UNIVERSITE PARIS X - NANTERRE
ECDOTIQUE MODERNE
Édition imprimée et édition électronique
16 mars 2007
Journée de recherche internationale organisée par l'équipe
“ Écrire au XVIIIe siècle ” (Paris X-Nanterre)
et le Groupe de contact du Fonds de la Recherche Scientifique - FNRS en
Ecdotique moderne (Belgique)
Comité d'organisation : Nicole Jacques-Lefèvre, Marie Leca-Tsiomis, André Magnan (Université de Paris X-Nanterre) et Françoise Tilkin (Université de Liège).
(Salle R5, RDC du bâtiment L)
CONFÉRENCES
9h30 : Ulla Kölving et Andrew Brown (Centre international d'étude du XVIIIe siècle, Ferney-Voltaire) : “ La Correspondance littéraire : deux éditions parallèles ”
10h15 : Frédéric Bauden (Université de Liège) : “ Le journal ‘parisien' d'Antoine Galland, 1708-1715 : édition imprimée vs édition électronique. L'apport du programme Classical Text Editor ”
11h00 : Jan Herman (Katholieke Universiteit Leuven) et André Magnan (Université de Paris X-Nanterre) : “ Un cas complexe en quête de solutions : le Commentaire historique sur les oeuvres de l'auteur de La Henriade (1776) ”
TABLE RONDE
14h30 - 17h30
Pour une analyse comparée de l'édition imprimée et informatique d'un même texte
Coordinateurs : André Magnan et Françoise Tilkin
Exposé introductif par Andrew Brown
Avec la participation de : Stéphanie Biquet (Université de Liège), Paul Delbouille (Université de Liège), Bruno Demoulin (Université de Liège), Étienne Famerie (Université de Liège), Nicole Jacques-Lefèvre (Université de Paris X-Nanterre), Ulla Kölving (Centre international d'étude du XVIIIe siècle), Marie Leca-Tsiomis (Université de Paris X-Nanterre), Claude Leroy (Université de Paris X-Nanterre), Alain Sandrier (Université de Paris X-Nanterre), Martine Willems (Facultés universitaires Saint-Louis, Bruxelles).
La table ronde est ouverte à tous les participants de la journée : un dossier préparatoire sera mis à leur disposition.
Si, traditionnellement, l'ecdotique a pour objet les textes et les documents anciens, il a semblé que les textes plus récents méritaient une attention particulière en raison des problèmes spécifiques qu'ils posent et que cette lacune pouvait être comblée en focalisant l'attention des chercheurs sur l'édition et les questions posées par l'édition de textes et de documents pour la période qui va de la Renaissance à 1850 environ.
En effet, cette période de quelque 350 ans, bornée en amont par l'invention de l'imprimerie et en aval par la transformation, qui s'est faite au cours du 19e siècle, de l'imprimerie en une véritable industrie, est le lieu d'une pratique éditoriale complexe, où se côtoient des usages relatifs au manuscrit (avec ou sans l'intervention de copistes) et des pratiques d'ateliers d'imprimerie. L'éditeur de textes et de documents de cette époque peut donc être amené à choisir comme texte de base soit un manuscrit soit un imprimé et il doit en outre tenir compte de variantes apparues à des niveaux divers. Il a en effet souvent à sa disposition des états de texte très différents : manuscrits autographes, manuscrits de copistes, manuscrits de copistes porteurs de corrections d'auteur, épreuves d'imprimerie avec interventions d'auteur, éditions de valeur très variable… C'est donc un matériau d'une complexité très particulière dont disposent les éditeurs de textes et de documents de cette époque. Or, la consultation des éditions critiques relatives à l'époque moderne permet de se rendre compte qu'aujourd'hui aucune doctrine éditoriale établie ne prévaut dans le domaine : c'est le signe que sur ce terrain des débats méthodologiques sont à mener, qui devraient porter tout à la fois sur les principes du choix des textes de base et sur les modalités de leur traitement : modernisation ou respect absolu de la langue, de l'orthographe, de la ponctuation, présentation du discours direct, traitement des abréviations, etc.