Actualité
Appels à contributions
Congrès 2011 : Ateliers de l'APFUCC

Congrès 2011 : Ateliers de l'APFUCC

Publié le par Marion Moreau (Source : Pascal Michelucci)

<!>Congrès 2011, Frédéricton (University of New Brunswick & St Thomas University), Canada

<!>Comme chaque année depuis 1958, l'Association des Professeur.e.s de français des Universités et Collèges canadiens (APFUCC) organise une conférence annuelle dans le cadre des rencontres canadiennes des sociétés savantes.

<!>Dates:
Du samedi 28 au mardi 31 mai 2011 inclus (quatre jours pour les rencontres de l'APFUCC)

Ateliers 2011:
L'APFUCC propose dix ateliers au Congrès 2011 (le détail apparaît ci-dessous):

Atelier 1 : Les écrits contemporains de femmes de l'Océan Indien et des Caraïbes (Atelier conjoint GRELCEF/ APFUCC)
Atelier 2 : Les grandes oubliées de l'histoire littéraire (XIXe et XXe siècles)
Atelier 3 : Pourquoi écrire ? Le réel, les idées et le soi chez J.M.G. Le Clézio
Atelier 4 : Femmes dans la ville : les personnages féminins et l'espace de la ville dans la littérature et dans les arts
Atelier 5 : Quelle histoire littéraire pour la Nouvelle-France?
Atelier 6 : Apprendre le FLS en action
Atelier 7 : Littérature populaire, littérature régionale, littérature nationale et réception critique en Acadie
Atelier 8: Roman et écriture fragmentaire
Atelier 9 : Le jeu d'échecs comme métaphore
Atelier 10: Communications libres


Pour proposer une communication:
Merci d'envoyer votre proposition de communication avant le 15 décembre 2010 par courriel simultanément à Dawn Cornelio à la direction du programme (dcorneli@uoguelph.ca) et au(x) responsables d'atelier (voir ci-dessous). Les responsables d'atelier transmettront leur avis à la direction des programmes avant l'examen des propositions (les soumissions acceptées le resteront, les propositions non acceptées seront proposées et examinées comme "Communications libres").

La proposition doit inclure le titre et le résumé (environ 250 mots) de la communication proposée, votre nom, votre adresse postale et votre affiliation, ainsi que le titre de l'atelier en vue duquel la proposition est formulée.

Il faut être (devenu) membre en règle de l'Association au moment de présenter la communication.

Atelier 1 : Les écrits contemporains de femmes de l'Océan Indien et des Caraïbes
Atelier conjoint GRELCEF/ APFUCC
Avec le XXe siècle, et surtout depuis les années 1980, la production littéraire au féminin connaît un remarquable essor dans divers pays de la Francophonie, y compris ceux de l'Océan Indien et des Caraïbes. Cet atelier vise à mettre en relation, dans une perspective comparative, certains écrits de femmes (par exemple Ananda Devi, Natacha Appanah, Shenaz Patel, Marie-Thérèse Humbert, Lindsay Collen, Michèle Rakotoson, Monique Agénor, Gisèle Pineau, Maryse Condé, Julienne Salvat, Suzanne Dracius, Nicole Cage-Florentiny, Fabienne Kanor, Paulette Poujol Oriol, Geneviève Gaillard-Vanté) représentatifs de cette période de production littéraire aux Antilles francophones et aux îles de l'Océan Indien. On sollicite des contributions qui abordent les questions suivantes, entre autres : Peut-on considérer que les écrits de femmes des îles présentent des particularités communes ? Quelles en seraient les préoccupations thématiques ou les tendances esthétiques ? Quels en seraient les apports ?
 Une sélection des communications présentées sera publiée dans le numéro 3 des Cahiers du Grelcef à paraître au printemps 2012.
Bien des approches sont possibles :
o  La prise en compte de l'Histoire, de la mémoire ou du lien social
o   Le récit de filiation
o   Les questions d'identité, de généalogie, d'ancestralité et d'héritage
o   La diaspora, l'exil, la migration
o   La créolité, la négritude, la coolitude
o  L'hétérolinguisme, les négociations sociolinguistiques

