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Afriques transatlantiques. Circulations culturelles, frontières et dispersion (XVIIIe-XXIe s.)

Afriques transatlantiques. Circulations culturelles, frontières et dispersion (XVIIIe-XXIe s.)

Publié le par Université de Lausanne (Source : Aurélia Desplain)

Appel à communications – Colloque international

Afriques transatlantiques

Circulations culturelles, frontières et dispersion (XVIIIe-XXIe siècle)

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Université Paris Diderot  
15-16 novembre 2018

Organisation

Centre d’études en sciences sociales sur les mondes africains, américains et asiatiques (Université Paris Diderot), le Centre d’histoire culturelle des sociétés contemporaines (UVSQ, Paris-Saclay), l’Université Cheikh Anta Diop et l’Institut des Hautes Etudes de l’Amérique Latine (CREDA / Paris 3 Sorbonne-Nouvelle)
Dans le cadre du programme ANR / Fapesp Transatlantic Cultures

Transatlantic Cultures : un projet de recherche international

Le projet Transatlantic Cultures propose de mettre en œuvre une histoire culturelle connectée de l’espace atlantique grâce aux nouveaux outils et supports numériques. Lancé en 2015 par le Centre d’histoire culturelle des sociétés contemporaines (Paris-Saclay), le Centre de Recherche et de Documentation des Amériques (Université Sorbonne-Nouvelle Paris 3) et l’Université de São Paulo, ce projet rassemble aujourd’hui une équipe de 40 chercheurs, rattachés à 19 universités, en Europe, en Afrique et dans les Amériques. Il vise à la réalisation d’un Dictionnaire d’histoire culturelle transatlantique (XVIIIe-XXIe siècles) édité en ligne et en quatre langues (français, anglais, espagnol, portugais) : une plateforme numérique pour analyser les dynamiques de l’espace atlantique et comprendre son rôle dans le processus de mondialisation culturelle contemporain. Conçu au plus près de la recherche, cette encyclopédie entend développer une réflexion critique sur les circulations transatlantiques, mais également sur les processus d’identification et les frontières qui ont contribué à la formation et au renouvellement de grandes aires culturelles depuis le XVIIIe siècle. Nous espérons ainsi rompre avec les approches traditionnelles qui opposent un « centre » (européen ou nord-américain) à des « périphéries » culturelles (africaines, caribéennes ou latino-américaines) pour mieux mettre en valeur la pluralité et la polyphonie de l’espace Atlantique – Atlantique noir, Atlantique Sud, espace euro-latino-américain, carrefour caribéen, etc. [Gilroy, 1993 et 2010 ; Alencastro, 2015 ; Bystrom, 2018 ; Guerra, 2002 ; Dubesset, 2014]. Outre le croisement d’historiographies issues d’espaces académiques trop souvent cloisonnés, l’intégration équilibrée des acquis scientifiques existant sur les aires culturelles étudiées constitue l’un des principaux défis du projet et le premier enjeu de ce colloque.

La contribution des études africaines

Durant les années 1960-1970, les recherches consacrées au continent africain se sont principalement inscrites dans le domaine de l’étude des aires culturelles. Les travaux de Jean-François Bayart ont par la suite donné un certain écho aux approches cherchant à mieux saisir la colonisation et ses héritages par le biais de l’histoire des Africains eux-mêmes : l’histoire urbaine (Coquery-Vidrovitch, Dulucq, Goerg, etc.), celle des migrations intra-africaines (Harries, Gondola, Mandé, Gary-Tounkara, etc.) ou celle des rapports entre le politique et les sociétés civiles (Bernault, Boilley, Bancel, etc.) furent alors particulièrement bien représentées. Les approches centrées sur l’étude des productions culturelles et des identités livrèrent aussi des travaux de valeur (Lenoble-Bart, Goerg, Chrétien, etc.), mais avec une attention qui portait encore rarement à l’époque sur le transnational.

