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École d'été franco-allemande : La vie dans l’homme ou l’homme dans la vie? Généalogies franco-allemandes  entre anthropologie et anti-humanisme

École d'été franco-allemande : La vie dans l’homme ou l’homme dans la vie? Généalogies franco-allemandes entre anthropologie et anti-humanisme

Publié le par Perrine Coudurier (Source : Caterina Zanfi)

École d'été franco-allemande : La vie dans l’homme ou l’homme dans la vie?

Généalogies franco-allemandes  entre anthropologie et anti-humanisme

 

***Deutsche Version darunter***

 

École d’été de l’Université franco-allemande 2014

Une coopération entre l’Université de Potsdam et les Archives Husserl de Paris

La vie dans l’homme ou l’homme dans la vie? Généalogies franco-allemandes  entre anthropologie et anti-humanisme / Das Leben im Menschen oder der Mensch im Leben ? Deutsch-Französische Genealogien zwischen Anthropologie und Anti-Humanismus

Paris, ENS

21-25 juillet 2014

 

1.    Objectifs

Ce projet d’université d’été vise à réunir de jeunes chercheurs français et allemands sur le thème de leurs philosophies nationales modernes. Le but est surtout de remettre au jour la tradition allemande de l’anthropologie philosophique (Max Scheler, Helmuth Plessner, Arnold Gehlen), trop longtemps éclipsée, d’un côté, par l’ontologie essentialiste de Heidegger, de l’autre, par la théorie critique d’Adorno et Horkheimer. L’anthropologie philosophique fonde en effet une réflexion novatrice et originale sur la différence spécifique de l’homme par rapport à la nature. Sa différence ne tient pas à ce que l’homme se distingue des êtres « déraisonnables » parce qu’il serait doué de raison (c’est la thèse rationaliste ou idéaliste), mais parce qu’il occupe une position particulière dans la vie. C’est donc à une question immanente, et non transcendante, que répond l’anthropologie philosophique. Aujourd’hui encore, il demeure fondamental pour elle de reconnaître d’abord que l’homme appartient à l’ordre de la vie organique. Dans un second temps, on peut décrire phénoménologiquement comment le comportement humain s’exprime et se structure. La genèse de l’attitude spécifique à l’homme ne se fait qu’à partir du site où il apparaît dans la vie. Accentuer la différence entre vitalités humaine et non-humaine oblige à accéder anthropologiquement à la dialectique entre « la vie » et « l’homme ».

Il est frappant de voir que plusieurs positions éminentes au sein du discours philosophique moderne en France renversent cet enjeu anthropologique – et cela même s’il n’y a jamais eu de réception explicite du programme de l’anthropologie philosophique. On perçoit une polémique « anti-humaniste » chez de nombreux auteurs, et plus encore parmi leurs héritiers, par exemple dans l’archéologie épistémologique de Michel Foucault, dans l’ontologie vitaliste et immanentiste de Gilles Deleuze, dans l’épistémologie historique des sciences du vivant de Georges Canguilhem, ou encore dans le renouvellement structuraliste du marxisme (Louis Althusser), de l’anthropologie proprement dite (Claude Lévi-Strauss) et de la psychanalyse (Jacques Lacan). Même si leurs horizons divergent, ces approches critiques révoquent toutes l’hypothèse selon laquelle il faudrait s’attarder sur la place de l’homme dans la vie d’un point de vue scientifique, historique et philosophique. Au lieu de cela (et d’où l’opposition dans le titre de notre projet), elles mettent en avant la vie dans l’homme, la vie formant un ordre qui englobe et dépasse les sujets humains.  Cette totalité qui implique l’homme appelle d’autres tâches philosophiques que celle que l’anthropologie philosophique s’était données.