Responsables de l'atelier :
Rohini Bannerjee — rohini.bannerjee@smu.ca <rohini.bannerjee@smu.ca>
International Francophone Studies
Modern Languages & Classics
Saint Mary's University
Karin Schwerdtner — kschwerd@uwo.ca <kschwerd@uwo.ca>
Études françaises
Université Western Ontario

Atelier 2 : Les grandes oubliées de l'histoire littéraire (XIXe et XXe siècles)
Marguerite Audoux, Marie Bashkirtseff, Claude Cahun, Renée Dunan, Rosemonde Gérard, Gyp, Marie Krysinska, Marie Lenéru, Valentine de Saint-Point, Marcelle Tinayre, Jane de la Vaudère… La liste est longue des écrivaines généralement absentes des manuels d'histoire littéraire ou dont l'oeuvre n'a jamais, ou de façon très incomplète, été rééditée. Si, pour certaines, l'heure de gloire semble résolument affaire du passé (Anna de Noailles, Marthe Bibesco), d'autres doivent leur survie littéraire à de prestigieux contemporains auxquelles elles ont été liées, comme Louise Colet, dont le souvenir a subsisté grâce à la correspondance avec Flaubert. Certaines ont bien failli ne jamais trouver leur lectorat (Mireille Havet, Marcelle Sauvageot), alors que d'autres en ont retrouvé un de manière inespérée, telle Irène Némirovsky, lauréate du Renaudot à titre posthume.
 Cet atelier, qui trouve son point de départ dans l'histoire littéraire, demeure ouvert à une pluralité d'approches théoriques. Les participants devront, dans un premier temps, situer l'oeuvre de l'écrivaine du XIXe ou du XXe siècle qu'ils ont choisie (fût-elle romancière, poétesse, essayiste, dramaturge, etc.). Puis, ils pourront proposer une relecture de cette même oeuvre à partir d'une problématique et d'une méthodologie de leur choix, en veillant cependant à préciser pour quelles raisons, à leur avis, cette écrivaine a été injustement oubliée.

Responsable de l'atelier :
Patrick Bergeron — pberg@unb.ca
Département d'Études françaises
University of New Brunswick, Tilley Hall 235
Fredericton, NB
E3B 5A3
CANADA
Tél.: (506) 447-3247
Fax: (506) 453-3565

Atelier 3 : Pourquoi écrire ? Le réel, les idées et le soi chez J.M.G. Le Clézio
« Pourquoi écrire ? », interroge Le Clézio dans le discours de réception du prix Nobel de littérature 2008. « L'écrivain se veut témoin […], un témoin malgé lui, à son corps défendant ». Nous proposons de réfléchir à la capacité des textes lécleziens à s'inscrire dans leur temps et à le marquer : à retenir des événements significatifs et à agir en retour sur lui. Ce sera comprendre deux postures du témoignage : celle de l'observateur, qui investit l'écrivain et ses doubles – narrateur et personnage – du pouvoir du langage pour exprimer le réel, pour créer de la pensée, de la beauté, des images ; celle de l'acteur, qui relève d'une poétique de l'agir, de la possibilité du mouvement, dans l'espoir que les mots interviennent dans la réalité. Entre témoignage personnel et souci de la responsabilité civile, la question des sens de l'écriture sera abordée selon trois perspectives :
–     le réel – comment les récits de Le Clézio prennent-ils en charge le monde contemporain bouleversé par une série de crises ? ;
–     les idées – comment l'écrivain, confronté à différentes idées empruntées aux sciences humaines, engage-t-il un nouveau rapport au sens et déplace-t-il les marges conventionnelles des genres littéraires ? ;
–     le soi – comment à travers le vécu individuel, le récit leclézien prête-t-il voix aux urgences de l'histoire et au monde dans sa diversité ?
Les propositions de communication peuvent être pensées à partir de ces problématiques dans une analyse de texte, un essai plus théorique ou des études comparatives.

