Édition
Nouvelle parution
F. Gundolf, Heinrich von Kleist

F. Gundolf, Heinrich von Kleist

Publié le par Sarah Lacoste

Friedrich Gundolf, Heinrich von Kleist

Traduction d'Alexandre Vialatte

 

12 € TTC

EAN : 9782866457648

160 pages

 

Présentation de l'éditeur :

 

L’oeuvre d’Heinrich von Kleist n’a pas suscité tant d’analyses en France pour méconnaître la traduction par Alexandre Vialatte de l’essai que lui consacra Friedrich Gundolf (1880-1931) qui, parmi les érudits les plus célèbres de la république de Weimar, s’était attaché à l’élucider en 1922, alors qu’elle restait encore inentendue au coeur même de la langue allemande.
De Gundolf, dont le grand germaniste Jacques Decour, traducteur de l’essai sur L’élaboration de la pensée par le discours de Kleist, écrivait : « Profond, grand : ces mots n’ont plus guère de sens ; l’abus les a fait passer dans le vocabulaire des journalistes. Il faudrait en forger d’autres pour rendre l’impression des lecteurs de Gundolf. »
Les deux traductions, celle de Vialatte et de Decour, exactement contemporaines, réunies et présentées ici par Eryck de Rubercy, donnent surtout une précieuse approche de celui que Jacques Decour qualifiait de « possédé, sublime et démesuré » ou encore de « poète génial » qui, après avoir laissé huit pièces de théâtre et autant de récits, ne se sera pleinement accompli que dans la mort qu’il se donna le 21 novembre 1811, à l’âge de trente-quatre ans.

Eryck de Rubercy, essayiste et critique, est l’auteur des Douze questions à Jean Beaufret à propos de Martin Heidegger (Nouvelle édition, Univers-Poche, coll. Agora, 2011). Germaniste éminent, il a traduit Le Chemin poétique de Hölderlin de Max Kommerell (Aubier, 1989), des poèmes de Stefan George (Fata Morgana, 1981 et 2004, prix Nelly-Sachs), ainsi que cinq volumes de l’oeuvre d’August von Platen (La Différence, 1993-2002). On lui doit par ailleurs l’édition des Aperçus sur l’art du jardin paysager d’Hermann von Pückler-Muskau (Klincksieck, 1998). Les Éditions du Félin publieront prochainement son Gottfried Benn, Poète absolu.


Préface d’Eryck de Rubercy
Traduction d’Alexandre Vialatte