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Dialogue des cultures. Lumière des nations (Revue Éthiopiques)

Dialogue des cultures. Lumière des nations (Revue Éthiopiques)

Publié le par Université de Lausanne (Source : Cheick Sakho, Fondation Senghor)

Dialogue des cultures. Lumière des nations

 

Argument

Senghor a développé une terminologie qui lui est propre avec des leitmotivs reconnaissables : royaume d’enfance, rencontre du donner et du recevoir, symbiose des civilisations, dialogue des cultures, autant de concepts-clef qui portent sa signature, et qui sont comme des marqueurs de sa démarche intellectuelle. 

Le chantre du dialogue des cultures se fonde sur le paradigme d’une humanité plurielle, où les cultures sont autant de processus dynamiques et sans cesse réinventés par le fait même de leur mise en dialogue. 

Tout le long de l’histoire, les peuples ont échangé expériences culturelles, savoirs, valeurs et biens par l’intermédiaire de l’art, du commerce et des migrations, reconnaissant par là l'importance des transferts et des échanges incessants entre cultures et les liens qui ont pu être tissés depuis l'aube de l'humanité. Parce que les cultures englobent non seulement les arts et les lettres, mais aussi les modes de vie, les façons de vivre ensemble, les systèmes de valeurs, les traditions et les croyances, la protection et la promotion de leur riche diversité par leur mise en dialogue nous invitent à relever de nouveaux défis, à l'échelon local, national, régional et international. Puisque la richesse même des nations procède du dialogue, des échanges, des transferts, il s'agira d'intégrer ces principes du dialogue et de la connaissance réciproque dans toute politique, notamment les politiques de l'éducation, des sciences, de la culture et de la communication, dans l'espoir de corriger les représentations, valeurs et stéréotypes culturels erronés. Le dialogue des cultures appelle la culture du dialogue, comme principe de pensée et de pratique, interne et externe, qui ne classe pas des différences culturelles de façon hiérarchique, ni ne les dissout, mais les accepte en tant que telles et leur attribue une valeur positive, car chacune des civilisations réalise pleinement une possibilité humaine. Pas une addition de diverses traditions figées, mais une fécondation réciproque des unes par les autres.

Il faudra, pour garantir aux générations futures une diversité de possibles et donner à chaque individu des occasions d’enrichir son expérience personnelle par de vraies rencontres avec d’autres cultures, structurées en ensembles collectifs, forts, stables, créatifs, que la planète en mutation parvienne à sanctuariser la diversité, à inventer des espaces et des lieux habités qui cultivent la différence, collectivement, sur la durée, avec l’intelligence du monde.

Dès lors, le dialogue entre les cultures et la diversité culturelle se retrouvent au cœur du débat sur les contours futurs des relations internationales. Les expressions culturelles, nous le savons, traduisent la richesse des imaginaires, des savoirs et des systèmes de valeurs.

Le pari du dialogue des cultures ne peut être gagné que s’il se fonde sur une diversité créatrice respectueuse de chaque expression culturelle, pour autant que celle-ci s’inscrive dans le respect des droits de l’homme et des valeurs fondamentales. L’échange équitable ainsi que le dialogue entre les civilisations, les cultures et les peuples, basés sur la compréhension et le respect mutuels et l’égale dignité des cultures, sont la condition sine qua non de la construction de la cohésion sociale, de la réconciliation entre les peuples et de la paix ente les nations.

Quelle actualité et quelle pertinence pour une telle pensée, empreinte d’irénisme et d’idéalisme selon ses détracteurs, au moment où la mondialisation économique découlant de la circulation généralisée des biens de production et de consommation, la migration accélérée des humains qui, tous, voyagent, se mêlent, se déterritorialisent ici, pour se réinstaller là et faire de la terre un seul univers, de même que l’accélération des moyens de transports et des moyens de communications qui ont rapproché tous les lieux et tous les humains de la planète, confèrent des  répercussions universelles aux catastrophes naturelles susceptibles de nous toucher et aux conflits guerriers influençant notre sécurité ? Questions insistantes à une époque marquée, d’une part, par le retour des intégrismes, des nationalismes et des ethnicismes et, d’autre part, par une internationalisation du quotidien.