Responsable de l'atelier :
Adina Balint-Babos — adinabalintbabos@trentu.ca
Department of Modern Languages and Literatures
Trent University
1600 West Bank Drive
Peterborough, Ontario
K9J 7B8

Atelier 4 : Femmes dans la ville : les personnages féminins et l'espace de la ville dans la littérature et dans les arts
Cet atelier se propose d'analyser la manière dont les personnages féminins – tant littéraires qu'artistiques – se rapportent à un espace urbain conçu en tant que lieu de manifestation de la subjectivité et de l'identité féminines, et donc en tant que lieu d'émancipation et de liberté.
 De fait, les rapports entre les femmes et la ville sont depuis longtemps placés sous le signe de l'Autre. Plus précisément, pour investir l'espace urbain, les femmes doivent souvent se faire accompagner par des hommes, qui donnent ainsi de la légitimité à leur présence dans la ville. Au moment où elles commencent à affronter toutes seules l'espace citadin, ces rapports évoluent vers l'ambivalence. Ainsi, d'une part, la ville leur offre la possibilité de s'émanciper des contraintes traditionnelles, de se libérer et de se connaître, souvent à l'abri de l'anonymat. D'autre part, elle continue à rester le lieu de l'Autre, soit de l'homme, les femmes n'y tenant dans bien des cas qu'une position marginale. À présent, et du moins dans les cultures occidentales, cette ambivalence semble être dépassée. Les femmes sont libres d'investir l'espace de la ville, conçu à la fois en tant que lieu de manifestation d'une subjectivité et d'une liberté pleinement affirmées, et en tant que lieu du pouvoir.
 Mais qu'en est-il d'autres cultures, là où l'accès des femmes à la ville, et implicitement leur émancipation, sont fort problématiques ? Et de quelles manières est reflétée cette évolution dans les oeuvres littéraires et artistiques ? Quelles forma mentis s'expriment à travers le temps par le truchement de la relation entre l'espace de la ville et les personnages féminins ? Y aurait-il une typologie qu'on pourrait mettre en avant ?

Responsable de l'atelier :
Denisa-Adriana Oprea — keridda@hotmail.com
SNSPA
Bucarest, Roumanie

Atelier 5 : Quelle histoire littéraire pour la Nouvelle-France?
Dans cet atelier, nous aborderons le corpus des « écrits de la Nouvelle-France » (cf. Maurice Lemire), non pas sous l'angle habituel qui en fait une préhistoire de la littérature québécoise, mais bien comme des productions textuelles de l'Ancien Régime, considérées comme un patrimoine lettré colonial.
 Parmi les sujets proposés, les auteurs retenus sans grand enthousiasme par le canon littéraire québécois (Champlain, Sagard, Lahontan, Marie de l'Incarnation, les Relations des jésuites, etc.), mais aussi les nombreux problèmes relatifs aux circonstances particulières d'une littérature créée dans le contexte colonial des Amériques : ambiguïté d'appartenance, absence d'institutions, primauté de l'imprimé sur le manuscrit et des belles-lettres sur le concept anachronique de littérature.
 Ainsi, nous souhaitons enrichir nos réflexions sur le corpus à partir d'un questionnement théorique lié à l'objet même, en tenant compte des difficultés soulevées par l'inadéquation du modèle canonique de l'histoire littéraire nationale (XIXe siècle) à la situation coloniale qui prévaut dans les Amériques. Enfin, comment l'enseigner sans matériel pédagogique ?

Responsable de l'atelier :
Sébastien Côté — sebastien_cote@carleton.ca
Université Carleton

Atelier 6 : Apprendre le FLS en action
Depuis la méthodologie active on s'interroge sur la place de l'action et de l'activité dans l'apprentissage d'une langue étrangère (LE). Plusieurs méthodologies qui l'ont suivie, même si elles ne présentaient pas dans leur titre les mots « action », « actif/active » ou « activité », ont bel et bien montré que l'action de l'apprenant était au coeur de leurs fondements de base. De nos jours, depuis l'arrivée de la perspective actionnelle et du CECRL (Cadre Européen Commun de Référence pour les Langues, 2001), le mot « action » semble être, de manière tout à fait explicite, au coeur de la préoccupation de l'enseignement des langues. Dans le CECRL, on trouve sans arrêt les expressions acteur social, action, activité, ce qui témoigne du rôle majeur que l'« agir » occupe dans la perspective actionnelle.
 Dans cet atelier, nous nous intéresserons au rôle majeur de l'action, de l'activité et de l'agir en langue étrangère pour l'acquisition de cette langue. Nous avons donc pour but de rassembler des propositions de communication qui se basent sur cette réflexion et qui présentent des recherches, des stratégies et des questionnements à ce propos. Toutes les communications d'orientation théorique ou pratique sont les bienvenues et peuvent aborder un ou plusieurs thèmes qui montrent des formes d'action en LE, tels que :
·      La production orale
·      La production écrite
·      Les jeux et les activités ludiques
·      L'(inter)action en salle de classe
·      Les tâches et les projets