Depuis une quinzaine d’années, les recherches en études africaines ont connu en France un regain de dynamisme (Les études africaines en France. Un état des lieux, 2016) du fait de l’essor de certaines thématiques jusqu’ici relativement marginales (études sur le genre, histoire multi-scalaire des constructions identitaires, histoire des marges et marginalités en Afrique, histoire politique par le bas, etc.). Elles se sont ouvertes à de nouveaux questionnements dans le sillage des postcolonial studies qui, en éclairant la persistance des héritages culturels coloniaux sur les sociétés contemporaines [Saïd, 1978 ; Mbembe, 2000] et en interrogeant les situations d’exil, les imaginaires diasporiques et les identités hybrides de certains groupes dominés [Spivak, 1988 ; Bhabha, 1990], ont fait des circulations transnationales un enjeu majeur de leur réflexion [Gilroy, 1993] tout en cherchant parfois à replacer historiquement l’Afrique au cœur de l’espace Atlantique [Thornton, 1998]. Parallèlement, les études africaines se sont intéressées au Transnational turn [Iriye, 2004] qui a touché les sciences humaines et sociales depuis le milieu des années 2000. Très nette à l’étranger [Comaroff, 2011 ; Cooper, Stoler, 2013], cette ouverture est restée un peu plus timide en France malgré des travaux inspirés de la nouvelle histoire impériale britannique [Zuniga, 2007], portant sur les circulations des diasporas [Pétré-Grenouilleau, 2004 ; Chivallon, 2004] ou sur les relations entre l’Afrique et l’océan Indien [Nativel, Rajaonah, 2007]. Cette ouverture croissante s’est aussi traduite par l’organisation des 4èmes Rencontres des études africaines en France (REAF) sur le thème des Afriques cosmopolitiques (Paris, 2016), du colloque « Afrocentricités. Histoire, philosophie et pratiques sociales » (Paris 8, novembre 2017) ou encore de la journée d’études « Afrique et Amériques. Histoire, politique et indépendance » (Paris-Diderot, décembre 2017). Dans ce cadre, l’histoire des circulations culturelles connaît aujourd’hui un regain de dynamisme. Cette histoire a pu être abordée à partir des circulations internes qui s’inscrivent dans les cadres politiques et géographiques des royaumes, des empires ou des États coloniaux et postcoloniaux [Fall, 2017]. Mais elle concerne aussi la connectivité ancienne de l’Afrique avec d’autres continents, ainsi que la présence et le vécu des diasporas africaines hors du continent. L’étude de la traite africaine et des systèmes esclavagistes dans les Amériques est à l’origine de nombreux travaux sur les phénomènes d’appropriations et les métissages culturels, conçus à partir d’une approche matérielle [Ozer, 1998 ; Seck] ou d’une réflexion sur les constructions identitaires dans l’Atlantique noir [Gilroy, 1993] et dans l’Atlantique Sud [Boidin, 2011]. En 2002, l’atelier Sud-Sud organisé symboliquement dans la ville de Gorée s’est ainsi penché sur la construction atlantique des notions de race, d’identité noire et d’antiracisme à partir de l’évaluation critique des flux et des reflux, des ruptures et des influences réciproques entre les deux rives de l’Atlantique du XVe au XIXe siècle [Barry et al, 2010]. Des études ont également pris en compte les relations diplomatiques établies entre les pays africains et les pays d’obédience socialiste qui encadrèrent des programmes d’échanges culturels, notamment dans le cadre de la guerre froide [Djebbari 2015 ; Dorsch 2011]. Enfin, le renouveau des recherches sur les villes et leurs inter-connexions et connexions au monde à différentes époques a permis par un regard plus attentif sur les migrations, sur les circulations de œuvres d’art ou encore sur celles des artistes et des intellectuels [Malaquais, Khouri, 2016].

