Collectif
Nouvelle parution
C. Lanone et alii (dir.), Monument et Modernité dans l’art et la littérature britanniques et américains

C. Lanone et alii (dir.), Monument et Modernité dans l’art et la littérature britanniques et américains

Publié le par Emilien Sermier

Catherine LANONE, Cécile ROUDEAU, Charlotte GOULD, Antonia RIGAUD, Marc PORÉE, Christine SAVINEL (éds.)

Monument et Modernité dans l’art et la littérature britanniques et américains

Presses Sorbonne Nouvelle, 2015

16x24 / 320 pages / Parution 2015

320 p.

ISBN: 9782878546262

 

Présentation de l'éditeur:

C'est le paradoxe du monument moderne que ce livre se propose d'explorer. A mesure que l'enjeu de l’inscription mémorielle devient idéologiquement plus suspect, le monument se métamorphose, et l’art anglais et américain vient interroger sans relâche, par-delà le rapport à l'Histoire, les enjeux sociaux et environnementaux de la commémoration. Le marbre grec est-il blanc, le toponyme indien laisse-t-il une trace ? Construire ou décrire un monument, est-ce conforter son identité ou subtiliser la mémoire de l’autre ? Peu à peu, l'art et la littérature revisitent, brisent et transfigurent le monumental. Comment définir le monument contemporain, autrement qu’à travers ses échelles variables, du jardin de Finley au labyrinthe d'acier de Richard Serra, installations éphémères et solides à la fois ? D'où cette force proprement poétique du monument, que cette « promenade » permet d’approcher et réévaluer.

This book traces the evolution of the concept of monumentality, from straightforward historical inscription to periods when such manifestations become ideologically suspect. Were Greek statues really white? Why keep monuments or Indian toponyms in the United States? Nineteenth-century British and American artists explore the construction of identity, history and nation. Gradually, monuments became landmarks of mutability as much as stability. From books and poems to works of art, twentieth and twenty-first century aesthetics revisit the monumental, from Finley's garden to Richard Serra's labyrinthine iron structures. Shape-shifting, solid yet often ephemeral, installations explore spatial and social interactions, submitting monumentality and commemoration to a welcome and long-overdue reevaluation.