Essai
Nouvelle parution
Des romans de tradition haïtienne. Sur un récit tragique

Des romans de tradition haïtienne. Sur un récit tragique

Publié le par Alexandre Gefen (Source : Jean Jonassaint)

Présentation envoyée par l'auteur :

JEAN JONASSAINT,  Des romans de tradition haïtienne. Sur un récit tragique
Paris et Montréal, L'Harmattan (www.editions-harmattan.fr/) et Cidihca (www.cidihca.com ), 2002, 369 p. (avec index des noms et bibliographie). 27 Euro (XX $Can) ISBN 2-7475

Un siècle après la publication à Paris en 1901 du premier roman que la critique considère comme vraiment haïtien, Thémistocle-Épaminondas Labasterre de Frédéric Marcelin (1848-1917), sous-titré «petit récit haïtien», les éditions L'Harmattan (Paris) et du Cidihca (Montréal) sont fières de proposer au public une étude fondatrice de ce genre romanesque haïtien dont les récurrents et transhistoriques contre-exemplaires récits de pertes fatales ne sont pas sans rappeler la tragique histoire de ce pays même d'Haïti, notamment le récit populaire de l'assassinat du père fondateur, Jean-Jacques Dessalines, au Pont-Rouge, le 17 octobre 1806.
Cet imposant ouvrage de près de 400 pages est composé de deux livres.
Le premier, dans une perspective comparatiste notamment avec la tragédie grecque, le roman antillais et l'oraliture haïtienne, est une étude systématique d'un des tout premiers et plus importants corpus francophones d'Amérique, les romans de tradition haïtienne (1901-1961) qui se démarquent nettement des romans de la modernité haïtienne des Charles, Chauvet, Depestre, Danticat, Frankétienne, Laferrière, Ollivier, Trouillot; ou d'autres corpus francophones d'hier ou d'aujourd'hui, comme les romans antillais des Glissant et Zobel.
Le second est une anthologie raisonnée de ces uvres pour le bonheur de lire ou de relire quelque fabuleux récits du siècle dernier des Alexis, Cinéas, Hibbert, Innocent, Lespès, Lhérisson, Marcelin, Roumain, et Thoby-Marcelin qui sont des romanciers francophones les plus novateurs de la première moitié du XXe siècle.
Commentant ce travail inédit couvrant plus d'un siècle et d'une problématique littéraires de l'Antiquité gréco-latine au XXe siècle caraïbéen, de la théorie des genres à la sémiologie, à la fois «essai de méthode» et «étude critique», Henri Mitterand, écrit: «J'ai admiré à la fois l'érudition de Jonassaint (qui montre d'ailleurs l'extraordinaire richesse de la littérature haïtienne), et son aisance à exploiter les modèles d'analyse offerts par la critique moderne.»

Jean Jonassaint enseigne actuellement les littératures francophones au département d'Études Romanes de Duke University (www.duke.edu/web/romance/), et est membre des comités de rédaction des revues Études francophones (www.ucs.louisiana.edu/cief/edit.html) et Nepantla: Views from South (www.duke.edu/web/las/Nepantla/). Il a été entre autres co-fondateur et directeur de la revue Dérives (1975-1987); co-fondateur, premier secrétaire du Grand Prix du Livre de Montréal (1988-1995); et a publié deux livres majeurs qui ont été chaleureusement accueillis par la critique: La Déchirure du (corps)texte et autres brèches (1984), Le Pouvoir des mots, les maux du pouvoir. Des romanciers haïtiens de lexil (1986).

Renseignements:
Mme Emmanuelle Moysan
Éditions LHarmattan
Téléphone: 01 40 46 79 14
Fax: 01 43 29 86 20
Email: harmat@worldnet.fr