On l’aura compris : si les dialogues et porosités entre les études culturelles transatlantiques et les études africaines n’ont rien d’évident, ils sont cependant loin d’être inexistants comme l’attestent encore plusieurs recherches récentes sur l’éthiopisme [Bonacci, 2008], le panafricanisme [Boukari-Yabara, 2014], les circulations intellectuelles [Mangeon, 2010 ; Renault, 2016], les échanges dans l’Atlantique Sud [Cunin, 2015 ; Luiz Felipe Alencastro, 2015] ou la place des Afriques dans le monde [Dramé, 2017]. Comment penser les relations entre productions artistiques, politiques publiques et identités sociales ? Comment les échanges Nord-Sud se sont combinés, parfois de longue date, avec des échanges Sud-Sud, engageant de nombreux acteurs aux logiques propres ? Telles étaient également les questions posées lors de la journée d’études « Villes et circulations culturelles en Afrique subsaharienne XX-XXIe. Acteurs, modalités, impacts » organisée à l’Université Paris Diderot en novembre 2016 au terme d’un séminaire de deux ans à l’INALCO.

Temporalités, acteurs et formes de l’échange culturel

Le colloque « Afriques transatlantiques » permettra d’interroger plus en profondeur les rapprochements possibles entre les études culturelles transnationales et les études africaines tout en resserrant la focale sur les études transatlantiques autour de trois axes problématiques centraux.

1/ Il s’agira d’abord de mieux cerner les apports des études africaines à la compréhension et à la connaissance des circulations transatlantiques. Quels sont, depuis la fin du XVIIIe siècle, les natures, les modalités et les contextes de la contribution des sociétés africaines à l’émergence d’un espace relationnel transatlantique ? Comment les études africaines, dans leur diversité disciplinaire et géographique, ont-elles abordé les circulations transatlantiques et que peuvent-elles nous apprendre sur ces circulations ? Comment ces apports peuvent-ils enrichir, interroger ou remettre en cause certains des acquis actuels du projet Transatlantic Cultures en termes, par exemple, de périodisation des dynamiques culturelles transatlantiques ou de marginalisation apparente du continent africain ?

2/ Réciproquement, en quoi le prisme transatlantique, si prégnant pour l’époque moderne, peut-il s’avérer utile ou stimulant pour la génération actuelle de chercheurs qui travaille sur l’histoire du continent ou sur ses dynamiques culturelles contemporaines ? L’identification de certains canaux, de certains acteurs, de certains réseaux entre l’Afrique et les Amériques ne peut-elle pas, pour la période la plus récente aussi, permettre de décentrer la focale de la colonisation, de l’étude des relations avec les (ex)-métropoles et des questionnements autour de l’impérialisme, de ses formes et de ses effets ?

3/ D’un point de vue plus épistémologique, quels sont les dialogues possibles et les points de tension entre les études africaines, les postcolonial studies et les études culturelles transnationales ? Les Transtlantic studies peuvent-elles constituer un socle intéressant pour expérimenter de nouveaux jeux d’échelles entre circulations transnationales, régionales, nationales ou locales ? Existe-t-il des freins – méthodologiques, épistémologiques, institutionnels – à l’appropriation des perspectives transatlantiques par les chercheurs en études africaines et réciproquement aux apports des études africaines aux perspectives transatlantiques ?
Ce triple questionnement sera décliné à partir d’études de cas précises portant sur des savoirs, des pratiques et des objets culturels ayant circulé dans l’espace atlantique ou étant nés des échanges entre les trois continents. Tous les grands domaines des études culturelles seront abordés, sans exclusive : culture visuelle, littérature, musique, spectacle vivant, architecture, sport, religion, savoirs scientifiques, politiques culturelles, éducation, médias, alimentation, voyage, etc.

Les communications pourront présenter un travail de recherche original ou revisiter des travaux plus anciens sur l’Afrique dans une perspective transatlantique à la lumière des questionnements proposés. De nombreuses thématiques sont possibles :
– Archives, historiographies et méthodologie
– Esclavages et identités contemporaines
– Imaginaires, exils et diaspora
– Cultures matérielles transatlantiques
– Circulations religieuses, sportives, artistiques et médiatiques
– Circulations mémorielles et patrimoniales, etc.