Et paradoxalement c’est au moment même où l’universalisation de l’humanité a accompli un pas sans précédent, atteint une accélération qu’elle n’avait jamais connue que des particularismes non moins diversifiés, segmentés, digitalisés se sont réveillés, comme pour la contrarier, et faire pièce à l’uniformisation du monde et à ses conséquences désastreuses.

L’extension de la logique capitaliste au monde entier explose la revendication de diversité culturelle, devenant source de problèmes graves : racisme, xénophobie, irrédentisme, fermeture des frontières, si bien que la globalisation qui devait ouvrir le monde conduit à un défi politique inverse : gérer le retour des identités et la diversité culturelle. Comment éviter les dérives identitaires et les menaces de fragmentation, rendues encore plus visibles avec la révolution de l’information ?

Les lignes de fractures entre civilisations donnant l’impression de s’approfondir au rythme de la mondialisation imposée à marche forcée par l’Occident, provoquent les transformations et tensions – sociales, politiques, idéologiques, religieuses, suscitant la recrudescence des conflits ethniques et religieux. 

Le développement du terrorisme et des violences interethniques, la crise du dialogue interculturel, les menaces sur la sécurité humaine, rendent nos sociétés plus opaques à elles-mêmes, incertaines de leur avenir et même de leur passé.

Deux menaces symétriques apparaissent. Au niveau international, c’est le thème de la guerre des civilisations, nourri aujourd’hui par le fondamentalisme religieux et demain par la revendication inévitable du respect des cultures, dans le cadre d’un monde multipolaire ; et au niveau des États-nations, c’est comme en parallèle, la peur du communautarisme toujours mis en avant pour justifier une limitation de la reconnaissance des diversités culturelles.

Senghor, très attaché à l’esprit du dialogue et de la symbiose, prônait une entreprise de refondation philosophique du rapport de chaque culture aux autres, impliquant une conversion du regard en vue de l’avènement d’un monde pacifié, sans clivages ni conflits, où le dialogue et le respect des droits de l’homme auraient raison de tous les désaccords.

Elle est aussi un horizon politique visant à organiser la cohabitation des cultures, de telle sorte que les identités de chacun soient protégées et néanmoins ouvertes sur les autres. La cohabitation et la coopération entre cultures et civilisations est donc le dispositif politique qui permet de gérer pacifiquement les relations conflictuelles entre identité, culture et communication. C’est pourquoi repenser et revaloriser les identités culturelles collectives est indispensable pour éviter que la troisième mondialisation n’accentue les risques de guerre.

Une telle démarche exige une rupture de chacun avec sa propre origine, de mettre à l'épreuve toutes les références en les faisant circuler, à leurs risques et périls, sur les voies de l'errance, intégrant l'aventure de la mondialisation, qui fait tant peur aux tendances grégaires prônant le repli sur soi.

Le dialogue ne peut pas se réduire à une acceptation passive de la différence, ni même à une riposte nécessaire au terrorisme, dont elle constitue à certains égards, un antidote, mais il est l'un des moyens les plus efficaces « pour faire appel à ce que l'humanité a de meilleur ». Cela veut dire instaurer un dialogue et accepter qu'aucun groupe ne détienne à lui seul la vérité. « Le conflit commençant là où le dialogue cesse », il est essentiel de trouver les moyens de contrer la fragmentation politique et de rechercher un terrain d'entente.

Le dialogue des cultures apparait comme une démarche active, un moteur pour reconstruire des sociétés vertes, ouvertes, participatives et où il n'y a pas d'exclus, où le dialogue devient une nécessité et une aspiration universelles, défiant les préjugés, les certitudes établies, même le fondamentalisme et les autres attitudes radicales.   