Responsable de l'atelier :
Eliane Lousada — elianelousada@uol.com.br
Département de Lettres Modernes
Faculté de Philosophie, Lettres et Sciences Humaines
Université de São Paulo

Atelier 7 : Littérature populaire, littérature régionale, littérature nationale et réception critique en Acadie
Dans le contexte d'une littérature en émergence comme l'est la littérature acadienne, le recours au récit écrit comme forme d'expression populaire est un phénomène relativement récent. Il en résulte la cohabitation de formes littéraires diverses dont certaines aspirent à une reconnaissance au-delà des frontières de l'Acadie et même à l'international, alors que d'autres répondent au besoin de raconter son histoire à son entourage. Comment concilier ces diverses formes de littérature dans le projet de constituer une littérature nationale ? La question de la place accordée à la littérature populaire soulève toute une série d'interrogations sur le phénomène littéraire dans les cultures minoritaires où le regard critique externe est particulièrement déterminant. C'est en effet la sanction extérieure des cultures plus prestigieuses dont dépend la culture minoritaire (en l'occurrence pour l'Acadie, le jugement du Québec et de la France) qui permettra la reconnaissance de l'existence d'une littérature nationale. Dans les cultures périphériques et minoritaires qui aspirent à une existence autre que folklorique, l'image de soi que l'on projette à l'extérieur est confrontée à l'image que le centre se fait de la périphérie. Comment chacun des types de littérature mentionnés participe-t-il à cette confrontation ? Cet atelier voudrait s'interroger de manière très large sur toutes les questions entourant les rapports entre littérature populaire, littérature régionale et littérature nationale et leur réception critique. On pourra aborder la question de manière théorique ou en situant une oeuvre par rapport à ces catégories en montrant comment elle s'y conforme ou comment elle les transcende. Les communications sur des auteurs en particulier, d'Antonine Maillet à Georgette LeBlanc, d'Herménégilde Chiasson à Serge Patrice Thibodeau, de France Daigle à Claude LeBouthillier, etc. sont les bienvenues. On pourra aussi aborder la question de genres perçus à priori comme plus populaires comme la bande dessinée ou la chanson. Les questions suivantes pourront servir de guide ou de stimulant à votre réflexion.
o   Comment peut-on définir la littérature populaire ?
o   Quelle distinction doit-on faire entre littérature populaire et littérature régionale ou régionaliste ?
o   Peut-on appliquer à la littérature populaire les mêmes critères de qualité que pour la littérature en général ?
o   Comment ces divers types de littérature gèrent-ils les contraintes génériques, la constitution de la langue littéraire, le recours aux stéréotypes ? Comment se situent-ils par rapport aux concepts d'urbanité et de ruralité ?
o   La littérature populaire s'adresse-t-elle au même public que la littérature en général ? Ces deux formes de littérature procèdent-elles du même projet, présentent-elles les mêmes aspirations, visent-elles de la même manière l'accès à un Panthéon ou du moins à un palmarès ?
o   Quelle est la place respective du référent régional dans la littérature populaire et dans la littérature en général ?
o   Les catégories de « sphère de production restreinte » et de « sphère de production élargie » proposées par Pierre Bourdieu sont elles applicables en Acadie ? À quelles conditions ? Moyennant quelles transformations ?
o   Quelle place la littérature populaire doit-elle occuper dans l'enseignement et la recherche universitaires ?
o   La réflexion sur la littérature populaire doit-elle être une des tâches prioritaires des départements de littérature ou des départements d'ethnologie ?
o   Comment les oeuvres se rattachent-elles à l'une ou l'autre de ces formes de littérature ? Comment s'en écartent-elles ?
o   Doit-on revoir les oppositions traditionnelles entre ces formes de littérature à la lumière du développement de phénomènes culturels de masse : cinéma, télévision, internet ?

