-Malheur une version Paris popu, casquette en grande roue, du Facteur sonne toujours deux fois : bâtiesans faille, l'histoire file en ligne droite, sombre et cassante, comme une balle dans lecanon. «Salauds de pauvres !» dirait certain.

Né en 1901 et mort en 1975, Pierre Bost publieson premier livre en 1922. En 1931, il obtient l'Interallié avec LeScandale. Il met fin à son activité littéraire en 1945 pour entamer une brillantecarrière de scénariste et dialoguiste avec Jean Aurenche.