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Le traducteur et son texte : Relations dialectiques, difficultés linguistiques et contexte socioculturel 

Le traducteur et son texte : Relations dialectiques, difficultés linguistiques et contexte socioculturel

Université Misr pour les sciences et la Technologie et les sciences

Faculté des langues et traduction

Département de Français

(adresse : au quartier El-Motamayez à 6 octobre, au Caire, en Egypte).

Colloque international (français-arabe)

Le traducteur et son texte :

(Relations dialectiques, difficultés linguistiques et contexte socioculturel – 8-9 avril 2013).

Thème de Réflexion :

                En raison de l’étendue et de l’enchevêtrement des réseaux de communication favorisant des dynamiques interculturelles et accélérant le rythme croissant de la mondialisation, la traduction doit faire face aux exigences d’un marché diversifié et plurilingue.

                Sachant que chaque langue a ses propres outils, la transmission du sens dans le cadre de la dimension interculturelle selon les différents dialectes et les différents registres de langues, peut susciter des problèmes pour le traducteur. Dans son livre « Les problèmes théoriques de la traduction » (1963), Georges Mounin avait montré jusqu’à quel point les langues peuvent poser des obstacles à la traduction.

                En voie de conséquence, le concept selon lequel la qualité des traductions est liée uniquement à la seule compétence linguistique du traducteur induit à une mauvaise qualité de traduction qui risque d’appauvrir la langue d’arrivée au lieu de l’enrichir. Cela s’explique par diverses raisons y compris l’écart entre la culture du texte source et celle du texte cible. C’est peut-être pourquoi au cours de ces dernières années, les traductologues s’intéressent de plus en plus aux problèmes dits « culturels ». Ce qui a été mis en relief par Danica Seleskovitch et Marianne Lederer auteurs de cette théorie : la traduction consiste à déverbaliser, après avoir compris, puis de reformuler ou réexprimer. « Il ne s’agit pas seulement de savoir quel mot placer dans la langue d’arrivée en correspondance à celui de la langue de départ, mais aussi et surtout de savoir comment faire passer au maximum le monde implicite que recouvre le langage de l’autre ». (Lederer, 1994 : 122).

                De son côté, Edmond Cary, l’un des fondateurs de la traductologie, définit sa typologie des textes à traduire dans Comment faut-il traduire ? en concluant que chaque genre a ses règles propres. Ce qui plus est la diversité des domaines de spécialités : sportif, scientifique, juridique, médical, technique … incite le chercheur à analyser le genre textuel dans l’opération traduisante.

 

 

                Asuman Plouhinee a également évoqué un sujet lié, plus ou moins, à notre thème : L’Éthique de l’interprète en milieu social, en disant « L’interprète intervient dans un contexte de proximité qui requiert une éthique et une décentration vis-à-vis des interlocuteurs en présence ». Par suite, Tethos peut suggérer plusieurs problématiques concernant la neutralité de l’interprète.

                Jean-René Ladmiral ne dira pas autre chose dans son article parlant « de la subjectivité du traducteur aux conceptualisations traductologiques – une esquisse épistémologique ».

 

Objectif :

                Depuis sa fondation en 2006, notre jeune département des langues et de traduction de l’Université MUST est conçu pour devenir un département reconnu comme institution d’enseignement, ayant les compétences et l’expérience requises dans le domaine du développement langagier et de la traduction.

                Notre mission consiste à former des étudiants capables de devenir des cadres d’élite sur le marché du travail dans les différents secteurs des organismes et des institutions égyptiennes d’une part, de l’autre de promouvoir la recherche académique en matière de langue et de traduction, contribuant ainsi à l’enrichissement de l’espace francophone sur le plan local et international grâce à la formation du traducteur et de l’interprète.

                Enfin instaurer un dialogue civilisationnel et culturel constants avec l’Autre à travers les différentes traductions et publications que nous élaborons et encourageons. Ne sommes-nous pas tous, enseignants, chercheurs, étudiants en traductologie les « passeurs du savoir ? ». en tant que tel, nous vous invitons donc avec plaisir à partager avec nous le même genre de réflexion dans l’espoir de mettre à jour, de trouver des réponses et de s’adonner ensemble à la passion de la découverte …

                Nous envisageons donc à cet effet de travailler sur les axes suivants :

I.             Le statut du traducteur et le genre de relations qu’il entretient avec le texte de départ, la problématique de l’opération traduisante (difficultés linguistiques et autres) .

II.            La notion de fidélité au texte : le traducteur invisible ?

III.           La traduction sur objectif de spécialité scientifique, professionnelle et technique (la communication spécialisés dans tous les secteurs.

IV.          La traduction dans le domaine des sciences humaines, transmission de sens, valeurs, interculturalité, différents dialectes et registres …

V.            La réception : les retombées culturelles ou civilisationnelles du texte d’arrivée : la traduction promoteur du dialogue ou constat d’échec ?

 

 

Conditions de participation et modalités de séjour :

                                Must invite donc tous les spécialistes, traducteurs, chercheurs et enseignants en traductologie à proposer leur communication dans l’un de ces axes. Les propositions de participation doivent parvenir sous forme de résumé (500 mots – bibliographie non comprise) ainsi qu’un CV le 1-9-2012. Elles sont à être adressées à la coordonnatrice Dina ABOUELEZZ, via mail dr.dinaga@yahoo.fr. La réponse des organisateurs sera envoyée entre le 1-11-2012 et le 1-12-2012.

                Les communications feront ultérieurement l’objet d’une publication des actes du colloque si elles sont retenues par le comité scientifique.

-              La participation depuis l’Étranger : cotisation de 300 dollars.

-              La participation en Égypte : cotisation de 500 L.E.

                                Pour plus d’informations : s’adresser à Mme Dina Abouelezz, coordinatrice de colloque.

-              L’Université MUST (Misr pour les sciences et la technologie) reçoit et prend à charge les participants des universités étrangères dès leur arrivée à l’aéroport du Caire à partir du 7 avril et jusqu’à leur départ le 10 avril : communications, repas, hébergement) mais décline toute responsabilité concernant le payement des billets d’avion.

-              Langues employées : le français – l’arabe.

-              Comité scientifique et technique :

                                Mme Prof. Gusine Gawdat

                                Mme Prof. Adjoint Dina Abouelezz

                                Mme Dr. Mona Labib

-              Comité administratif et organisationnel :

                                Mme Dr. Fatma Nasr

                                Dr. Oussama Abdel Guélil

                                Mme Nehal

 

  • Responsable :
    professeur Gusine GAWDAT
  • Adresse :
    Université Misr pour les sciences et la Technologie et les sciences Faculté des langues et traduction Département de Français (adresse : au quartier El-Motamayez à 6 octobre, au Caire, en Egypte