État des lieux des connaissances actuelles, décloisonnement disciplinaire et ouverture de perspectives nouvelles, telles sont donc les attentes des organisateurs de ce colloque dont l’hypothèse est bien que la richesse de l’histoire africaine devrait enrichir les connaissances sur les circulations transatlantiques quand la perspective transatlantique pourrait réciproquement venir féconder les questionnements portés par les études africaines. Les Afriques seront donc placées durant ces deux jours au cœur de questionnements plus globaux portés par des spécialistes en étude africaines, mais aussi par des chercheurs spécialistes des autres aires culturelles ou des circulations transnationales. A l’heure où certains penseurs africains cherchent à écrire « l’Afrique-monde » et à poser les bases d’une forme de centralité africaine dans les discours produits sur le monde à venir (F. Sarr, A. Mbembe, 2017 ; A. Mabanckou, 2017), gageons que ce colloque confirmera le rôle de moteur, d’inspirateur ou de relais joué, au passé et au présent, par les acteurs africains dans les dynamiques culturelles internationales.

Les propositions de communication (300 mots maximum) ainsi qu’une présentation de l’auteur (100 mots maximum) doivent être envoyées avant le 10 juillet 2018 à l’adresse suivante : afriquestransatlantiques@gmail.com
Les langues du colloque sont l’anglais, le français, l’espagnol et le portugais

Bibliographie indicative

Agudelo Carlos, Boidin Caroline, Sansone Livio (dir.), Autour de l’Atlantique noir. Une polyphonie de perspectives, Paris, IHEAL, 2009.

Alencastro Luiz Felipe (de), The South Atlantic. Past and Present, Dartmouth, Tagus Press, 2015

Bhabha Homi K, Les Lieux de la culture. Une théorie postcoloniale, Paris, Payot, 2007 |1994]

Bancel Nicolas, « Que faire des postcolonial studies ? Vertus et déraisons de l’accueil critique des postcolonial studies en France », Vingtième Siècle. Revue d’histoire, vol. 115, no. 3, 2012, pp. 129-147.

Barry Boubacar, Sansone Livio, Soumonni, Élisée (dir.), La construction transatlantique d’identités noires. Entre Afrique et Amériques, Paris, Karthala-Séphis, 2010.

Boidin Capucine, Guerre et métissage au Paraguay (2001-1767), Rennes, PUR, 2011.

Bonacci Giulia, Exodus ! L’histoire du retour des Rastafariens en Éthiopie, Paris, Scali, 2007.

Boukari-Yabara Amzat, Africa unite ! Une histoire du panafricanisme, Paris, La Découverte, 2014.

Chivallon Christine, La diaspora noire des Amériques. Expériences et théories à partir de la Caraïbe, Paris, CNRS Éditions, 2004.

Comaroff John & Comaroff Jean., Theory from the South: Or, How Euro-America is Evolving Toward Africa, Colorado, Boulder Paradigm Publishers, 2011.

Cooper Frederick, Stoler Ann-Laura, Repenser le colonialisme, Paris, Payot, 2013 (1997).

Coquery-Vidrovitch Catherine, Enjeux politiques de l’histoire coloniale, Marseille, Agone, 2009.

Cunin Elisabeth, « S’approprier l’altérité. Musique afro-caribéenne dans l’État de Quintana Roo, Mexique », Cahiers d’études africaines, vol. 216, no. 4, 2014, pp. 889-917.

Diouf, Mamadou. « Les postcolonial studies et leur réception dans le champ académique en France », Ruptures postcoloniales. Les nouveaux visages de la société française, Paris, La Découverte, 2010, pp. 149-158.

Djebbari Elina, « Guerre froide, jeux politiques et circulations musicales entre Cuba et l’Afrique de l’Ouest. Las Maravillas de Mali à Cuba et la Orquesta Aragón en Afrique », Afrique contemporaine, n° 254, 2015, pp. 21-36.

Dorsch Hauke, “Black or Red Atlantic? — Mozambican Students in Cuba and their Reintegration at Home”, Zeitschrift für Ethnologie, Bd. 136, H. 2, 2011, pp. 289-309.

Dramé Patrick, L’Afrique postcoloniale en quête d’intégration : s’unir pour survivre et renaître, Montréal, Presses de l’Université de Montréal, 2017, 216 p.

Fall Mamadou, Les terroirs de la Sénégambie entre l’épée et le croissant : Xème-XXème siècles, Dakar, L’Harmattan, 2016.

