Les Misères des gens de cour
Le Songe de Fortune
Enea Silvio Piccolomini
Textes traduits et annotés par Serge Stolf
Ellug, collection « Paroles d’Ailleurs »
ISBN : 978-2-84310-304-9 ISSN : 1286-8485 Prix : 12 €
La seule version française du De curialium miseriis ( Les misères des gens de cour) date de la fin du XVe siècle. Quant au Somnium de Fortuna (Le songe de Fortune), il n’avait jamais été traduit dans notre langue. Ces textes, écrits en 1444, sont largement nourris par l’expérience de leur auteur, mais également irrigués par la tradition classique, profane et chrétienne. Les misères des gens de cour, où Piccolomini retrouve la veine satirique d’un Juvénal ou d’un Horace, sont une interrogation sur les rapports entre courtisans et prince, ainsi que sur la place du lettré à la cour. Le songe de Fortune, dans la tradition de la vision onirique, est une réflexion sur la liberté de l’homme et les limites que lui impose la Fortune, soutenue par des exempla puisés à l’histoire ancienne, mais également ancrée dans l’actualité la plus immédiate : des personnages tels que Frédéric III de Habsbourg ou Alphonse V d’Aragon viennent illustrer la résistance et la vertu déployées par les hommes forts contre le pouvoir attribué à la Fortune.
Table des matières
Petite biographie au seuil des textes
Avant-propos :
pourquoi traduire E. S. Piccolomini ?
Avertissement
Les Misères des gens de cour
Introduction
Les Misères des gens de cour
Le Songe de Fortune
Introduction
Le Songe de Fortune
Bibliographie succincte
Index