En mettant en œuvre des processus de réconciliation entre les valeurs des individus et des communautés et les valeurs universellement partagées sans empêcher l'essor et le développement des cultures, le dialogue entre les civilisations est l'un des outils les plus puissants pour remédier à la pauvreté de notre imagination et surmonter la crise financière, morale et éthique actuelle .La paix durable repose sur une pluralité complexe et fragile de pratiques quotidiennes ancrées dans les communautés locales et les rencontres les plus éphémères que les individus et les communautés maintiennent de manière créative, fermement convaincus qu'elle constitue les conditions durables pour vivre ensemble dans la dignité et la prospérité partagée.

Puisque le tissu des communautés, des cultures et des civilisations est créé par les récits que chaque communauté humaine se raconte à elle-même, les histoires auxquelles elle croit, il devient urgent de repenser et de réinstituer les fondements intellectuels et moraux du progrès et de réaffirmer les valeurs humanistes qui devraient inspirer les attitudes, les comportements et les actions susceptibles de garantir la paix et la prospérité partagée par le biais du dialogue et de la libre circulation des idées. Parce que la mondialisation symbolise à la fois la fin des distances physiques et la prise de conscience de l’importance considérable des distances culturelles, il convient de tenir compte des liens entre la diversité culturelle, le dialogue, le développement, la sécurité et la paix. 

L’éducation à la tolérance, la lutte contre le racisme, la connaissance et la reconnaissance des cultures étaient une priorité afin de comprendre l’expérience humaine dans sa totale diversité, dans sa  singularité tout comme dans son universalité concrète.

Quand tout circule, chacun a besoin de racines. Plus la sphère du mondialisé s’accroît, plus l’ampleur des différences à appréhender augmente. La civilisation moderne de demain sera une société de communication, de dialogue multiculturel et plurilinguistique,  car tout échange suppose le dialogue des civilisations, implique l’existence et le respect de l’Autre.

Dans ce contexte hétérogène, hybride, fragmenté, mondialisé, les concepts de l’identité (individuelle et collective) et des unités fondatrices de la culture (nation, classe, langue, identité sexuelle) appellent de multiples interrogations que l’œuvre littéraire ou artistique, lieu privilégié de contestation des formes et des évidences, fascinée par ces transformations,  problématise et contribue à créer de nouvelles figures du sujet et de l’espace culturel. La création littéraire ou artistique est « ce qui est capable de transformer une revendication d’identité en une expérience d’altérité », en mettant au jour un monde humanisé, civilisé, respectueux de la multitude des habitats et des cultures. Son pari pour l’avenir est de dire qu’il nous faut cultiver cet héritage. Réactiver l’esprit de la pensée senghorienne, ce n’est pas s’enfermer dans une prétendue identité, mais relancer le dialogue des cultures. Quelque chose comme la joie de faire de la musique et de danser ensemble. L’expression « ballet diplomatique » prend alors un tout autre sens. Les mécanismes émotionnels construisent un « rapport de peuple à peuple » et créent donc des horizons de dialogue entre cultures, susceptibles de favoriser la négociation.

En quoi la pensée senghorienne est-elle source de lumière et d’inspiration pour notre présent ?

L’objectif de ce numéro d’Éthiopiques est de problématiser et de clarifier conceptuellement la notion de dialogue des cultures, de mettre sa genèse en perspective, soumettre sa réalisation à l’examen critique et clarifier des questions de fond inhérentes au projet lui-même. Il importe d’étudier, au croisement des champs disciplinaires, les assises théoriques, les variations de signification, les débats que cette thématique a suscités dans le champ de la pensée et ailleurs, ainsi que ses traductions concrètes dans l’histoire. Il s’agira en effet de saisir les enjeux actuels qui sont au fondement du dialogue des cultures, entendu dans ses registres les plus étendus et depuis des manifestations qui font appel aux manières de dire, d’imaginer et d’expérimenter des formes de vie basées sur la reconnaissance mutuelle et la coopération ,dans le but  de se penser à coté et avec les autres.