Gilroy Paul, L’Atlantique noire. Modernité et double conscience, Paris, Amsterdam, 2017 (1993).

Gary-Tounkara D., Migrants soudanais/maliens et conscience ivoirienne. Les étrangers en Côte d’Ivoire (1903-1980), Paris, L’Harmattan, 2007, 343 p.

_________________, D. Nativel (dir.), L’Afrique des savoirs (XVIe-XXIe siècles). Acteurs, supports, stratégies, Paris, Karthala, 2012, 439 p.

Goerg Odile (dir.), Fêtes urbaines en Afrique : espaces, identités et pouvoirs, Paris, Karthala, 1999.

_______________, Fantômas sous les Tropiques : aller au cinéma en Afrique à l’époque coloniale, Vendémière, 2015.

Harries Patrick, Work, Culture and Identity: Migrant Labourers in Mozambique and South Africa c. 1860-1910, Portsmouth, Heinemann : Johannesburg, Witwatersrand University Press, Londres, J. Currey, 1994.

Iriyé Akira, « Culture and International History », in Hogan Michael J., Paterson Thomas J. (ed.), Explaining the History of American Foreign Relations, Cambridge, Cambridge University Press, 2004, pp. 241-256.

Mabanckou Alain (dir.), Penser et écrire l’Afrique aujourd’hui, Paris, Seuil, 2017.

Malaquais Dominique, Khouri Nicole (dir.), Afrique-Asie. Arts, espaces, pratiques, Rouen, PRUH, 2016.

Mangeon Anthony, La Pensée noire et l’Occident. De la bibliothèque coloniale à Barack Obama, Cabris, Sulliver, 2010.

Mbembe Achille, De la postcolonie. Essai sur l’imagination politique dans l’Afrique contemporaine. Paris, Karthala, 2000.

Mbembe Achille, Sarr Felwine (dir.), Ecrire l’Afrique monde, Paris, Philippe Rey, 2017.

M’Bokolo Elikia (dir.), L’Afrique entre l’Europe et l’Amérique : le rôle de l’Afrique dans la rencontre de deux mondes (1492-1992), Paris, Unesco, 1995.

Nativel Didier, Rajaonah Faranirina V. (dir.), Madagascar et l’Afrique : entre identité insulaire et appartenances historiques, Paris, Karthala, 2007.

Orser, C.E. Jr, «The archaeology of African Diaspora », Annual Review of Anthropology, vol 24, 1998, pp. 63-82.

Parry Benita (dir.), Postcolonial studies. A materialistic critique, London, Routledge, 2004.

Pétré-Grenouilleau Olivier, From slave trade to empire: European and the colonisation of Black Africa 1780s-1880s, London, Routledge, 2004.

Renault Mathieu, CLR James. La vie révolutionnaire d’un « Platon noir », Paris, La Découverte, 2016.

Saïd Edward, L’Orientalisme. L’Orient créé par l’Occident, Paris, Points, 2013 [1978].

Seck Ibrahima, « Du Jolibaa au Mississippi, le long voyage des gens du Komo. Essai d’interprétation de la genèse des Masking Black Indians de la Nouvelle Orléans ». A paraître dans Mande Studies.

Sibeud Emmanuelle, « Post-Colonial et Colonial Studies: enjeux et débats », Revue d’histoire moderne et contemporaine, vol. no51-4bis, no. 5, 2004, pp. 87-95.

Spivak Gayatri Chakravorty, Les Subalternes peuvent-elles parler ?, Paris, Amsterdam, 2009 |1988].

Thornton John, Africa and Africans in the Making of the Atlantic World, 1400–1800, Cambridge University Press, 1998

Zuniga Jean-Paul. « L’Histoire impériale à l’heure de l’« histoire globale ». Une perspective atlantique », Revue d’histoire moderne et contemporaine, vol. 54-4bis, no. 5, 2007, pp. 54-68.

Comité d’organisation

Olivier Compagnon (IHEAL / Univ. Paris 3), Elina Djebbari (King’s College London), Anaïs Fléchet (CHCSC / UVSQ), Didier Nativel (Cessma / Univ. Paris 7), François Robinet (CHCSC / UVSQ), Moustapha Sall (UCAD), Sokhna Sané (UCAD), Ibrahima Seck (UCAD), Odile Goerg (Cessma / Univ. Paris 7), Jean-Luc Martineau (Cessma/Inalco).