Le but de notre école d’été consiste à confronter les réponses à l’interrogation du siècle passé, soulevée d’un côté du Rhin comme de l’autre, concernant la (possible) position spécifique de l’« homme » dans la « vie: L’homme est-il une figure qui (dans et pour la vie) « fait une différence » si bien que l’analyse philosophique devrait se concentrer sur l’optique dans laquelle la vie apparaît à l’homme (Scheler, Plessner, Gehlen, aussi Blumenberg)? Ou bien est-il davantage un point de vue approprié, qui rejette une telle perspective comme une illusion anthropomorphe et qui, au lieu de cela, se voue à une science de ces structures qui ont rendu possible avant toute chose l’effet illusoire suivant lequel il s’agissait de la problématique de l’« homme » (Foucault, Althusser, Derrida, Deleuze, Canguilhem) ?

Alors qu’au sein de la philosophie moderne allemande, le courant traditionnel de l’anthropologie philosophique connaît son apogée dans les années 1920, la « stratégie » anti-humaniste s’affirme au cœur des débats français avant tout au cours des années 1960 et 1970, et cela, il est vrai, sans (ou presque) référence aucune aux discussions allemandes dont elle reprend implicitement les thèmes. Notre école d’été visera à mettre en comparaison et en dialogue ces deux tendances de la pensée.

L’école d’été s’inscrit dans une phase où la réception française de l’anthropologie philosophique s’intensifie et pour l’heure, inspire projets de traductions, thèmes de conférences et publications variés. C’est sur cette toile de fond que nous souhaitons vivement inviter des chercheurs de la nouvelle lève - étudiant(e)s de niveau Master, doctorant(e)s – des deux pays, à présenter leurs propres projets de recherche et/ou à prendre part comme intervenants aux conférences plénières. Pour en savoir davantage sur les conditions de participation, se reporter au point 3 (déroulement).

NB : Nous souhaitons que la présentation des projets de recherche porte soit sur les thèmes de l’anthropologie philosophique, soit sur le champ de la philosophie française du xxème siècle, aussi bien que les transferts entre les deux traditions.

 

2.    Contenu

Chacun des cinq jours de l’université d’été est consacré à un thème particulier:

 

2.1 Les « enjeux » : La vie dans lʼhomme ou lʼhomme dans la vie ? (Jour 1, 21 juillet)

Journée consacrée au noyau thématique de l’université d’été. Nous tenterons dʼexplorer lʼopposition systématique entre le cheminement de la pensée anthropologique marquant pour la philosophie moderne en Allemagne et la rupture (ou plutôt la déconstruction) programmatique avec l’anthropologie propre à la réflexion française.

Plénières : Hans-Peter Krüger (Potsdam), Christian Sommer (Paris)

 

2.2 Lectures croisées: chantiers des traductions et des éditions en cours (Jour 2, 22 juillet)

Cette journée est entièrement placée à l’enseigne des évolutions actuelles sur le terrain des projets franco-allemands de traduction et d’édition dont le poids est significatif pour la comparaison que nous entendons mener entre les deux traditions. Des situations concrètes, éditoriales et appartenant à l’histoire de la réception, nous conduiront à prendre en considération les problèmes textuels qui leur sont liés.

Plénières : Wolfhart Henckmann (Munich) et aussi une présentation du "Programme Georges-Arthur Goldschmidt" pour des jeunes traducteurs littéraires par Niki Théron (Francfort-sur-le-Main) et Christophe Lucchese (Paris).

 

2.3 Entre langage et technique : les destins de la phénoménologie dans les philosophies françaises et allemandes au xxème siècle (Jour 3, 23 juillet)

C’est ici que notre agenda s’étoffe de l’héritage phénoménologique ayant profondément marqué la situation philosophique en Allemagne et en France au long du 20ème siècle. Le débat se nourrira tant de sources communes ou plutôt de figures ayant été des vecteurs entre les deux traditions (Bergson, Sartre, Merleau-Ponty) que d’approches philosophiques étant au même titre significatives dans l’horizon des évolutions françaises comme allemandes (comme celle de Hans Blumenberg qui donne à l’anthropologie philosophique une place nouvelle au sein du projet phénoménologique).

