Essai
Nouvelle parution
C. Ginzburg, Peur révérence terreur – Quatre essais d’iconographie politique

C. Ginzburg, Peur révérence terreur – Quatre essais d’iconographie politique

Publié le par Matthieu Vernet

Carlo Ginzburg, Peur révérence terreur – Quatre essais d’iconographie politique

Traduit de l'anglais et de l'italien par Martin Rueff.

Préface de Christian Joschke et François-René Martin.

Dijon : Les Presses du réel, 2013

EAN 9782840664314.
208 p.

Prix 28EUR

Présentation de l'éditeur :

Les images sont partout : à la télévision, sur l'écran de nos ordinateurs, dans les rues. Images de la publicité, images de la politique, images de la peur, images du désir : autant de nœuds historiques qu'il convient de démêler à l'aide d'outils appropriés – en tout premier lieu, la notion de Pathosformeln (formules d'émotion) proposée par Aby Warburg il y a plus d'un siècle pour décrire les « modèles d'une gestualité pathétique intensifiée ».
Comment peut-on analyser les images ? L'historien Carlo Ginzburg répond à cette question en proposant quatre essais d'iconographie politique : le frontispice du Léviathan de Thomas Hobbes, Marat à son dernier soupir de Jacques-Louis David, l'affiche de propagande Your country needs you! où Lord Kitchener pointe le spectateur du doigt, Guernica de Pablo Picasso. Mais toute image est une image politique.

Historien et historien de l'art considéré comme l'un des plus importants de sa génération, principal représentant de la microhistoire, Carlo Ginzburg (né à Turin en 1939) a enseigné à Bologne, à Los Angeles (UCLA), à Pise (Scuola Normale Superiore). Il a reçu le prix Aby Warburg, le prix Humboldt, le prix Balzan. Parmi ses livres, traduits dans une vingtaine de langues, on peut citer Les Batailles nocturnes (1980), Le Fromage et les vers (1980), Enquête sur Piero della Francesca (1981), Mythes, emblèmes, traces (1989), À distance (2001), Rapports de force (2003), Le Fil et les traces : vrai faux fictif (2010).