Comité scientifique

Luiz Felipe de Alencastro (Fundação Getúlio Vargas, São Paulo), Kali Argyriadis (IRD-URMIS), Gulia Bonacci (URMIS / CNRS), Kenneth Bilby (Smithsonian), Sílvio Marcus de Souza Correa (Universidade Federal de Santa Catarina), Mamadou Diouf (Columbia University), Toby Green (King’s College London), Nadia Yala Kisukidi (LLCP / Univ. Paris 8), J. Lorand Matory (Duke University), Faranirina Rajaonah (Cessma/Paris Diderot), Gabriela Pellegrino Soares (Université de São Paulo), Ibrahima Thioub (UCAD).

Ce colloque est organisé avec le soutien de: Université Paris Diderot, CESSMA (Centre d’études en sciences sociales sur les mondes africains, américains et asiatiques), CHCSC (Centre d'Histoire Culturelle des Sociétés Contemporaines), Université Cheikh Anta Diop, Institut des Hautes Etudes de l'Amérique Latine.

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Call for Papers – International conference Transatlantic Africas
Cultural Circulations, Borders and Dispersal
(18th-21st centuries)

Paris Diderot University
Novembre 15-16, 2018

Organization

Centre d’études en sciences sociales sur les mondes africains, américains et asiatiques (Paris Diderot University), the Centre d’histoire culturelle des sociétés contemporaines (UVSQ, Paris-Saclay), the Cheikh Anta Diop University and the Institut des Hautes Etudes de l’Amérique Latine (CREDA / Paris 3 Sorbonne-Nouvelle University)
In the frame of the research program « Transatlantic Cultures »

Transatlantic Cultures: an international research project

The project Transatlantic Cultures offers to implement a connected cultural history of the transatlantic space thanks to new digital tools and media. Launched in 2015 by the Centre for Cultural History of Contemporary Societies (UVSQ, Paris-Saclay), the Research and Documentation Centre of the Americas (University Sorbonne-Nouvelle Paris 3) and the University of São Paulo, this project brings together a team of 40 researchers, affiliated to 19 universities across Europe, Africa and the Americas. It aims at the creation of a Dictionary of Transatlantic Cultural History (18th-21st centuries) edited online in four languages (French, English, Spanish, Portuguese). It is imagined as a digital platform that analyses the dynamics of the Atlantic space in order to understand its role in the process of contemporary cultural globalisation. Conceived as closely as possible to the research, this encyclopaedia aims at developing a critical reflection on transatlantic circulations, as well as on the identification processes and borders that contributed to the formation and renewal of the main cultural areas from the 18th century onwards. We hope therefore to break with traditional approaches that oppose a “centre” (European or North-American) to cultural “peripheries” (African, Caribbean or Latin-American) to better highlight the plurality and polyphony of the Atlantic space – Black Atlantic, South Atlantic, Euro-Latin-American space, Caribbean crossroad, etc. [Gilroy 1993, 2010; Alencastro 2015; Bystrom 2018; Guerra 2002; Dubesset 2014]. In addition to the junction of historiographies arising from academic fields too often separated, the balanced integration of scientific achievements that exist on the studied cultural areas constitutes one of the main challenges of the project and of this conference in the first instance.

