Questions de société
Enseignants, chercheurs, étudiants, lycéens expulsés ou menacés d'expulsion:  dossier màj 31/05/10

Enseignants, chercheurs, étudiants, lycéens expulsés ou menacés d'expulsion: dossier màj 31/05/10

Publié le par Bérenger Boulay

Nanterre: LIBEREZ JUAN, ETUDIANT ENFERME EN CENTRE DE RETENTION ! Communiqué:

Depuis mercredi dernier ( 19 mai), nous n'avons plus de nouvelles de Juan, étudiant salvadorien à l'université de Nanterre. Seul un message qu'il parvient à nous laisser samedi 29 mai nous explique que, suite à un contrôle de police, il s'est fait arrêté. Aujourd'hui, il est au centre de rétention de Vincennes (véritable prison sans droits pour les sans papiers qui avait brulé en 2008 suite à une révolte). Depuis plusieurs mois, le titre de séjour de Juan avait expiré. Il passe en appel au tribunal lundi 31 mai à 13H30.

Dès lors, nous décidons de nous organiser pour exiger sa libération et ne pas rester muet face à ces injustices qui se multiplient et ce racisme d'Etat qui se développe. En effet, sur toute la France la chasse aux sans papiers s'amplifie.

Sur les facs, des dizaines d'étudiants sont sans papiers et des centaines d'étudiants étrangers galèrent à chaque fois pour le renouvellement de leur titre de séjour. Cette situation rend leur condition d'études insupportable où toute démarche administrative est un chemin du combattant.

Nous exigeons que l'ensemble de la communauté universitaire se positionne, prenne ses responsabilités et participe à la libération de Juan et de tous ceux qui sont dans sa situation.

ORGANISONS NOUS POUR LA LIBERATION DE JUAN ! RDV LUNDI 31 MAI A 13H30 A L'ANNEXE DU TRIBUNAL

ADMINISTRATIF DE PARIS (METRO SAINT PAUL, LIGNE 1 / METRO PONT MARIE, LIGNE 7) DEPART 12H30 DE NANTERRE UNIVERSITE (RER A) LIBEREZ JUAN ! REGULARISATION DE TOUS LES SANS PAPIERS ! LA SOLIDARITE EST NOTRE ARME ! AGEN et étudiants solidaires

http://agen-nanterre.over-blog.com/

Toulouse:

Lu sur le site du RUSF Toulouse :
Menacé d'une expulsion imminente, Mohamed Ali voudrait passer sesexamens de fin juin et repartir en Tunisie après. Il veut simplementfinir ses études et obtenir son diplôme !

Mohamed Ali Rmili est un étudiant tunisien qui est entrérégulièrement en France en 2003. En 2007 il s'est vu, comme tantd'autres, refuser le renouvellement de sa carte de séjour, et ce refuss'est assorti d'une obligation de quitter le territoire français (OQTF).En travaillant et grâce à l'aide de sa soeur il parvient à réunir lesdix mille euros que lui coûtent ses deux ans d'études, et réussitbrillamment en classe supérieure d'informatique à Paris.
Le mardi 27 avril, à deux mois des examens qui détermineront son avenir,il est arrêté à la gare de Bordeaux alors qu'il allait voir sa soeur.Le mercredi 28 avril, il arrive au centre de rétention de Cornebarrieu,où il est retenu actuellement. Le jeudi 27 mai, au matin, si rien n'estfait, il sera expulsé vers la Tunisie.
Mohamed Ali Rmili voudrait simplement passer ses examens de fin juin, etrepartir en Tunisie après. Il veut finir ses études et obtenir sondiplôme !Vu les circonstances, l'expulsion de Mohamed Ali Rmili.

