Essai
Nouvelle parution
C. Minelle, La Nouvelle Québécoise (1980-1995)

C. Minelle, La Nouvelle Québécoise (1980-1995)

Publié le par Pierre-Louis Fort (Source : Éditions L'instant même)


Christina Minelle,

La nouvelle québécoise (1980-1995)

Portions d'univers, fragments de récits


240 pages ; 29,95 $
ISBN 978-2-89502-233-6

Entre 1980 et 1995, l'explosion de la production littéraire québécoise traduit la fécondité du genre bref : création de revues, de prix, de maisons d'édition et de collections réservées à la nouvelle, foisonnement critique en réaction à cette ampleur. Étonnamment, cet essor survient dans un contexte de crise politique et économique. Selon Cristina Minelle, les nouvellistes québécois ne peuvent manquer d'exprimer l'incertitude qui règne dans la société et choisissent la nouvelle, qu'ils « fragmentent pour qu'elle devienne le genre de la crise et de la déstabilisation ». Personnages tiraillés, mémoire morcelée, parcours erratiques, syntaxe elliptique, typographie aléatoire, tout se soumet au flash et à l'instantané qui accélèrent et concentrent, zooment et atomisent. En réponse à cette apparente désorganisation, l'écrivain devient le maître d'oeuvre du recueil de nouvelles, la « forme dynamique plurielle et pluridirectionnelle » d'une « cohérence » retrouvée.

Critstina Minelle a fait des études en Langues et Littératures étrangères à l'université « Ca' Foscari » de Venise, en se spécialisant en français et en anglais. Elle a obtenu son doctorat en Littératures Francophones à l'université de Bologne avec une thèse portant sur la nouvelle québécoise entre 1980 et 1995 qui est à l'origine de La nouvelle québécoise (1980-1995). Portions d'univers, fragments de récits. Elle est chargée de cours de Langue Française à l'Université « Ca' Foscari » de Venise (Faculté de Langues et Littératures Étrangères) et elle collabore à des revues de littérature.  Elle est co-directrice de l'AJCELQ (Association des Jeunes Chercheurs Européens en Littérature Québécoise).