Des conditions de travail "indécentes", selon la FSU + enseignants non remplacés (revue de presse 23 et 24/09/09)
Ci-dessous:
- Articles et dépêches sur la situation générale dans les écoles, collèges et lycées.
- Revue de presse du 23 septembre (par villes, départements ou régions) sur le site Sauvons l'école publique.
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Education: des conditions de travail "indécentes", selon la FSU francilienne
AFP Jeudi 24 septembre 2009
La FSU Ile-de-France a appelé jeudi à une "grève unitaire pendant lapériode de vote du budget" 2010 à l'automne, pour dénoncer desconditions de travail des enseignants "indécentes", marquées par "uneexplosion des effectifs" dans les classes et une pénurie de remplaçants.
Jugeantplus largement que le service public est menacé, Pierre Marsaleix,coordonnateur de la fédération, a appelé lors de sa conférence derentrée à participer à la "consultation référendaire" sur l'avenir deLa Poste du 28 septembre au 3 octobre et à la journée d'action du 7octobre.
Dans l'enseignement, "quel que soitle niveau ou les métiers, les conditions de travail deviennent de plusen plus indécentes", a-t-il assuré.
Dans lesecondaire, "pour la première fois un 24 septembre, des élèvesparisiens n'ont pas de professeur de mathématiques ou de sport", arapporté Thierry Ananou, du Snes-Paris.
Encause selon lui, l'assouplissement de la carte scolaire, qui a entraînédes changements de répartition d'élèves, mais aussi des effectifs"sous-estimés par les inspecteurs d'académie lors de la préparation dela rentrée", pour des raisons budgétaires notamment.
Enraison des suppressions de postes, les académies ont aussi puisé dansles rangs des remplaçants pour "boucher les trous". Or leurs effectifsont été considérablement réduits, selon Marie-Damienne Odent, duSnes-Versailles: ils ont baissé de 10% dans cette académie, de 20% danscelle de Paris et de 10% à 15% dans celle de Créteil.
"Tousles remplaçants sont sur des classes. Donc il ne faut pas qu'il y aitde malade sinon le système va imploser", a dit François Cochin, duSNUipp-93.
Parallèlement, les suppressionsde postes entraînent des classes surchargées: "dans plus de la moitiédes sixièmes à Paris, les classes de 30 sont devenues la norme", selonM. Ananou.
Céline Potvin, du SNUipp-92, aévoqué des classes de maternelles de 30 enfants et estimé qu'"enSeine-et-Marne, il faudrait créer 250 postes".
Dépeignantdes conditions de travail dégradées, elle a cité le cas dans l'Essonned'un enseignant "Rased", spécialiste de la grande difficulté scolaire,affecté sur un secteur comptant une cinquantaine d'écoles primaires.
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"Un site pour recenser les enseignants non remplacés", par Damien Leloup, Le Monde, 24 septembre 2009
C'estune simple série de formulaires en ligne, sur le site de la Fédérationdes conseils de parents d'élèves (FCPE, classée à gauche). Baptisé "Ouyapacours",l'outil permet à tout internaute, parent ou élève, de signaler qu'unenseignant absent n'a pas été remplacé, en précisant l'établissementconcerné et la matière. Les données collectées ne sont en revanche paspubliées sur le site. "De plus en plus, nous constatons que les professeurs absents pour moins de quinze jours ou trois semaines ne sont plus remplacés", explique Jean-Jacques Hazan, le président de la FCPE. "Avecles récentes suppressions de postes, la situation a encore empiré.Nous, nous demandons que les enseignants absents soient remplacésimmédiatement. C'est un point essentiel pour les parents d'élèves."
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Ouyapacours en lutte pour remplacer les profs absents. Par Marie d Ornellas, Rue89, 25/09/2009
Sur toute sa scolarité, un enfant perdrait l'équivalent d'un an decours en absences de professeurs non remplacés, d'après l'Inspectiongénérale de l'Education nationale. Pour dénoncer cet état de fait,l'association de parents d'élèves FCPE a lancé mercredi le site Internet Ouyapacours. Qui pourrait bien réveiller la polémique sur les suppressions de postes d'enseignants.
