Essai
Nouvelle parution
Cymbalum mundi

Cymbalum mundi

Publié le par Marielle Macé

Cymbalum Mundi, (1537)

de Bonaventure Des Périers

Nouvelle édition chez Anacharsis, 2002, 15 .

Présentation de l'éditeur:

Dieu est mort, les églises chancellent, la nature s'éveille et la révolte gronde : telle semble être la conclusion des quatre dialogues " joyeux et facétieux " qui forment le Cymbalum mundi, publié, condamné et brûlé en 1537, non par l'inquisition d'une Sorbonne omnipotente, mais par la volonté d'un grand roi éclairé, François Ier. Discuté, excusé, anathématisé puis oublié, l'opuscule est devenu le jouet malmené d'une histoire d'interprétations contradictoires. On en a fait une plaisante satire du paganisme, une critique des usages du langage, un pamphlet sceptique, cynique ou épicurien, un testament anti-catholique, anti-évangélique ou antichrétien, la bible, enfin, de l'athéisme : Tintamarre du monde, que tout cela ! Cymbalum mundi. Qu'importent les anagrammes et les identifications ! Des Périers, armé de l'antique arsenal de la dialectique, attaque et met à bas l'autorité usurpée des possédants, pour affirmer les désirs palpitants de la vie libre. Pour que chacun pût lire aujourd'hui le Cymbalum mundi, il en fallait une adaptation en français moderne, qui suivît néanmoins scrupuleusement le texte de l'édition originale. La voici, révélant toute la saveur dramaturgique des dialogues dans une langue de haute volée. Avec son Bonaventure Desperiers de 1839, Charles Nodier donne le plus bel éloge de l'humaniste, qu'il place aussi haut que Rabelais et Marot. Adaptation en français moderne, préface, notes et dictionnaire du Cymbalum mundi par Laurent Calvié.