Lyon:

Jeudi 8 avril 2010 (AFP) : RESF dénonce l'expulsion "avec acharnement" d'un Angolais sans-papiers

Mercredi 7 avril 2010 (AFP): Lyon: l'Angolais sans-papiers en cours d'expulsion, selon son avocat

Mardi 06 avril (AFP):  Lyon: l'Angolais sans-papier reste en rétention jusqu'à vendredi

Lyon: le sort d'un Angolais, massivement soutenu, décidé en appel mardi

Dépêche AFP du 03 avril 2010: Angolais expulsé: troisième manifestation en huit jours à Lyon

31 mars 2010, Lyon: une école occupée pour protester contre l'expulsion d'un sans-papier

Strasbourg :

Dépêche AFP du 02 avril 2010. "Strasbourg: une étudiante russe menacée d'expulsion"

Une Russe de 29 ans en situation irrégulière, étudiante en droit à Strasbourg, est menacée d'expulsion après avoir été conduite jeudi matin au centre de rétention administrative (CRA) de Geispolsheim (Bas-Rhin), a-t-on appris vendredi auprès de son avocat.

Elena Ten, étudiante en deuxième année de licence de droit, a été interpellée devant son domicile strasbourgeois par des agents de la police aux frontières (PAF), a indiqué à l'AFP Me Paul Kéré.

Vendredi, un juge des libertés et de la détention a décidé de prolonger de 15 jours la rétention de la jeune femme, dans l'attente de son expulsion, selon le conseil.

Titulaire d'un Mastère en sciences politiques obtenu à la faculté de Tomsk, en Russie, le jeune femme est arrivée en 2005 à Strasbourg où elle s'est inscrite en sciences politiques avant de se réorienter vers le droit, directement en Licence 2 grâce à une équivalence mais n'est jamais parvenue à valider son année.

En septembre, le renouvellement de son titre de séjour étudiant lui a été refusé au motif que ses résultats étaient insuffisants.

La préfecture lui a ensuite délivré une obligation de quitter le territoire français puis un arrêté préfectoral de reconduite à la frontière, validé le 4 janvier par le tribunal administratif de Strasbourg.

La jeune femme a interjeté appel, non suspensif, devant la Cour administrative d'appel de Nancy qui statuera en fin d'année, selon Me Kéré.

Jointe au CRA, Mlle Ten a expliqué à l'AFP être venue en France pour compléter sa formation en droit, tout en travaillant en toute légalité pour financer ses études, notamment pour la ville de Strasbourg et la Communauté urbaine.

Toujours inscrite à l'université de Strasbourg, elle a jugé "injuste" les motifs de son placement en rétention, expliquant que ses notes étaient en hausse depuis plusieurs mois, une progression selon elle validée par une "attestation" délivrée par le doyen de la faculté de droit.

Elle a aussi indiqué qu'avant d'être placée en rétention, elle devait participer dans une quinzaine de jours à une session de rattrapage des examens qu'elle n'avait pu obtenir.

Saint-Denis:

M. Salif Mandela Djiré, enseignant chargé de cours au département d'Anthropologie de l'Université Paris 8 (UFR « Territoires, Environnements, Sociétés ») vient de recevoir une Obligation à Quitter le Territoire Français (OQTF) applicable au 19 mars 2010.

Motiondu département d'Anthropologie de l'Université Paris 8 à propos del'Obligation à Quitter le Territoire Français adressée à Salif MandelaDjiré (mars 2010)

Paris:

Un doctorant de Paris 1 placé en centre de rétention en vue de son expulsion (AFP 06/03/10)

Colombes: MohamedAbourar, 18 ans, élève en 1ère année de Bac Pro au lycée professionnelValmy de Colombes (92), a été expulsé samedi 23/01/2010. Son père travaille enFrance depuis 1977. Lire le communiqué de RESF, un communiqué d'enseignants, élèves, parents...  et la dépêche LeParisien/AFP.

Olivet:

Manifestation de soutien à Najlae dans le Loiret

Plusieurs centaines de personnes ont manifesté samedi à Château-Renard(Loiret) en soutien à une jeune Marocaine expulsée après avoir portéplainte à la gendarmerie de la ville pour des violences infligées parson frère, a constaté un correspondant de l'AFP.

Lire la suite.