Afin d’interroger et de proposer un état des lieux du dialogue des cultures, en cet âge de la mondialisation, (avec ses problèmes de recomposition et de coexistence des identités), il convient d’aborder le dialogue des cultures comme un objectif, comme un objet en constitution et d’interroger les démarches et les notions qui sont mobilisées, afin d’en saisir les enjeux contemporains,  à partir de différents regards disciplinaires.

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Axes d’analyse

1) Comment concevoir le dialogue entre les cultures ?

2) Quelles sont les formes narratives, lyriques ou dramatiques dans lesquelles s’exprime le dialogue des cultures.

3) Comment par l’œuvre d’art ou l’œuvre artistique promouvoir et diffuser les valeurs, les attitudes, et les comportements propices au dialogue, à la non-violence et au rapprochement des cultures ?

4) Quelles stratégies littéraires ou artistiques pour promouvoir une connaissance mutuelle de la diversité culturelle, ethnique, linguistique et religieuse, construire un cadre de valeurs communes, renforcer l'éducation de qualité et le développement de compétences interculturelles et favoriser le dialogue au service de la paix mondiale ?

5) Comment se dit, se pense le dialogue des cultures dans différentes langues et différentes civilisations ? Quelles sont les notions mobilisées permettant de mieux mettre en lumière les apports et les limites heuristiques du concept de « dialogue des cultures » ? À quoi le dialogue des cultures est-il associé ou renvoie-t-il ? Quelles notions à l’instar de la laïcité, la tolérance, l’hospitalité, l’interculturalité et bien d’autres sont utilisées pour penser le dialogue des cultures ?  Comment enfin s’actualise le dialogue des cultures dans différentes pratiques discursives (médiatiques, politiques, religieuses, savantes…) ?

6) Comment renforcer la paix et la non-violence par le biais de l'éducation formelle et non formelle afin de développer des compétences interculturelles comme l'empathie, la solidarité et l'hospitalité tenant compte de la diversité des sociétés contemporaines dans un dialogue actif, honnête et durable ?

7) Quelles réflexions déployer pour analyser les relations entre des univers mentaux, culturels, sociaux et politiques qui jusqu’à présent étaient séparés afin de repenser l’universalisme à l’heure des identités et à l’aune du dialogue des cultures ?

8) A quelles conditions des cultures initialement étrangères l’une à l’autre peuvent elles se comprendre, s’entendre, sans chercher à réduire illusoirement leur invincible écart ? Comment, alors faire jouer la catégorie de l’universel ?

9) Comment assurer une fonction de veille qui mette en évidence le rôle joué par la culture dans des situations d’urgence, de conflit ou de post-conflit, comme instance de réconciliation par le biais notamment du patrimoine culturel, et comme espace de rencontres ? Comment promouvoir le patrimoine et la créativité contemporaine comme outils solides pour développer des relations harmonieuses par le dialogue ?

10) Comment exploiter les médias et les technologies de l'information et de la communication pour promouvoir la paix, la non-violence, la tolérance et le dialogue interculturel ?

11) Comment renforcer le rôle de l'éducation, des sciences, de la culture, de la communication et de l'information afin de créer des sociétés du savoir durables et intégratrices dans le monde, et donner une place fondamentale au dialogue et aux échanges, tant pour le développement culturel que pour la construction d’une identité plurielle afin de protéger à la fois la diversité et la cohésion sociale, et de gérer les tensions entre ces deux éléments ? Quels principes pour un renouvellement du rôle de la diplomatie culturelle ?

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Les propositions qui doivent respecter scrupuleusement le protocole ci-joint seront envoyées jusqu’au 30 avril 2021 à senghorf@orange.sn

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Revue Éthiopiques

Protocole de rédaction de l’article

Veuillez rédiger votre article en respectant scrupuleusement le protocole de rédaction suivant.