The contribution of African Studies

During the 1960s-1970s, research devoted to the African continent was included in the field of the cultural areas studies. Later on, Jean-François Bayart’s work has given a certain echo to the approaches aiming at a better understanding of colonisation and its legacies through the history of Africans themselves: urban history (Coquery-Vidrovitch, Dulucq, Goerg, etc.). ), intra-African migrations (Harries, Gondola, Mandé, Gary-Tounkara, etc.), and relations between the political and civil societies (Bernault, Boilley, Bancel, etc.) were then well represented. Approaches centered on the study of cultural productions and identities also provided valuable works (Lenoble-Bart, Goerg, Chrétien, etc.), yet the focus at that time was rarely on the transnational.
For the past fifteen years, research in African studies has experienced a renewed dynamism in France (Les études africaines en France. Un état des lieux [African Studies in France: A State of the Art], 2016) due to the rise of some previously relatively marginal themes (gender studies, multi-scalar history of identity constructions, history of margins and marginalities in Africa, political history from below, etc.). They have opened up new questions in the wake of the postcolonial studies. By illuminating the persistence of colonial cultural legacies on contemporary societies [Saïd 1978; Mbembe 2000] and by questioning the situations of exile, the diasporic imaginaries and the hybrid identities of certain dominated groups [Spivak 1988; Bhabha 1990], they have made the transnational circulations a major issue of their reflection [Gilroy 1993] while sometimes seeking to historically relocate Africa at the heart of the Atlantic space [Thornton 1998]. In parallel, African studies have been interested in the transnational turn [Iriye, 2004], which has been crucial in the human and social sciences since the mid-2000s. Though very clear abroad [Comaroff 2011; Cooper, Stoler 2013], this opening remained a bit more timid in France despite works inspired by the new British imperial history [Zuniga 2007], on the circulations of diasporas [Pétré-Grenouilleau 2004; Chivallon 2004] or relations between Africa and the Indian Ocean [Nativel, Rajaonah, 2007].
This increasing openness has also resulted in the organisation of the fourth French Meeting of African Studies (REAF) on the theme of ‘cosmopolitical’ Africas (Paris, 2016), the conference “Afrocentricités. History, philosophy and social practices” (Paris 8, November, 2017) or the study day “Africa and the Americas. History, politics and independence” (Paris-Diderot, December 2017). In this context, the history of cultural circulations is today experiencing a renewed dynamism. This history has been approached from internal circulations that fall within the political and geographical frameworks of kingdoms, empires or colonial and postcolonial states [Fall 2017]. But it also concerns the old connectivity of Africa with other continents, as well as the presence and experience of African diasporas outside the continent. The study of the African slave trade and slavery systems in the Americas is at the origin of many works on the phenomena of appropriations and cultural mestizaje, conceived from a material approach [Ozer 1998; Seck] or a reflection on the identity constructions in the Black Atlantic [Gilroy 1993] and in the South Atlantic [Boidin 2011]. In 2002, the South-South workshop, symbolically organised in the town of Gorée, focused on the Atlantic construction of notions such as race, black identity and anti-racism based on the critical assessment of ebbs and flows, ruptures and reciprocal influences between the two shores of the Atlantic from the fifteenth to the nineteenth centuries [Barry & al. 2010]. Studies have also taken into account the diplomatic relations established between African and socialist countries that implemented cultural exchange programs, particularly in the context of the Cold War [Djebbari 2015; Dorsch 2011]. Finally, the renewal of research on cities, their interconnections and connections to the world at different periods of time, has enabled a more attentive look at migrations, the circulations of artworks or even those of artists and intellectuals [Malaquais, Khouri 2016].
Let’s be clear: whereas the dialogues and porosities between transatlantic cultural studies and African studies are not that obvious, they are far from being non-existent, as several recent studies can attest: for instance on ethiopianism [Bonacci 2008], Pan-Africanism [Boukari-Yabara 2014], intellectual circulations [Mangeon 2010; Renault 2016], exchanges in the South Atlantic [Cunin 2015; Luiz Felipe Alencastro 2015] or the place of the Africas in the world [Dramé 2017]. How can we think about the relations between artistic productions, public policies and social identities? How have North-South exchanges combined, sometimes for a long time, with South-South exchanges, engaging many actors with their own logics? These were some of the questions raised during the study day “Cities and Cultural Circulations in Sub-Saharan Africa 20th-21st centuries. Actors, modalities, impact” organised at Paris Diderot University in November 2016 after a two-year seminar at INALCO.