RSEF dénonce l'expulsion d'une lycéenne marocaine victime de violences

RESF (Réseau éducationsans frontières) a dénoncé lundi dans un communiqué l'expulsion d'unelycéenne marocaine de 19 ans d'Olivet (Loiret) victime de violences dela part de son frère contre qui elle venait de porter plainte.

SelonRESF, la jeune fille, en France depuis 2005 parce qu'elle a vouluéchapper à un mariage forcé dans son pays et élève au lycéeprofessionnel Dolto à Olivet, est maltraitée régulièrement par le frèrechez qui elle réside.

Le 18 février, lajeune fille a déposé une main courante au commissariat de Montargis,puis le lendemain elle a porté plainte à la gendarmerie deChâteau-Renard. C'est là qu'elle est alors placée en garde à vue avantd'être expulsée samedi en direction du Maroc, selon RESF.

Lire la suite.

Orsay:

Dépêche AFP du 11/02: Achraf Elouanzi, étudiantmarocain de 25 ans placé au centre de rétention administrative (CRA) dePalaiseau (Essonne) depuis le 16 janvier, a été expulsé vers le Marocjeudi matin, a-t-on appris auprès de son comité de soutien et de laPréfecture de l'Essonne. Lire Essonne: expulsion d'un étudiant marocain.

Caen:

Dépêche AFP du 01/02/10: Environ 500 lycéensselon la police ont manifesté lundi 02 février à Caen pour soutenir un des leursmenacé d'expulsion vers la Sierra-Leone. MohammedKamara, 19 ans, scolarisé au lycée Laplace de Caen, risque d'êtreexpulsé avant même d'avoir obtenu son diplôme de CAP menuiserie. Lire Caen: manifestation de lycéens pour soutenir un des leurs menacé d'expulsion. Rappelons qu'en Sierra-Leone (selon Wikipédia), de nombreux enfantstravaillent dans les mines de diamants et que la propagation du sida y est très importante (16 000 enfants de moins de 15 ans sont séropositifs). En 2000, selon l'indicateur de développement humain (IDH) qui était de 0,275, la Sierra Leone était le pays le moins développé du monde.

Clermont Ferrand:

08 mars: Clermont-Ferrand: retour d'une jeune marocaine expulsée

Dépêches du 02 février:

- Clermont-Ferrand: manifestation contre l'arrestation d'un lycéen marocain. Plusieurs dizaines delycéens ont manifesté mardi à Clermont-Ferrand contre l'arrestationlundi d'un camarade marocain menacé d'expulsion, avant la visite deClaire Chazal et Jean-Pierre Foucault dans le cadre de la FondationTF1, a indiqué RESF. "Les camarades deYoussouf ont refusé d'aller en cours. Ils ont manifesté devant le lycéeet obtenu sa libération".

- Mobilisation à Clermont-Ferrand contre l'expulsion de jumelles marocaines. Près de 250 personnes selon les organisateurs ont manifesté àClermont-Ferrand mardi pour protester contre l'expulsion de Salima etSalma, soeurs jumelles de 18 ans, dont l'une, détenue au centre derétention de Lyon, doit être renvoyée au Maroc jeudi. Lesmanifestants, réunis devant la préfecture du Puy-de-Dôme, devant unebanderole "Les faire partir, c'est détruire leur avenir", ont scandé"Salima avec nous".

Vendredi 5 février 2010: Une des soeurs jumelles marocaines menacées d'expulsion àClermont-Ferrand a été renvoyée vers le Maroc jeudi matin, malgré lamobilisation de plusieurs associations et partis politiques, a annoncéle Réseau Education sans frontières. Lire la suite.

Pau:

Deux étudiantes comoriennes ont été arrêtées le 25/01/10 à Pau. Ellesont été remises en liberté le 29, mais sont toujours visées par uneordonnance de quitter le territoire français (OQTF).