Plénières: Annette Hilt (Mayence), Jean-Claude Monod (Paris, sous réserve)

 

2.4 La réception des discours biologiques dans les réflexions sur la vie
 en France et en Allemagne (Jour 4, 24 juillet)

Tant l’anthropologie philosophique que les courants philosophique modernes (l’objet de notre intérêt ici) ont été aux prises de façon très intense avec les discours biologiques de leur époque au sujet de l’homme (par exemple Haeckel, Bolk, Alsberg, Klaatsch, Uexküll). De ce fait, les élaborations et interprétations philosophiques qui ont constitué les états de la recherche en sciences de la vie seront au cœur de notre attention. Mais tout aussi centrale est la question : comment aujourd’hui ces critiques des sciences empiriques peuvent-elles être actualisées ?

Plénières: Thomas Ebke (Potsdam/Paris), Arnaud François (Toulouse)

 

2.5 Des théories de la civilisation entre l’optimisme et la décadence (Jour 5, 25 juillet)

 

Le dernier jour de l’école d’été offrira l’occasion d’ouvrir le débat sur la distinction entre critique de la culture et critique de la civilisation : jusqu’à quel point les divergences entre ces concepts, mais aussi la dialectique entre nature et culture ou plutôt entre nature et civilisation, jouent-elles un rôle pour la décadence dans la philosophie de l’histoire – et pour les théories du progrès en France (Rousseau par exemple) et en Allemagne (ici en particulier Herder) ?

Plénières: Etienne Bimbenet (Lyon), Barbara Beßlich (Heidelberg)

 

3.    Déroulement (dont ECTS)

L’université d’été accueillera 27 jeunes chercheurs, pour moitié de langue allemande, pour moitié de langue française.

Chacun pourra s’exprimer dans sa langue, mais sera en mesure de comprendre la langue de l’autre.

Les participants pourront présenter leurs travaux en cours (dissertation de master ou thèse), et devront s’inscrire dans une des cinq journées thématiques. Il y aura trois présentations par workshop, d’une durée de 120 minutes chacun. Chaque présentation durera 20 minutes, suivie d’une discussion de 20 minutes.

Il est aussi possible de candidater pour faire, dans sa langue maternelle (par exemple le français), la « synthèse » d’une intervention faite dans l’autre langue (dans ce cas en allemand), de manière à pouvoir ouvrir la discussion auprès de l’ensemble du public. Les étudiants pourront aussi participer à un travail collectif de synthèse d’une journée.

Les étudiants peuvent cumuler des points ECTS dans le cadre de l’université d’été.

  • 2 points seront accordés pour un travail collectif de synthèse d’une journée thématique (dite « synthèse protocole »), rendu sous forme manuscrite.
  • 2 points seront accordés pour une présentation lors des tables rondes et le rendu du manuscrit qui y correspond, et qui aura intégré les remarques et commentaires.
  • 2 points seront accordés pour la présentation d’une “synthèse” d’une intervention plénière (dite “synthèse”)
  • 2 points supplémentaires seront accordés en cas de publication, dans le cadre des actes de l’université d’été, d’un texte retravaillé (y compris les “synthèses protocoles” et “synthèses”).

Les participants non-inscrits à l’université de Potsdam ou des Archives Husserl sont invités à contacter leur administration en amont pour faire valoir leurs points ECTS.

 

4.    Candidatures

Le dossier de candidature est limité à 400 mots. Important : chaque candidat doit choisir une journée thématique. Candidature à envoyer à : caterina.zanfi@ens.fr ou thomas.ebke@gmx.net

La date limite de candidature est le 09  mai 2014.

 

5.    Organisation pratique

Dates : du lundi 21 au vendredi 25 Juillet 2014

Lieu : École Normale Supérieure, 29, Rue d’Ulm, 75005 Paris [Salle Paul Langevin]

Transport, hébergement : Les frais de transport et d’hébergement seront pris en charge par l’organisation. Les frais de transports sont limités à un forfait de maximum 200 euros par personne. Les participants sont encouragés à indiquer dans leur candidature s’ils ont la possibilité de financer les frais de transport par d’autres institutions (par exemple leurs propres universités, le DAAD, etc.). Un logement près du lieu de la manifestation sera offert (par exemple en résidence universitaire).

Publication : Une sélection d’articles sera publiée.

