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Espace et Culture : Les dynamiques contemporaines des îles-relais

Espace et Culture : Les dynamiques contemporaines des îles-relais

Publié le par Stéphane Martelly (Source : le laboratoire Espace et Culture, Université de Paris IV-CNRS, ESA 8064)

APPEL À COMMUNICATION

Colloque international

 

Les dynamiques contemporaines des îles-relais

De lîle escale aux réseaux insulaires

 

12 et 13 septembre 2003, île de Porquerolles, Hyères, France

Organisé par le laboratoire Espace et Culture

, Université de Paris IV-CNRS, ESA 8064

Nathalie Bernardie-Tahir, Université de Limoges

François Taglioni, Université de la Réunion

 

I. Présentation

Bouts de terre isolés, confettis d'empires, poussières territoriales aux horizons restreints ... les expressions ne manquent pas pour qualifier les petites îles qui apparaissent, sous bien des aspects, comme des mondes mineurs, qui pèsent peu sur la scène politique et économique internationale. À lheure de la mondialisation et de la régionalisation, les espaces micro- insulaires relèvent dès lors, dans le discours collectif, plus de léchantillon, de la miniature voire de lanecdote que de territoires majeurs et véritablement incontournables.

Pourtant, certaines petites îles ont joué et jouent toujours aujourdhui un rôle tout à fait capital dans larticulation et le fonctionnement des sociétés à travers le monde. Essaimées à la surface des mers et des océans, les petites îles ne seraient donc pas seulement ces "bouts du monde" mais bien au contraire des centres névralgiques, interfaces placées au coeur de la mécanique des flux de circulation mondiaux. Situées sur des routes maritimes dimportances diverses, un certain nombre de ces petites balises insulaires constituent autant de jalons essentiels dans la géographie des échanges, des escales

de niveaux différents participant de façon plus ou moins active à la dynamique des grands flux. Les îles-relais jouent en revanche un rôle plus élaboré et plus déterminant que celui des îles-escales : ce sont des pivots qui redistribuent des flux soit vers d'autres espaces insulaires, soit vers des espaces continentaux.

Enfin, degré ultime de létape, la mise en système de ces îles-relais peut aboutir à la formation de véritables réseaux

L'oecoumène est devenu aujourd'hui sans limites à la surface de la terre et l'isolement est de plus en plus relatif grâce aux processus de simultanéité, rendus possibles par les technologies de l'information et de la communication. La fragmentation, le morcellement voire l'émiettement des espaces insulaires ne sont plus désormais un obstacle à la coopération et à l'intégration des îles dans des systèmes plus vastes. De fait, on assiste à une prolifération des réseaux prenant en compte le fait insulaire. Que ces réseaux se développent à l'initiative des grandes puissances ou sous l'impulsion des États et territoires insulaires eux-mêmes, ils dénotent la volonté afficher de parler d'une même et seule voix sur la scène planétaire. De la Caraïbe, au Pacifique en passant par la Méditerranée et l'océan Indien ce sont plusieurs dizaines de sphères de coopération, qu'elles soient politiques, économiques, techniques ou encore organisées en groupes d'intérêts, qui tissent des liens entre-elles. La mer, par son effet de discontinuité apparente, confère à l'île une symbolique idéale de noeud productif ou distributif qui constelle les réseaux transnationaux.

 

II.

Une proposition de 1 500 à 2 000 caractères doit être envoyée par courrier électronique à Nathalie Bernardie (bernardie.tahir@wanadoo.fr ), ou François Taglioni ( tagli@diplomacy.edu ) au plus tard le 15 avril 2003. Cette proposition doit spécifier la problématique, les objectifs et les apports de la recherche.

Les auteurs doivent remettre la version complète de leur contribution (40 000 caractères maximums, bibliographie et notes incluses), au plus tard le jour du colloque,

avec un résumé (1000 caractères maximums) en anglais et français et les mots clés (six au maximum) en français et anglais.

Voir le site web pour plus d'informations et pour les formulaires d'inscription.