1. Présentation du manuscrit

Le texte doit être lisible et uniforme dans la présentation, écrit en format Word, interligne 1,5, en police Time 12, et comporter entre 25000 et 30000 maximum espaces compris. Le texte doit être entièrement paginé en bas au centre. Utiliser l’option pagination automatique. doit aussi être entièrement justifié, y compris les notes en bas de page. Sur la première page, ne mettre que le nom, votre institution d’attache, le titre de l’article, un résumé de 5 à 10 lignes maximum et 5 mots-clés, et une brève notice biobibliographique..  Pour les besoins de l’anonymat en vue de l’évaluation de l’article, le texte commence à la 2e page précédé du titre. Le manuscrit ne doit pas avoir plus de 4 titres et intertitres. Les mettre en gras. Si le texte comporte des photos ou toute autre illustration graphique, les insérer en haute résolution ou les envoyer dans un fichier image à part en les numérotant par ordre croissant (photo 1, photo 2 ; illustration 1, illustration 2, etc.). Mettre le nom complet d’une association, d’un organisme ou d’une institution à la première notation, suivie de son acronyme entre parenthèses. Utiliser ensuite uniquement l’acronyme aux occurrences suivantes. Exemple : l’Association des Écrivains du Sénégal (AES).    

2. Insertion des citations

a) Mettre toutes les citations de plus de 4 lignes en retrait d’1 cm à gauche et à droite, sans interligne et sans guillemets. Utiliser l’option automatique de réduction des marges pour cela. Mettre ensuite entre parenthèses à la fin de la citation le nom de l’auteur, l’année de publication du texte et la page de l’extrait (exemple : Senghor, 1948, p.18).

b) Toutes les autres citations de moins de 4 lignes doivent être directement insérées entre guillemets dans le texte et suivies, entre parenthèses, du nom de l’auteur, l’année de publication du texte, la page de l’extrait (exemple : Kesteloot, 2006, p.32).

Les références complètes des textes et des articles cités seront mises dans la bibliographie finale.

c) Mettre toujours la ponctuation (points, virgules, points-virgules) après la parenthèse, l’appel de note ou le guillemet fermant. Ne pas laisser de guillemet orphelin en fin de ligne. Utiliser pour cela l’option « espace insécable ».  

3. Notes de bas de page, bibliographie et webographie  

a) Ne mettre en notes en bas de page que les notes explicatives (précisions de l’auteur de l’article, extensions d’une définition théorique, extraits d’entrevues, extraits supplémentaires, etc.). Éviter de mettre en notes en bas de page des mentions comme « Ibid + page », une simple référence à un livre, etc. Utiliser votre système automatique d’appel de notes suivies et de traitement de texte.

b) Mettre en fin d’article la bibliographie finale composée de la liste des ouvrages et articles uniquement cités, avec leurs références complètes. Mettre en italique les ouvrages et les titres de revues et autres périodiques, et mettre entre guillemets les articles ou entretiens selon les modèles suivants :

SENGHOR Léopold Sédar, Œuvre poétique, Paris, Seuil, 2006 [1990].  

GADJIGO Samba et NIANG Sada (dir.), Présence francophone, n°71 « Ousmane Sembène cinéaste », 2008.  

SEMUJANGA Josias, « La mémoire transculturelle comme fondement du sujet africain chez Mudimbe et Ngal », Tangence, n°75, 2004, pp.15-39.     

DIOUF Mbaye, « La philosophie senghorienne du dialogue interreligieux », dans Pierre Halen et Florence Paravy (dir.), Littératures africaines et spiritualité, Bordeaux, Presses Universitaires de Bordeaux, coll. « Littératures des Afriques » 2, pp.181-198, 2016.  

c) Dans le cas d’une référence à un site Internet, veuillez indiquer entre crochets le lien URL complet et la dernière date de consultation. Mettre une webographie complète à la suite de la bibliographie finale.

Exemple : http://ethiopiques.refer.sn/spip.php?article8 [consulté le 25 juillet 2019].    

Pour toute question, s’adresser à : senghorf@orange.sn

NB : Tout texte non conforme à ce protocole sera retourné à son auteur.