Langues de travail : français, allemand, anglais si nécessaire (dans la discussion). Chacun pourra parler dans la langue de son choix, mais devra pouvoir comprendre la langue de l’autre.

Pour plus d’informations : caterina.zanfi@ens.fr ou thomas.ebke@gmx.net

Organisation:

Dr. Christian Sommer (Archives Husserl, UMR 8547: Pays Germaniques, CNRS/Ecole Normale Supérieure)

Prof. Hans-Peter Krüger (Faculté de Philosophie, Université de Potsdam)
Dr. Caterina Zanfi (LabEx TransferS, École Normale Supérieure Paris)
Dr. Thomas Ebke (Bourse Feodor-Lynen de la Fondation Alexander von Humboldt)

 

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Sommerschule der Deutsch-Französischen Hochschule (DFH)

Eine Kooperation zwischen der Universität Potsdam und den Archives Husserl, Paris

La vie dans l’homme ou l’homme dans la vie? Généalogies franco-allemandes  entre anthropologie et anti-humanisme / Das Leben im Menschen oder der Mensch im Leben ? Deutsch-Französische Genealogien zwischen Anthropologie und Anti-Humanismus

Paris, ENS

21.-25. Juli 2014

 

1.Ziele
Unser Sommerschulprojekt möchte junge ForscherInnen von beiden Seiten des Rheins einladen, um gemeinsam ein eigentümliches Gefälle zwischen den Feldern der französischen und der deutschen Philosophie der Moderne zu beleuchten: Überblickt man die Diskussionszusammenhänge innerhalb der deutschen Philosophie des 20. Jahrhunderts, so fällt auf, dass sich, wenngleich historisch im doppelten Schatten von Heideggers Fundamentalontologie sowie der Kritischen Theorie Adornos und Horkheimers stehend, eine Tradition der Philosophischen Anthropologie (Max Scheler, Helmuth Plessner, Arnold Gehlen) formiert hat, die eine neuartige Reflexion auf die spezifische Differenz des Menschen leistet: Gegenüber den rationalistischen und idealistischen Visionen von der Prävalenz des Menschen vor den „vernunftlosen“ Lebewesen fragt die Philosophische Anthropologie indirekt und immanent nach dem besonderen Ort des Menschen im Leben. Charakteristisch für diese Theorietradition war und ist es also, die Zugehörigkeit des Menschen zur Ordnung des organischen Lebens anzuerkennen, gleichzeitig aber phänomenologisch die Ausdrucksformen und Verhaltensstrukturen zu beschreiben, deren Herausbildung einzig an jener Stelle möglich ist, an der der Mensch im Leben steht. Diese Akzentuierung des Differenzpunktes zwischen menschlicher (bzw. menschenmöglicher) und subhumaner Lebendigkeit ist es, die systematisch einen anthropologischen Zugang zur Dialektik von „Leben“ und „Mensch“ erfordert.

Es ist frappierend, dass sich einige prominente Positionen innerhalb des modernen philosophischen Diskurses in Frankreich wie eine Umkehrung dieses anthropologischen Einsatzes lesen lassen – und dies, obwohl es keine explizite Rezeption der zu diesem Thema programmatischen philosophisch-anthropologischen Thesen gegeben hat. So ist beispielsweise in Michel Foucaults epistemologischer Archäologie, in der vitalistischen Ontologie des immanenten Lebens bei Gilles Deleuze, in der von Georges Canguilhem ausgearbeiteten Historischen Epistemologie der Biowissenschaften, aber auch in den strukturalistischen Vorstößen zu einer Neufassung des Marxismus (Louis Althusser), der Ethnologie (Claude Lévi-Strauss) und der Psychoanalyse (Jacques Lacan) ein polemischer Zug erkennbar, der teils von den Autoren selbst, vor allem aber in der Forschungsliteratur als „anti-humanistisch“ apostrophiert worden ist. All diese Theorieansätze revozieren, wenngleich aus verschiedenen Perspektiven, die Hypothese, dass die Stellung des Menschen im Leben eine Position ist, an der sich die wissenschaftliche, historische oder philosophische Reflexion auszurichten hätte. Im Gegenteil: In gewisser Weise stellen diese französischen Traditionslinien, um die Titelformel unserer Veranstaltung zu bemühen, auf das Leben im Menschen ab, d.h. auf ein Geschehen, das die menschlichen Subjekte ebenso einschließt wie übersteigt. An den Platz einer anthropologischen Orientierung treten dann andere Auffassungen der Rolle von Philosophie – je nachdem, was die einzelnen Autoren unter jener Totalität, die den Menschen impliziert, verstehen.

