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Des mouvements dans le cinéma mondial depuis La Nouvelle Vague

Des mouvements dans le cinéma mondial depuis La Nouvelle Vague

Publié le par Florian Pennanech (Source : MASECI)

Des mouvements dans le cinéma mondial depuis La Nouvelle Vague

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Qu'ils soient emblématiques d'une époque, codifiés, plus ou moins connus ou reconnus, les mouvements dans l'art n'en finissent pas de poser question. Ce colloque vise à observer sous quelles formes ils sont apparus dans le champ cinématographique mondial après la retombée du souffle de la Nouvelle Vague française. Des cinémas nationaux aux groupes à la marge, il s'agira de montrer comment un mouvement se met en marche, comment les tendances se dessinent et se structurent. Les études pourront se focaliser tant sur l’aspect esthétique des œuvres, que sur leurs modalités de production ou encore sur ce qui dans une démarche artistique peut faire front commun et participe ainsi à l’évolution même de l'art cinématographique. A titre d'exemple, la « génération chestidesiatniki » (URSS, années 60), le groupe Zanzibar (France, post-68), la société de production Diagonale (France, années 70), l'émergence du cinéma « beur » (France, début des années 80) ou encore le Dogme95 (Danemark, années 90).

Ainsi, les axes envisagés pour ce colloque pourraient être les suivants :

Les caractéristiques des mouvements au cinéma. Il s'agit davantage de théoriser la notion de « mouvement cinématographique » en le différenciant de notions voisines comme « courants» ou « écoles ». Les figures emblématiques des mouvements (acteurs, techniciens ou intrigues scénaristiques) contribuent aussi bien à l'identification et à la pérennité d'un mouvement qu'à son évanescence.

L'histoire des mouvements au cinéma : cet art connaît régulièrement des résurgences à l'intar du Réalisme ou du Néoréalisme. Un mouvement est-il dissociable de son contexte politique, historique et social ? Le mouvement s'inscrit dans la dynamique d'une période, mais dans quelle mesure société et mouvement s'auto-génèrent-ils ?

Enfin, un troisième axe abordera la position des cinéastes, leur implication au sein des mouvements ou au contraire leur marginalisation. La volonté ou le rejet des cinéastes à être (con)fondus dans un mouvement participe à la création de leurs œuvres. De plus, l'influence des mouvements cinématographiques chez les cinéastes contemporains est une approche en pleine expansion qui pose la question de l'héritage culturel et de l'évolution des mouvements artistiques en général. Face à une telle diversité, est-il possible de faire exister le singulier, l'auteurisme, le divers dans une homogénéité englobante ?

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Le colloque se tiendra les 30 et 31 mai 2013 à l'INHA (Paris). Il est organisé par le groupe de recherche MASECI « Modalités artistiques et stratégies économiques du cinéma indépendant » - Équipe d'accueil Esthétique, Sciences et Technologies du Cinéma et de l'Audiovisuel - Université Paris 8 – Vincennes St-Denis.

Les propositions de communication (300 à 500 mots, accompagnées de quelques lignes de présentation biographique) sont à envoyer avant le 1er mars à l'adresse suivante : maseci2013@gmail.com

Comité d'organisation : Serge Le Péron (PR), Eugénie Zvonkine (MCF), Emmanuel Dreux (MCF), Mélanie Forret (ATER), Emna Mrabet (ATER), Florence Chéron (ATER).

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  • Adresse :
    INHA