D. Wieser et P. Labarthe (éd.), Mémoire et oubli dans le lyrisme européen. Hommage à John E. Jackson.
Mémoire et oubli dans le lyrisme européen. Hommage à John E. Jackson.
Écrits réunis par Dagmar Wieser et Patrick Labarthe
Paris : Honoré Champion, coll. "Colloques, congrès et conférences. Époque moderne et contemporaine", 2008.
640 p.
EAN 9782745317933
En souscription jusqu'au 25 novembre 2008 : 75 €, au-delà : 100 €
Parution : 1er décembre 2008
Présentation de l'éditeur :
Ce recueil composé en hommage à John E. Jackson, professeur de Littérature française à l'Université de Berne, critique littéraire suisse de renommée européenne, convie le lecteur à une interrogation plurielle sur le lien de la poésie et de la mémoire. Les travaux d'une trentaine d'amis et de collègues font écho aux inflexions d'une pensée critique qui a choisi de se placer sous le signe du désarroi métaphysique qui affecte, depuis le romantisme, la conscience poétique. Dans leur diversité, les études monographiques ici présentes – de Shakespeare à Proust, de Baudelaire à Yves Bonnefoy, de Chateaubriand à Goethe et Jean Paul, de Rousseau à Laclos, de Mallarmé à Saint-John Perse, Montale, Michaux et Caillois… – retracent chacune la singularité d'un rapport à soi et à l'histoire ; elles montrent comment se transmue en poésie l'accablante teneur en négativité inscrite au coeur d'une « modernité » devenue synonyme du tragique.
Tables des matières
Claude Garache : Frontispice
Jacques Dupin : « Accolade »
Yves Bonnefoy : « La Pratique du négatif. Discours à la remise du Prix Kafka »
Avant-propos par Patrick Labarthe
Présentation du recueil par Dagmar Wieser
I. PREMIÈRE PARTIE :
SHAKESPEARE, BAUDELAIRE, PROUST, BONNEFOY
Pascale Aebischer : «"Violentes fins ont ces violentes délices" : les oxymores de Roméo et Juliette».
Anthony Mortimer : « Shakespeare's critique of calvinism : a new context for sonnet 94 ».
Stefano Agosti : « Remarques sur la figure de la comparaison dans la poésie baudelairienne ».
Pierre Brunel : « La Circé tyrannique aux dangereux parfums ».
Steve Murphy : « Dans le "désert de l'histoire" : la dimension politique du "Cygne" ».
Olivier Pot : « "Une Charogne" deBaudelaire : autopsies d'une rencontre ».
Daniel Sangsue : « Hantises baudelairiennes ».
Jean Starobinski : « Les rivières, les cloches et l'éveil de la nostalgie ».
Karlheinz Stierle : « Aliénation et poésie : “L'Héautontimorouménos” de Baudelaire ».
André Green : « Mémoire et oubli chez Marcel Proust ». Patrick Labarthe : « D'une chambre à l'autre : le haut-lieu de mémoire proustien ».
Dagmar Wieser : «Fantômes parisiens au Bal de têtes : Marcel Proust et le temps des romantiques».
Michèle Aquien : « Le langage "en rêve" d'Yves Bonnefoy : une lecture de Rue Traversière ».
Jean-Paul Avice : « Sur un poème déchiré d'Yves Bonnefoy ».
Dominique Combe : «La métaphysique des langues. Notes sur Yves Bonnefoy et Saint-John Perse».
II. SECONDE PARTIE :
« LE CORPS AMOUREUX »
Margaret Bridges : « Adressing the bed : towards a premodern poetics of lost love ».
Michel Delon : « Renversement, ironie et paradoxe. À propos d'une scène des Liaisons dangereuses ».
POÉSIE ET PEINTURE : L'OEIL, LA MAIN, LES MOTS
Oskar Bätschmann : « Anekdoten von Giovanni und Gentile Bellini : oral history in Gemälden.
Jean-Claude Mathieu : « La main passe… ».
Juan Rigoli : « Caillois, le lapidaire intime ».
Karl Kurtos : « "Les Ravagés" de Henri Michaux ».
« LA POÉSIE ET SON AUTRE »
Marc Bonhomme : « Les figures conflictuelles dans la poésie baroque ».
Wolfgang Pross : « Les désarrois de l'intellectuel moderne. Ludovico Antonio Muratori et le premier Discours de Jean-Jacques Rousseau ».
Marc Fumaroli : « Chateaubriand et Goethe ».
Bernard Böschenstein : «La floraison de l'infini sur les cendres de la finitude. Jean Paul : théoricien, romancier, poète».
Neil Forsyth : « Whistling past a graveyard : lyric poetry as tragedy ».
Jean Bollack : « Un sonnet, une poétique, (Mallarmé : « Le vierge, le vivace… ») ».
Stefano Prandi : « Montale e i "cocci aguzzi" della tradizione : lettura di Meriggiare ».
Michael Edwards : « Poésie et croyance ».
Georges Molinié : « Et la délectation ? »
LES PUBLICATIONS DE JOHN E. JACKSON