Yves Ravey entre en littérature en 1989 avec La Table des singes (Gallimard), qui peint « la vie d’une auberge maussade dans une Autriche trop profonde ». Son roman La Fille de mon meilleur ami vient de paraître aux Editions de Minuit. La mère de l’écrivain est d’origine styrienne. L’histoire de l’Autriche, le passé de la famille maternelle, en effet, ne cessent de hanter ses textes. La tenue à Vienne de cette première manifestation d'envergure autour de l'écrivain s'est ainsi naturellement imposée.
Ravey a publié une quinzaine de romans ainsi que des pièces de théâtre et des petites formes. Le colloque a pour but d’initier la réflexion sur un écrivain français important, encore relativement peu étudié. Parallèlement aux interventions des chercheurs se dérouleront un entretien avec l’écrivain et une table ronde, à laquelle l'auteur participera, animée par Jean-Baptiste Harang (Libération). Le colloque sera précédé par la lecture bilingue du texte inédit « Ce qui manque au lexique ne peut être compté », par l’auteur, dans l’église construite par Otto Wagner à Steinhof. Yves Ravey sera présent durant les deux journées que durera le colloque.
Ce colloque a bénéficié de l'aide et du soutien de la ville de Vienne.
La version française du programme est disponible en suivant le lien indiqué.