Responsable de l'atelier :
Raoul Boudreau — raoul.boudreau@umoncton.ca

Atelier 8: Roman et écriture fragmentaire
L'oeuvre des modernistes tels qu'Édouard Dujardin, Marcel Proust, James Joyce ou Virginia Woolf inaugure un type de roman voué à la discontinuité et marque le point de départ d'une pratique qui envisage l'existence et la pensée humaines comme fragmentaires. Au lendemain de la Deuxième Guerre mondiale, la mise en cause des procédés du roman traditionnel s'aiguise lorsque nous entrons dans ce que Nathalie Sarraute a appelé « l'ère du soupçon ». Le roman totalisant, qui prétendait à la vérité, en faisant appel à des critères de continuité, de causalité et de chronologie, « a vu le temps cesser d'être ce courant rapide qui poussait en avant l'intrigue pour devenir une eau dormante au fond de laquelle s'élaborent de lentes et subtiles décompositions » (Sarraute : 80).
Maurice Blanchot parle de l'exigence fragmentaire en tant qu'esthétique nécessaire après la fin de l'humanisme et du logos (L'Entretien infini, 1969 ; L'Écriture du désastre, 1980) et radicalise la problématisation de la mimésis. Dans L'Entretien infini, le fragmentaire est lié à l'énonciation du Neutre. Ce dernier n'étant pas performatif, déstabilise la parole et la pensée : « Neutre sera l'acte littéraire qui n'est ni d'affirmation, ni de négation et (en un premier temps) libère le sens comme fantôme, hantise, simulacre de sens. » (448-9). Ni positive ni négative, hors de toute pensée dialectique, l'écriture fragmentaire permet le dis-cursus, qui s'oppose au discours dominant, mais aussi dialectique, et permet une parole toujours double, le plus souvent, paradoxale. L'Écriture du désastre, par le génitif au sens double de son titre, figure l'impossibilité de la représentation après les désastres du siècle qui vient de se conclure : il garde la trace du désastre historique et humaniste et suggère le désastre référentiel d'une écriture incapable d'affirmer une signification univoque.
Dans la remise en cause des notions de totalité et de causalité, comment l'écriture fragmentaire produit-elle du sens ? Quelle est la logique compositrice, quelles sont les stratégies textuelles des romans fragmentaires? Il n'y aurait-t-il que destruction ou il y a une sorte de recomposition à l'oeuvre ?
Les communications pourront porter sur tout enjeu, thème ou aspect concernant la fragmentation et la discontinuité dans l'écriture romanesque. Voici quelques suggestions :

-       Le traumatisme, la mémoire
-       La guerre, les ruines
-       La Shoah, Hiroshima
-       Le sida
-      La question de l'irreprésentable, l'indicible, l'inaudible, la question de l'illisibilité
-       Enjeux éthiques et esthétiques
-       Stratégies textuelles, aspects formels des romans fragmentaires
-       Problèmes de définition de fragment dans le roman
-       Le rôle du lecteur


Responsables de l'atelier :
Chiara Falangola (UBC) — falangolachiara@gmail.com
Molleen Shilliday (UBC) — molleen@interchange.ubc.ca

Atelier 9 : Le jeu d'échecs comme métaphore
Cet atelier multidisciplinaire porte sur la figure du jeu d'échecs dans les oeuvres d'art littéraires, cinématographiques ou visuelles. Parmi les possibilités multiples, nous proposons les pistes suivantes :
o  Les échecs comme figure de l'absolu (Bergman, Le septième sceau)
o  Les échecs comme métaphore de l'entreprise artistique (Diderot, Duchamp, etc.)
o  La théorie du jeu (Homo Ludens de Huizinga, par exemple)
o  Les échecs comme métaphore de la vie (Le film de Gilles Carle Jouer sa vie, par exemple)
Responsables de l'atelier :
Larry Steele — larry.steele@msvu.ca
Département de Langues modernes
Mount Saint Vincent University
Halifax, N-É
B3M 2J6
Tél : (902) 457-6113

Yves Vaillancourt — yves.vaillancourt@collegeahuntsic.qc.ca
Philosophie
Collège Ahuntsic
9155 St-Hubert, Montréal
Tél : (514) 389-5921, # 2891

Atelier 10: COMMUNICATIONS LIBRES
Responsable de l'atelier :
Dawn Cornelio — dcorneli@uoguelph.ca
School of Languages and Literatures
University of Guelph
Guelph, ON
N1G 2W1