Essai
Nouvelle parution
Ch. Mazouer, Le Théâtre français de l’âge classique. Tome III - L’arrière-saison

Ch. Mazouer, Le Théâtre français de l’âge classique. Tome III - L’arrière-saison

Publié le par Perrine Coudurier (Source : Editions Honoré Champion)

Référence bibliographique : Ch. Mazouer, Le Théâtre français de l’âge classique. Tome III - L’arrière-saison, Honoré Champion, collection "Dictionnaires et Références, 27", 2017.

 

Charles Mazouer, Le Théâtre français de l’âge classique. Tome III - L’arrière-saison

 

 

Paris : Honoré Champion, coll. "Dictionnaires et Références, 27", 2014.

560 p.

Prix : 90 EUR

Présentation de l'éditeur :

Ici s’achève, avec un dernier volume consacré au théâtre de la fin  du règne de Louis XIV, l’entreprise engagée il y a quinze années  d’écrire une histoire de l’ancien théâtre français, du Moyen Âge à  l’aube des Lumières.  Le présent ouvrage rend bien compte d’une arrière-saison –  surtout si on compare cette période, qui va de la création de la  Comédie-Française à la fin du siècle, avec la haute floraison du  classicisme des années 1660. C’est que la vie théâtrale est tributaire  alors d’un contexte historique, politique et idéologique bien peu  favorable. Néanmoins, pour la toute petite partie de la société  française qui se passionne pour le théâtre, les propositions de  spectacles demeurent, un peu paradoxalement, fort importantes, et  méritent une analyse précise.  Trois faits marquants ressortent de l’étude, qui la structurent. Le  théâtre scolaire, qui échappe aux foudres des rigoristes, prospère  chez les jésuites, tandis que Madame de Maintenon, à Saint-Cyr,  développe, à leur exemple, un théâtre éducatif – ce qui nous vaudra  les deux ultimes chefs-d’œuvre de Racine, Esther et Athalie.  Secondement, le plus impressionnant quand on se réfère à l’apogée  du classicisme, reste l’entrée en disgrâce du genre tragique, du grand  genre, malgré d’honorables dramaturges comme Campistron.  Troisièmement, aussi impressionnante à rebours, s’avère la véritable  explosion de la production comique, que l’ombre d’un Molière révéré  ne semble pas entraver. Les Dancourt, Regnard, Lesage peignent de  manière gaie, allègre, voire assez cynique, une société qui,  moralement, s’affaisse et se délite. Primauté de la comédie de mœurs.  Et il faut ajouter au crédit du genre comique le théâtre franco-italien  follement libre et follement drôle qu’inventa la troupe de l’Ancien  Théâtre Italien, chassée de Paris en 1697.  Finalement, ce sont donc encore les lumières d’un beau couchant! 

Charles Mazouer est professeur émérite à l’université Michel de  Montaigne-Bordeaux 3. Depuis ses premiers travaux, il s’attache à faire  connaître et à faire goûter l’ancien théâtre français, du Moyen Âge à la fin  de l’âge classique.

 

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