Le principe est simple : les élèves ou leurs parents peuventsignaler les heures et jours de cours non assurés en raison del'absence de l'enseignant. Jean-Jacques Hazan, président de la FCPE,explique la démarche :
« Nous ne cherchons pas à fliquer les professeurs. Leursnoms ne sont d'ailleurs pas donnés sur le site. Ils ont le droit d'êtreen congés maladie. C'est normal. »
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L'école en mal de remplaçants, Laurent Mouloud, L'Humanité, 24 septembre 2009
Conséquence directe des suppressions de postes, le manque de profsremplaçants se fait cruellement sentir en cette rentrée. Les parentsd'élèves de la FCPE s'insurgent.
Sans surprise, malheureusement. Trois semaines après la rentrée desclasses, les parents d'élèves commencent à mesurer clairement lesconséquences des suppressions de postes dans l'éducation nationale. Etselon la FCPE, leur principale fédération, le tableau n'est guèreréjouissant. Chute de la scolarisation en maternelle, élèves sansétablissement, difficulté pour remplacer les profs absents… « On ne peut pas dire franchement que la rentrée a été "techniquement réussie" », a ironisé hier son président Jean-Jacques Hazan, en référence à l'analyse quelque peu optimiste du ministre Luc Chatel.
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AFP Mercredi 23 septembre 2009
Postes supprimés dans l'Education: "invisibles", mais pas sans conséquence, selon la FCPE
Beaucoup de suppressions de postes d'enseignants en cette rentrée ontété "invisibles" en terme de taux d'encadrement, mais ne sont pas sansconséquence sur les remplacements, la scolarisation des moins de troisans et le soutien, a déploré mercredi la fédération de parents FCPE.
"Leniveau des capacités de remplacement est arrivé à un point de nonretour" avec les milliers de postes de remplaçants supprimés et "commedes académies ne souhaitent pas faire la transparence sur les absencesnon remplacées, nous allons le faire nous-mêmes", a déclaréJean-Jacques Hazan, le président de la FCPE, lors de sa conférence depresse de rentrée.
Pourcela, la première fédération de parents a mis sur son site internet(www.fcpe.asso.fr) un outil de recensement des remplacements nonassurés, baptisé "Ouyapacours", que les parents sont appelés à utiliser.
"Leproblème, ce n'est pas que les enseignants soient malades ou enformation, c'est que le système de remplacements doit pouvoirfonctionner", a jugé M. Hazan, pour qui "on a amputé trop fort lescapacités de remplacement, mettant à mal la continuité du servicepublic".
Selon lui,dans certains départements, il n'y a déjà "plus du tout de remplaçants"pour certaines disciplines dans le secondaire.
Auchapitre des autres suppressions sans effet visible direct sur le tauxd'encadrement professeurs/élèves, la FCPE a pointé la baisse continuede la scolarisation en maternelle des enfants âgés de deux à trois ans.
"Lesacadémies ont programmé des milliers de suppressions d'effectifs"d'enfants de moins de trois ans en cette rentrée, a affirmé M. Hazan.
"Ornous réaffirmons que la place des moins de trois ans à l'école doitexister à partir du moment où les parents le demandent", a-t-il ajouté,en demandant au ministère la "transparence" sur les chiffres à ce sujet.
Enfin,la FCPE déplore la "suppression, de fait, d'un tiers des capacitésd'intervention" des réseaux d'aide spécialisés dans la lutte contrel'échec scolaire, dits "Rased". "Le maillage tel qu'il existait a étédéconstruit. Si le ministère n'y prend garde, il n'aura plus de réseaudu tout, non en terme de postes mais de fonctionnement etd'efficacité", a dit M. Hazan.
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Le Sgen-CFDT s'alarme du faible recrutement des enseignants documentalistes
AFP Jeudi 24 septembre 2009
Le syndicat d'enseignants Sgen-CFDT "tire la sonnette d'alarme" sur lesdifficultés des enseignants documentalistes et le faible recrutementdont ils font l'objet.
Le syndicat "alertesur une situation scandaleuse quant aux postes (192 postes aux concoursen 2009 pour 800 postes vacants), à l'exercice des missions et auxconditions de travail", dans un communiqué diffusé jeudi.
"Ledécalage entre l'affichage et la réalité" à ce sujet "estinsupportable", selon le Sgen-CFDT, qui affirme avoir saisi de laquestion le directeur général de l'enseignement scolaire du ministèrede l'Education nationale.
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Lire aussi la Revue de presse du 23 septembre (par villes, départements ou régions) sur le site Sauvons l'école
http://sauvons-lecole.over-blog.com/article-36440181.html