Das Ziel unserer Sommerschule besteht folglich darin, die Antworten, die im vergangenen Jahrhundert von französischer wie von deutscher Seite auf die Frage nach dem (möglichen) spezifischen Standort des „Menschen“ im „Leben“ vorgetragen worden sind, miteinander zu konfrontieren: Ist der Mensch eine Figur, die (im Leben und für das Leben) „einen Unterschied macht“ (z.B. Scheler, Plessner, Gehlen, auch Blumenberg), so dass sich die philosophische Analyse auf die Sichtweise konzentrieren müsste, in der dem Menschen das Leben erscheint? Oder ist eher ein Standpunkt angemessen, der eine solche Perspektive als anthropomorphe Illusion verwirft und sich stattdessen einer Wissenschaft jener Strukturen verschreibt, die den illusorischen Effekt, es ginge um die Problematik des „Menschen“, allererst ermöglicht haben (z.B. Foucault, Althusser, Derrida, Deleuze, Canguilhem)?

Während der Traditionsstrang der Philosophischen Anthropologie innerhalb der modernen deutschen Philosophie seine Blütezeit in den 1920er Jahren hatte, war die „anti-humanistische“ Strategie in den französischen Diskussionen vor allem in den 1960er und -70er Jahren bestimmend, allerdings (fast) ohne historischen Rückbezug auf die deutschen Debatten, an deren Themen sie gleichwohl implizit anknüpfte. Unsere Sommerschule möchte den Versuch wagen, diese beiden Denkhaltungen zu vergleichen und in einen Dialog zu bringen.

Die Sommerschule schreibt sich in eine Phase der verstärkten französischen Rezeption der Philosophischen Anthropologie ein, die momentan vielfältige Übersetzungsprojekte, Konferenzthemen und Publikationen inspiriert. Auf diesem Hintergrund möchten wir Nachwuchswissenschaftler (StudentInnen auf Masterniveau, DoktorandInnen) beider Länder,  herzlich einladen, eigene Forschungsprojekte vorzustellen und/oder Respondenzen zu den Plenarvorträgen zu übernehmen. Näheres zu den Voraussetzungen unter Punkt 3 (ABLAUF).

Nota bene: Wir weisen explizit darauf hin, dass auch die Präsentation von Forschungsvorhaben erwünscht ist, die entweder auf Themen der Philosophischen Anthropologie oder auf das Feld der französischen Philosophie des 20. Jahrhunderts Bezug nehmen.

 

2. Inhalt
Jeder der fünf Veranstaltungstage der Sommerschule steht unter einem eigenen Leitthema.

2. 1. Die „Einsätze“: Das Leben im Menschen oder der Mensch im Leben? (Tag 1, 21.07.)

Dieser Tag schält den thematischen Kern der Veranstaltung heraus: Es geht um die systematische Opposition zwischen der für die philosophische Moderne in Deutschland markanten anthropologischen Reflexionsgeste und dem für das französische Denken programmatischen Bruch mit (bzw. der Dekonstruktion) der Anthropologie.    

Mit Plenarvorträgen von Hans-Peter Krüger (Potsdam) und Christian Sommer (Paris).

 

2. 2.  Kreuzpunkte der Lektüre: Aus der Werkstatt der Übersetzungen und Editionen (Tag 2, 22.07.)


Dieser Tag steht ganz im Zeichen von aktuellen Entwicklungen auf den Feldern der deutsch-französischen Übersetzungs- und Editionsprojekte, die für den von uns beabsichtigten Traditionenvergleich relevant sind. Im Ausgang von konkreten editorischen und rezeptionsgeschichtlichen Situationen werden die damit verbundenen Textprobleme vorgeführt.

