Études françaises, vol. 46, n° 3, 2010
Faute de style. En quête du pastiche médiéval
Sous la direction d'Isabelle Arseneau
Montréal : Presses de l'Université de Montréal, 2010.
- ISSN (imprimé): 0014-2085
- ISSN (numérique): 1492-1405
- EAN 9782760622388
Numéro disponible en ligne: http://www.erudit.org/revue/etudfr/2010/v46/n3/index.html
Présentation de l'éditeur :
Comme la majorité des plus récents travaux consacrés à l'hypertextualité, la dernière réévaluation en date de l'histoire du pastiche (Paul Aron, 2008) fait l'impasse sur la littérature du Moyen Âge. Ce dossier d'Études françaises espère réhabiliter le corpus médiéval en l'incluant dans la réflexion critique et théorique sur cette pratique hypertextuelle qu'on peut définir avec Gérard Genette, comme l'imitation en régime ludique d'un style, d'une manière. Les spécialistes réunis pour ce numéro ont accepté de tester l'hypothèse du pastiche sur un corpus varié, qui regroupe autant des formes brèves des domaines d'oc et d'oïl que différentes traditions romanesques du XIIIe au XVe siècle.
Table des matières:
Faute de style. En quête du pastiche médiéval
Madeleine JEAY, "Car tot est dit": parodie, pastiche, plagiat? Comment faire oeuvre nouvelle au Moyen Âge
Hélène BOUGET, Gaber et renouveler la tradition des romans en vers. Pastiche de genre et pastiche de style dans Le Chevalier aux deux épées
Mireille SÉGUY, La tention du pastiche dans L'Estoire del saint Graal: retraire, refaire et défaire la Bible
Christine FERLAMPIN-ACHER, Perceforest: de l'entremets et de l'entrelardement au pastiche, ou l'art de cuisiner les textes
Isabelle ARSENEAU, La condition du pastiche dans le roman lyrico-narratif de Jean Renart (Le Roman de la Rose ou de Guillaume de Dole)
Armand STRUBEL, Le pastiche à l'épreuve du manuscrit Paris, BnF fr 146: le dépit amoureux de Fauvel
Exercices de lecture:
Sophie Létourneau: Le prince de la jeunesse : Roland Barthes, cet écrivain mineur
Virginie Harvey: L'étal du pré : états d'une géographie pongienne
Jacques Pelletier: Le ciel de Québec de Jacques Ferron : épiphanie pour un pays à venir