Voir aussi: "Une action illégale mais légitime": les universitaires de Pau mobilisés contre l'expulsion de deux étudiantes

Université de Pau : 2 étudiantes raflées sur le chemin de la fac [titre de Poolp]

Dépêche AFP du 29 janvier 2010: Les deux étudiantes comoriennes menacées d'expulsion remises en liberté:

Les deux étudiantescomoriennes en situation irrégulière, interpellées lundi à Pau etplacées en centre de rétention à Paris, ont été remises en libertéjeudi et cette décision a été confirmée vendredi par la cour d'appel deParis. [...] Elles sont toujours visées par une ordonnance de quitter le territoire français (OQTF).

- SANS PAPIERS. Deux étudiantes comoriennes ont été interpellées sur le chemin de la faculté, hier

(Article de Sud-Ouest, mardi 26 janvier 2010)

Deux étudiantes arrêtées à Pau

"La communauté universitaire est sous le choc. Deuxétudiantes comoriennes du département de géographie ont été arrêtéeshier matin, vers 9 heures, alors qu'elles se rendaient de leur chambreuniversitaire à la faculté de lettres. Le coup de filet de la police del'air et des frontières s'est déroulé dans le parc du quartierSaragosse.
Sitty et Liouize ont ensuite été placées en garde àvue dans les locaux de la PAF, à Billère, où leur avocate, MeMassou-dit-Labaquère, a pu les rencontrer. Dans l'après-midi, elles ontété transférées à Paris, sur l'île de la Cité, où se trouve un centrede rétention administrative.

« Pas arrêtées par hasard »

La nouvelle s'est répandue comme une traînée depoudre. Les étudiants du réseau Université sans frontières ont informéleurs collègues de l'université, salle de cours après salle de cours.Le réseau Éducation sans frontières, les associations de défense desdroits de l'homme ont été très rapidement informés. À 18 heures, unrassemblement s'est improvisé devant la préfecture desPyrénées-Atlantiques, regroupant des étudiants, des enseignants, desélus, des syndicalistes et de simples militants.
Premier visé, le préfet des Pyrénées-Atlantiques,Philippe Rey. « Libérez les étudiantes ! Des papiers pour tous ! » ontscandé les manifestants.
Pour Me Massou-dit-Labaquère, cette arrestation estla volonté d'un seul homme. « Les étudiantes n'ont pas été interpelléeslors d'un contrôle, elles n'ont pas été arrêtées par hasard. C'est unordre direct du préfet ! Le jugement du tribunal administratif qui aconfirmé l'obligation de quitter le territoire date de juillet.Pourquoi maintenant ! Parce que cela fait monter les chiffres »s'emporte l'avocate, qui a saisi la Cour européenne des droits del'homme immédiatement.
Du côté de la préfecture, c'est le silence le plustotal. L'administration s'est peut-être agacée d'une situationinachevée. Sitty et Liouize ont été admises en 2009 en 2e année delicence de géographie à l'université de Pau alors qu'elles étaient sousle coup d'une obligation de quitter le territoire français. Elles ontobtenu des bourses et une chambre en cité U parce qu'elles y avaientdroit au vu de leurs ressources. Une lettre de la préfecture avaitpourtant été envoyée au président de l'université, Jean-Louis Gout.
L'année dernière, la communauté universitaires'était déjà émue de la situation de ces deux jeunes filles, « assidueset sérieuses », dont « la seule faute est d'être nées aux Comores ».Elles n'y ont passé que quelques mois, envoyées ensuite à Mayotte,territoire et bientôt département français. « Elles ont fait toute leurécole à Mayotte ; elles ont passé leur bac à Mayotte, qui dépend del'académie de La Réunion ; elles ont des pères français », a imploréleur troisième « soeur », en situation régulière, venue témoigner hiersoir à Pau.
« C'est révoltant » a déclaré la maire de Pau,Martine Lignières-Cassou, hier, lors d'un repas avec la presse. « Uneprovocation insupportable » pour Jean Ortiz, du syndicat enseignantSnesup. « La préfecture touche les bas-fonds dans une escalade indigned'un état de droit », a affirmé Olivier Dartigolles, secrétairedépartemental du Parti communiste français.
Un rassemblement est organisé ce soir, à 18 heures, à la faculté des lettres de l'université, amphi 3 [Pau]."

