Questions de société
Education: réunion syndicale vendredi (28/08) pour envisager d'éventuelles actions (AFP 25/08/09)

Education: réunion syndicale vendredi (28/08) pour envisager d'éventuelles actions (AFP 25/08/09)

Publié le par Bérenger Boulay


p.gifAFP, Mardi 25 août 2009:  p.gif p.gif p.gifp.gifp.gif

Education: réunion syndicale vendredi pour envisager d'éventuelles actions

Les fédérations syndicales de l'Education nationale vont se réunirvendredi pour parler de la rentrée et envisager d'éventuelles actions,a annoncé mardi Gilles Moindrot, secrétaire général du SNUipp-FSU,principal syndicat du primaire.

Les questions budgétaires seront au centre des discussions entre les fédérations FSU, Unsa, CGT, Sgen-CFDT, a-t-il dit.

"Ona une forte progression démographique, les Français et les Françaisesfont des enfants et il y a zéro postes pour les accueillir", a-t-il ditlors de la conférence de presse de rentrée du syndicat.

LeSNUipp a dénoncé la suppression de près de 13.000 postes cette annéedans l'Education nationale, alors que, en raison du "baby-boom" queconnaît la France, 14.000 élèves supplémentaires doivent êtreaccueillis à la rentrée 2009.

"Pour afficherla création de 500 postes pour faire face à l'augmentation deseffectifs, le ministre de l'Education nationale a décidé de supprimer500 postes d'enseignants mis à disposition ou détachés", notamment desenseignants chargés d'aider à organiser des classes découverte ou desvisites de musées, regrette le syndicat.

Concernantla grippe H1N1, Gilles Moindrot a assuré que les enseignants allaientrelayer les conseils donnés par le ministère et le corps médical pourfreiner la propagation du virus.

"Encorefaut-il que ce soit réaliste et applicable. On demande que les enfantsse lavent les mains en comptant jusqu'à 30, et dans certaines écoles ily a un lavabo par étage", a-t-il dit.

Leministre de l'Education nationale "Luc Chatel affirme qu'il estpartisan du dialogue social et à l'écoute des organisationssyndicales", a indiqué M. Moindrot, jugeant que les premiers contactsavec celui qui a succédé en juin à Xavier Darcos avaient été bons.

"Maisil n'a démenti aucune des réformes. Sur la question budgétaire, ledésaccord est patent et le conflit est ouvert. Sur d'autres questions,il y a une possibilité de dialogue", a indiqué M. Moindrot.