 

Mit Plenarvorträgen von Olivier Agard (Paris), Wolfhart Henckmann (München) sowie einer Präsentation des Georges-Arthur-Goldschmidt-Programms für junge LiteraturübersetzerInnen durch Niki Théron (Frankfurt am Main) und Christophe Lucchese (Paris).

 

2. 3. Zwischen Technik und Sprache: Zur Rolle der Phänomenologie in der französischen und deutschen Philosophie des 20. Jahrhunderts (Tag 3, 23.07.)

Auf der Agenda steht hier das phänomenologische Erbe, das die philosophische Situation in Deutschland und Frankreich im 20. Jahrhundert eminent geprägt haben. Gemeinsame Quellen bzw. vermittelnde Figuren zwischen beiden Traditionen (Bergson, Sartre, Merleau-Ponty) werden ebenso diskutiert wie philosophische Ansätze, die im Lichte der französischen und der deutschen Entwicklungen gleichermaßen relevant sind (z.B. Hans Blumenbergs Neusituierung der Philosophischen Anthropologie innerhalb des phänomenologischen Projekts).

Mit Plenarvorträgen von Annette Hilt (Mainz) und Jean-Claude Monod (Paris, angefragt).

 

2. 4. Die Rezeption biologischer Diskurse in den Philosophien des Lebendigen in Frankreich und in Deutschland (Tag 4, 24.07.)

Bekanntlich haben sich sowohl die Philosophischen Anthropologie als auch die (uns hier interessierenden) modernen philosophischen Strömungen in Frankreich sehr intensiv mit den für sie zeitgenössischen biologischen Diskursen (z.B. Haeckel, Bolk, Alsberg, Klaatsch, Uexküll) über den Menschen auseinandergesetzt. Im Mittelpunkt des Interesses stehen deshalb die philosophischen Verarbeitungen und Interpretationen, die diese lebenswissenschaftlichen Forschungsstände in Frankreich und in Deutschland gefunden haben. Zentral ist aber auch die Frage: Wie lassen sich diese Kritiken der Erfahrungswissenschaften für die Gegenwart aktualisieren?   

Mit Plenarvorträgen von Thomas Ebke (Potsdam/Paris) und Arnaud François (Toulouse).

2. 5. Theorien der Zivilisation zwischen Optimismus und Dekadenz (Tag 5, 25.07.)
Am letzten Tag der Summer School öffnet sich die Diskussion auf die Unterscheidung zwischen Kultur- und Zivilisationskritik: Inwiefern spielen die Differenzen zwischen diesen Konzepten, aber auch die Dialektiken von Natur und Kultur bzw. Natur und Zivilisation eine Rolle für die geschichtsphilosophischen Dekadenz- und Fortschrittstheorien in Frankreich (z.B. Rousseau) und in Deutschland (hier insbesondere Herder)?

Mit Plenarvorträgen von Etienne Bimbenet (Lyon) und Barbara Beßlich (Heidelberg)

 

3. Ablauf (incl. ECTS-Anrechnung)
Insgesamt ist die Summer School für ca. 27 Nachwuchsforscher konzipiert, wobei der Anteil der deutschen und französischen Teilnehmer ungefähr ausgeglichen sein sollte. Teilnehmer anderer Nationalitäten sind ebenfalls willkommen. Die Teilnehmer können eigene Forschungsarbeiten (Promotionen, Masterarbeiten) präsentieren. Wichtig: Auch Projekte, in denen eine der beiden Traditionen, auf die sich die Sommerschule konzentriert, eine zentrale Rolle spielt, sind willkommen. Da die gemeinsame Diskussion zwischen den beiden Denkentwicklungen erst während der Sommerschule erarbeitet werden soll, wird nicht erwartet, dass die vorgestellten Dissertationen, Masterarbeiten etc. bereits vom Verhältnis der beiden Strömungen handeln. Wichtig für die Bewerbung ist aber die Orientierung an den unter Punkt 2 definierten Themen und Linien. Die Beiträge werden in Workshops à 120 Minuten aufgeteilt, wobei jeder Workshop 3 Präsentationen umfassen soll. Daraus ergeben sich 40 Minuten pro Präsentation, dabei maximal 20 Minuten Vortrag, minimal 20 Minuten Diskussion.

