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Cadre et représentation dans la nouvelle européenne aux XXe et XXIe siècles

Cadre et représentation dans la nouvelle européenne aux XXe et XXIe siècles

Publié le par Marion Moreau (Source : Nathalie Vincent-Arnaud)

« Cadre et représentation dans la nouvelle européenne aux XXe et XXIe siècles»

Journée d’étude du Séminaire de l’IRPALL « Récits brefs et arts visuels en regard » 

Université de Toulouse 2 Le Mirail

 

La journée d’étude organisée le vendredi 1er juin 2012 dans le cadre du Séminaire « Récits brefs et arts visuels en regard » de l’Institut Pluridisciplinaire en Arts Lettres et Langues de l’Université de Toulouse 2 Le Mirail sera consacrée aux notions de « cadre » et de « cadrage », en lien avec la réflexion intersémiotique menée par ce séminaire sur l’inscription du visuel dans le texte et sur la rencontre du récit bref et de l’image.

Empruntée aux arts visuels, la notion de cadre peut être considérée, en relation avec le domaine de la photographie, comme un espace arbitraire découpant une portion de réel avec effet de hasard, de discontinuité, morcellement et fragmentation, ou, en lien avec l’oeuvre picturale, comme un espace soigneusement prémédité, choisi et voulu, avec effet de composition. Des implications cinématographiques sont aussi envisageables.

Mettant en scène le surgissement de l’image comme un avènement et une révélation, cette notion présente des affinités et entretient des relations complexes avec l’écriture concise, parfois elliptique, du récit bref, lequel délimite et circonscrit une portion de réel. Les choix délibérés et précis qu’opère le récit bref invitent à une analogie entre le visuel et le textuel, où le montré et le caché ont leur part à prendre.

Le cadre pourra être envisagé et étudié tout d’abord comme un motif inséré dans le texte, lequel constitue un élément essentiel de la narration (carte, photo, tableau, miroir, fenêtre, etc. visuellement inscrits dans le texte) interrogée et mise en perspective. L’image et son cadre pourront à cet égard être réellement présents dans le texte ou seulement évoqués.

Dans une optique un peu différente, la réflexion pourra porter sur le phénomène du cadrage, que l’on peut associer au principe même de l’écriture du récit bref et rapporter à une stratégie de représentation. Le cadrage pourra ainsi être envisagé en lien avec la focalisation et les modes d’énonciation (par exemple position centrée ou excentrée, « hors cadre », du narrateur), avec l’ensemble des phénomènes littéraires s’appuyant sur la tension entre l’intérieur et l’extérieur, le champ de la narration et un espace hors cadre ou hors champ, espace imaginaire ou fantasmatique présupposé par l’écriture et dont l’absence même dit la présence derrière le narré et le visible. La réflexion se limitera, quant à son domaine d’application, aux diverses formes du récit bref au XXe et XXIe siècles.

Les communications se feront en français et sont ouvertes à toutes les aires linguistiques européennes (allemand, anglais, espagnol, français, grec, italien, polonais, portugais, russe,…). 

 Les propositions de communications, d’une page   accompagnée d’une brève notice biographique, sont à expédier   conjointement à Yves Iehl (iehl.yves@free.fr) et Jean Nimis (jean.nimis@univ-tlse2.fr ) avant le 30 avril 2012.

 Organisateurs :

Yves Iehl, maître de conférences en allemand à l’UTM,

 membre du CREG

(iehl.yves@free.fr)

et Jean Nimis, maître de conférences en italien à l’UTM,

membre de l’équipe Il Laborotario

(jean.nimis@univ-tlse2.fr )