Questions de société

"En Angleterre, l'université façon lastminute.com ?" (blog Peut mieux faire - 18/05/11)

Publié le par Matthieu Vernet

Peut mieux faire

blog collectif de l'équipe "éducation" du Monde


"En Angleterre, l'université façon lastminute.com ?", par Romain Bely 18/05/11

David Willets ne semble douter de rien. Le ministre britannique de l'éducation nationale et de l'enseignement supérieur, en charge du supérieur anglais et gallois, propose de baisser les frais d'inscription pour les étudiants qui s'inscriraient au dernier moment dans les filières universitaires les moins demandées. Dans un entretien accordé au quotidien The Independent le 12 mai, M. Willets propose également d'offrir des iPad 2 et des ordinateurs portables pour attirer les étudiants vers les filières délaissées. Sans surprise, les réactions négatives n'ont pas tardées. Cité le lendemain par The Independent, David Orwen, vice-chancelier de l'université de Worcester dans l'Ouest de l'Angleterre, a parlé d'une idée "insensée et dangereuse" qui allait "créer de la confusion parmi les candidats et dans la société tout entière". Pour l'universitaire, les conservateurs, au pouvoir depuis mai 2010, "tentent désormais de jeter toutes les idées qui leur passent par la tête au public".

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Lire aussi:

Les universités anglaises bientôt en soldes - Les Inrocks (17 mai 2011)

Le gouvernement britannique envisage de brader les frais d'inscription de certains cursus pour attirer des étudiants dans les filières universitaires délaissées.

"La grande braderie des universités anglaises est ouverte ! Profitez de notre offre spéciale dernière minute, moins 50% sur le master de droit international à Liverpool !" La fiction pourrait bientôt devenir réalité en Angleterre. Le gouvernement de David Cameron semble en effet s'être inspiré des campagnes de voyagistes low cost pour répondre à la crise qui secoue le milieu étudiant. Parmi les propositions, celle pour les filières en manque d'élèves de baisser leurs frais d'inscriptions à la dernière minute pour remplir leurs bancs.

Un vrai "marché aux puces de l'université" pour les syndicats. "Ça va encore toucher les étudiants les plus pauvres, qui attendront le dernier moment pour s'inscrire dans des filières de mauvaise qualité", a dénoncé Aaron Porter, président du syndicat étudiant NUS (National Union of Students).

Pour lire l'article sur le site des Inrocks.