Eine andere Möglichkeit für Nachwuchsforscher, sich zu beteiligen, besteht in der Übernahme sogenannter „Synthesen“. Dabei handelt es sich um kurze (ca. 10 Minuten) Respondenzen zu Vorträgen, die während der Summer School von Professoren gehalten werden. Findet ein Vortrag auf Deutsch statt, hat die „Synthese“ auf Französisch zu erfolgen und umgekehrt. Die „Synthesen“ dienen der Vermittlung zwischen den Tagungssprachen Deutsch und Französisch und als kleine Kommentare zur Eröffnung der Diskussion im Plenum. 

Es ist für Teilnehmer möglich, auf der Summer School ECTS-Punkte zu erwerben.

·      2 Punkte für die Präsentation und spätere Veröffentlichung (s.u.) einer „Synthese“ (s.o.)

·      2 Punkte für die Erstellung und spätere Veröffentlichung (s.u.) eines Protokolls/Tagungsberichts zu einem der fünf Veranstaltungstage der Summer School

·       2 Punkte für die Präsentation eines eigenen Forschungsprojekts im Plenum (inkl. späterer Einreichung des Manuskripts)

·      2 zusätzliche Punkte für die Publikation eines Beitrags in dem Sonderheft, das die Resultate der Veranstaltung dokumentieren soll; Anmerkung: auch die verschriftlichten und ausgearbeiteten Protokolle/Zusammenfassungen werden publiziert   

TeilnehmerInnen, die nicht in Potsdam oder an der ENS Paris immatrikuliert sind, sind angehalten, sich bei ihrer  jeweiligen Universität über die Anrechenbarkeit der Leistungen, die sie im Rahmen der Sommerschule erbringen, zu informieren und diese Konvertibilität sicher zu stellen.

4. Bewerbung
Das Bewerbungsdossier sollte ca. 400 Worte lang sein. Wichtig: Jede/r BewerberIn soll sich einem der Themen (bzw. Tage) der Sommerschule zuordnen.
Bitte senden Sie Ihre Bewerbung an: caterina.zanfi@ens.fr oder thomas.ebke@gmx.net
Format der Dokumente: .doc oder .rtf.

Bewerbungsschluss ist der 09.05.2014

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5. Praktische Organisation
Daten: Die Sommerschule findet statt vom 21. bis 25. Juli 2014 (Montag bis Freitag), an der École Normale Supérieure, 29, Rue d’Ulm, 75005 Paris [Salle Paul Langevin]
 

Kosten: Die Kosten für die Übernachtung werden voll übernommen, die Kosten für Verpflegung und Anreise werden bis zu einem Betrag von maximal 200€ übernommen. Teilnehmer werden gebeten, zunächst alternative Finanzierungsmöglichkeiten für die Reise, (z.B. durch die eigene Universität, ein Stipendium, einen DAAD-Antrag) zu prüfen. Eine Unterbringung in der Nähe des Tagungsorts (z.B. Zimmer im Studentenwohnheim) wird organisiert.
 

Publikation im Anschluss an die Veranstaltung: Eine zweisprachige Publikation der aus der Sommerschule hervorgehenden Beiträge ist geplant
 

Arbeitssprachen: Französisch und Deutsch, ggf. Englisch (in den Diskussionen) falls nötig. Alle werden in der Sprache ihrer Wahl vortragen können, sollten jedoch in der Lage sein, die andere(n) Sprache(n) zu verstehen. 
 

Weitere Informationen: caterina.zanfi@ens.fr oder thomas.ebke@gmx.net
 

Organisation:
Dr. Christian Sommer (Archives Husserl, UMR 8547; Pays Germanique CNRS/Ecole normale supérieure Paris)
Prof. Hans-Peter Krüger (Potsdam)
Dr. Caterina Zanfi (Paris)
Dr. Thomas Ebke (Potsdam/Paris)