Édition
Nouvelle parution
F. Nietzsche, Le Cas Homère

F. Nietzsche, Le Cas Homère

Publié le par Laure Depretto

F. Nietzsche, Le cas Homère

Paris: Editions de l'EHESS, coll. "Audiographie"

Juin 2017

  • 9 euros
  • ISBN: 978-2-7132-2683-0

Présentation de l'éditeur

Qui appelle-t-on Homère ? Qui est à l’origine de l’Iliade et de l’Odyssée ? Ces deux questions rejoignent celles des origines et de l’évolution des langues et des civilisations. Ces deux textes, Homère et la philologie classique suivi de L’Agôn des Aèdes en Eubée, illustrent les idées de Nietzsche encore imprégné de ses études classiques.

La publication de ces deux conférences de Friedrich Nietzsche autour de la figure d’Homère permet à la fois de faire connaître ce que Nietzsche devait à la philologie, qu’il enseignait, et ce qu’il a apporté, et, d’autre part, ce que l’on peut dire aujourd’hui de sa position sur la philologie, de son rapport à la philosophie. Il s’agit donc du discours inaugural Homère et la philologie classique, tenu à l’université de Bâle en 1869 à l’occasion de l’élection de Nietzsche comme professeur de cet athénée, et de la petite conférence pour la Société philologique de Leipzig en 1867, L’Agôn des Aèdes en Eubée.

Dans Homère et la philologie classique, contre la déconstruction scientifique de la figure historique d’Homère et de l’Iliade et de l’Odyssée, Nietzsche revendique la valeur du chanteur aveugle et de l’unité des poèmes en tant que faits culturels incontournables. Les métamorphoses d’Homère nous révèlent l’esprit des siècles à travers lesquels cette tradition a pu se développer et a dû, à un certain point, parvenir à sa dissolution.

Dans L’Agôn des Aèdes en Eubée, Nietzsche évoque une autre tradition très ancienne autour d’Homère : le célèbre agôn entre Homère et Hésiode en Chalcis à l’occasion des jeux funèbres en honneur du roi Alcidamas. En analysant les traces de ce récit dans les textes anciens, Nietzsche s’interroge sur la valeur de cette invention et sur les raisons cachées de ce mythe.

Édité et préfacé par Carlotta Santini

Postface de Pierre Judet de La Combe

Textes traduits par Guy Fillion et Carlotta Santini