La dernière valse du Titanic ou les tribulations d'une oeuvre musicale
Didier Francfort
Nouvelles éditions Place, collection "La vie des oeuvres !/?", 2018.
180 p.
23 €
PRÉSENTATION
Songe d’Automne... Il se dit que ce fut la dernière oeuvre jouée par l’orchestre avant que ne sombre le Titanic, en avril 1912. Mais une chose est certaine: cette valse a beaucoup voyagé! De la Serbie à la Finlande, en passant par la Russie impériale et soviétique, puis à l’Angleterre édouardienne, ses usages et ses formes se sont métamorphosés.
Faisant jouer de concert l’esthétique, le politique et le culturel, cette enquête rôde sur la piste de ces itinéraires sinueux. Page après page, diverses formes d’émotions collectives entrent alors en scène. Ici, les exigences des musiques savantes, là, l’hédonisme de chansons populaires. Peu à peu, chemin faisant, ces multiples pistes révèlent les soubassements d’une histoire singulière nommée nostalgie.