- Libération.fr 27/01/10: Deux étudiantes sans-papiers menacées d'expulsion

- Communiqué de SUD Etudiant: Communique de Presse du 25 Janvier - etudiantes sans-papiers.pdf199.3 Ko

Cessez cette politique scandaleuse : libérez Liouise et Sitti, étudiants sans-papiers menacés d'expulsion

La police aux frontières (PAF) estvenue rafler Liouise Ali et Sitti Youssuf, toutes deux étudiantesdevant leur domicile, ce matin à 9h, à Pau. Sans avoir pu mêmejustifier leur cas, elles ont été transférées à Paris d'où ellesconnaitrons le sort ignoble de plus 40 000 étrangers, dont descentaines d'étudiant-es. Pour rajouter dans le ridicule xénophobe, ilest utile de préciser leur situation.

Ces deux étudiantes sont nées auxComorres, mais en sont parties à l'âge de 5 ans. Elles ont effectuétoute leur scolarité, à Mayotte, Département d'Outre Mer FRANCAIS. Letuteur légal de Liouise, son oncle, est français. Elle ne connais passes parents. Le père de Sitti est également naturalisé français, maisil attend toujours sa carte de nationalité. Elles ont eu leurBaccalauréat en France, et étudié 12 ans dans ce pays. Mais on leurrefuse le droit d'obtenir un titre de séjour, au prétexte que la LoiCESEDA ne s'applique pas dans les DOM.

La préfecture des Pyrénées Atlantiquesleur a assuré qu'elles pouvaient, du fait de leur situation, entrer surle territoire français librement (elles y étaient déjà). Elles ont doncété inscrites à l'Université de Pau, obtenu une bourse et un logementpar le CROUS en 2009. Elles devaient rentrer en deuxième année, ellesavaient passé leurs examens normalement (ou presque). Malgré toutes cesconditions la Préfecture leur a toujours refusé leur carte de séjour.Aprés tant de démarches pour prouver qu'elles avaient le droit derester en France, ce pays étant le leur, après avoir rasé tous lescouloirs dans la peur d'être un jour embarquées, les voici dans un« panier à salade » entre Pau et Paris. Quel crime ont-elles commis ?Celui de ne pas être dans les critères “légaux de naturalisation”,comme si ceux-ci existaient encore.

Liouise et Sitti sont aujourd'huienfermées dans le centre de rétention de Cité à Paris, en l'attented'être expulsées vers un pays qu'elles ne connaissent pas, qui n'estpas le leur. Leur place est en France.

Aujourd'hui, elles n'ont d'autresrecours que le soutien de chacun d'entre vous. La Fédération desSyndicats SUD Etudiant soutien de toute ses forces Liouise et Sitti.

Nous devons à tout prix empêcher leurexplusion, comme celles de plus en plus nombreuses qui rendent notrepays aussi indigne ! Liberté de circulation, liberté d'éducation, stopà la chasse aux sans-papiers.

Après le rassemblement devant le consulat des Comore,

SUD Etudiant appelle à les soutenirlors de leur passage devant le juge des libertés : Mercredi 27 janvier,13h30 au 35 bis du TGI de Paris Metro Cité (ligne 4)

-  Voir aussi le site de l'Université Paris 8 (Vincennes Saint-Denis) en grève:

URGENT- Arrestations étudiantes sans papiers, risque d'expulsion rapide

http://universiteparis8engreve.fr/?q=URGENT-+Arrestations+etudiantes+sans+papiers+risque+d+expulsion+rapide 

(Lire également: Des étudiants étrangers privés d'accès aux labos: À Nancy, certains étudiants n'ont plus accès à leur laboratoire derecherche le soir et le week-end. Parce qu'ils sont étrangers. Par Chloé Leprince | Rue89 | 27/01/2010. Et aussi Etudiants étrangers discriminés : la circulaire sera modifiée Par Emmanuelle Bonneau | Rue89 | 04/02/2010)