Temporalities, actors and forms of cultural exchange

The conference Transatlantic Africas will allow to examine in greater depth the possible links between transnational cultural studies and African studies while tightening the focus on transatlantic studies around three central questions.
1/ First of all, the contribution of African studies to the understanding and knowledge of transatlantic circulations. What are, since the end of the 18th century, the features, modalities and contexts of the contribution of African societies to the emergence of a transatlantic relational space? How did African studies, in their disciplinary and geographical diversity, address the transatlantic circulations and what can they teach us about these circulations? How can these contributions enrich, question or challenge some of the current achievements of the Transatlantic Cultures project in terms, for instance, of periodisation of transatlantic cultural dynamics or apparent marginalisation of the African continent?
2/ Reciprocally, how can the transatlantic prism, so important for the modern era, be useful or stimulating for the current generation of researchers working on the history of the continent or its contemporary cultural dynamics? Can the identification of certain channels, actors, and networks between Africa and the Americas, for the most recent period as well, allow for decentering the focus on colonisation, the study of relations with the (ex)-metropolis and questions about imperialism, its forms and its effects?
3/ From a more epistemological perspective, what are the possible dialogues and points of tension between African studies, postcolonial studies and transnational cultural studies? Can Transtlantic Studies provide an interesting basis for experimenting with new sets of scales between transnational, regional, national or local circulations? Are there any obstacles –methodological, epistemological, institutional– to the appropriation of transatlantic perspectives by researchers in African studies and reciprocally to the contribution of African studies to transatlantic perspectives?

This triple questioning will be explored through precise case studies on forms of knowledge, practices and cultural objects that circulated in the Atlantic space or that arised from exchanges between the three continents. All major fields of cultural studies will be addressed, without exception: visual culture, literature, music, live performance, architecture, sport, religion, scientific knowledge, cultural policies, education, media, food, travel, etc. Papers may present original research or revisit former works on Africa from a transatlantic perspective in the light of the proposed questions. Many topics are possible:

– Archives, historiographies and methodologies
– Slavery and contemporary identities
– Imaginaries, exiles and diasporas
– Transatlantic material cultures
– Religious, sports, artistic and media circulations
– Memory and heritage circulations, etc.

State of the art of current knowledge, disciplinary decompartmentalisation and opening up of new perspectives, such are the expectations of the conference organisers whose assumption is indeed that the richness of African history should enrich the knowledge on transatlantic circulations while the transatlantic perspective could reciprocally come to fertilise the questions raised by African studies. During the 2-day conference, the Africas will therefore be placed at the core of more global questions brought by specialists in African studies, but also by researchers working on other cultural areas or transnational circulations. At a time when some African thinkers seek to write the “Africa-World” (L’Afrique-Monde) and to lay the foundations of an African centrality in the discourses produced on the world to come (Sarr, Mbembe 2017; Mabanckou 2017), this conference will surely confirm the crucial role of past and present inspiring, relay and driving forces played by African actors in the international cultural dynamics.

Paper proposals (maximum 300 words) including the presentation of the author (maximum 100 words) should be sent by the 10th of July to the following email address: afriquestransatlantiques@gmail.com
Official languages of the conference are English, French, Portuguese and Spanish

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Organizing Committee

Olivier Compagnon (IHEAL / Univ. Paris 3), Elina Djebbari (King’s College London), Anaïs Fléchet (CHCSC / UVSQ), Didier Nativel (Cessma / Univ. Paris 7), François Robinet (CHCSC / UVSQ), Moustapha Sall (UCAD), Sokhna Sané (UCAD), Ibrahima Seck (UCAD), Odile Goerg (Cessma / Univ. Paris 7), Jean-Luc Martineau (Cessma/Inalco).

Scientific Committee

Luiz Felipe de Alencastro (Fundação Getúlio Vargas, São Paulo), Kali Argyriadis (IRD-URMIS), Gulia Bonacci (URMIS / CNRS), Kenneth Bilby (Smithsonian), Sílvio Marcus de Souza Correa (Universidade Federal de Santa Catarina), Mamadou Diouf (Columbia University), Toby Green (King’s College London), Nadia Yala Kisukidi (LLCP / Univ. Paris 8), J. Lorand Matory (Duke University), Faranirina Rajaonah (Cessma/Paris Diderot), Gabriela Pellegrino Soares (Université de São Paulo), Ibrahima Thioub (UCAD).

References

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