Questions de société
Budget de l'Enseignement supérieur 2010 (Poolp, SLR, SLU màj 17/11/09)

Budget de l'Enseignement supérieur 2010 (Poolp, SLR, SLU màj 17/11/09)

Publié le par Bérenger Boulay

vendredi 13 novembre 2009

Sur le site du collectif Poolp:

Le projet de budget de l'Enseignement supérieur devant l'Assemblée nationale

Vendredi,un rassemblement (appelé par les principaux syndicats de l'enseignementsupérieur, de SLR et SLU) avait lieu devant l'Assemblée nationale oùavait lieu le débat sur le projet de budget de l'Enseignement supérieurdans le cadre de l'examen du projet de loi de finances 2010.
Selon un article publié sur le site VousNousILs, cesorganisations demandaient un « plan d'urgence pour répondre auxinquiétudes de la communauté universitaire et donner au service publicd'enseignement supérieur et de recherche les moyens, tant en personnelstitulaires qu'en financements pérennes, de remplir les missions dont lepays a besoin" et "L'Unef réclam[ait] que ledixième mois de bourse promis par le président Nicolas Sarkozy,conditionné à une durée de dix mois de l'année universitaire, soitversé à tous les étudiants.»
La discussion des parlementaires à lire sur le site de l'Assemblée nationalea constaté l'absence de ligne de crédit pour mettre en oeuvre ledixième mois de bourse en faveur des étudiants, a révélé que l'étudesur le crédit impôt recherche (CIR) est une nouvelle fois reportée, quel'augmentation des dépenses de personnel correspondra pour 80 % à desévolutions légales de carrières et des compensations de charges. 


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Communiqué de SLR sur le budget 2010 (13 novembre 2009)

Le budget de l'enseignement supérieur et de la recherche est marqué, cetteannée encore par la médiocrité. Hors cotisations retraites, le budget de laMission interministérielle à la recherche et l'enseignement supérieurprogresse de 2,4 % en 2010, soit à peine plus que la croissance du PIB envaleur prévue par le gouvernement. Sauvons la Recherche dénonce une fois deplus la communication du ministère visant à faire croire que ces secteursprogressent de 1,8 milliards, alors qu'il n'en est strictement rien, leministère confondant sciemment les vrais crédits budgétaires, le Créditd'impôt et les emprunts. La baisse de l'effort de recherche à 2,02 % du PIBmontre à quel point les annonces budgétaires mirifiques, faites chaque annéedepuis 2002, n'étaient que purement postiches.

SLR dénonce l'absence de créations d'emplois stables vouant les jeunesdocteurs à la précarité, éloignant par la-même toujours plus d'étudiants descarrières de recherche. Sans un effort gigantesque pour renforcer l'emploiscientifique, pour former et recruter plus de docteurs, le "grand empruntnational" risque de n'être qu'une très onéreuse opération publicitaire.C'est ce qu'ont transmis ce matin à l'Assemblée nationale des délégations dediverses organisations.

Source: SLU.

Lettre aux députés pour le budget 2010 

http://www.sauvonslarecherche.fr/spip.php?article2930

Formulaire pré-rempli pour l'envoi d'une courriel à un député ou un sénateur

Questionécrite n° 291 du député Jean-Jacques Candelier à V. Pecresse concernantle budget réel de l'enseignement supérieur (novembre 2009)

http://www.sauvonsluniversite.com/spip.php?article3141

Cette "question" a été transmise à SLR par le secrétariat de JJ Candelier : Député PCF du Nord (16ème Circonscription), Secrétaire de la Commission de laDéfense Nationale et des Forces Armées.

M. Jean-JacquesCandelier attire l'attention de Mme le ministre de l'enseignementsupérieur et de la recherche sur le montant réel du budget de sapolitique.

Comme les deux années précédentes, le Gouvernement annonce unecroissance de 1,8 milliard des moyens de l'enseignement supérieur et dela recherche. Mais comme les années précédentes, il n'en est rien :chaque année, le ministère additionne les vrais crédits budgétaires dela Mission Recherche et Enseignement Supérieur (MIRES), le créditd'impôt recherche, dont deux rapports viennent de mettre fortement endoute l'utilité, le coût des partenariats public-privé (PPP), qui nesont que des emprunts sur une trentaine d'années et non des ressources,et les intérêts du montant du Plan campus (164 millions), qui risquentde ne pas être utilisés en 2010.En réalité, pour prendre l'exemple de la recherche, les données del'OCDE, comme celles de l'annexe de la MIRES (le jaune budgétaire),montrent que l'effort national est au plus bas : 2,02 % du PIB en 2008,au lieu des 3 % promis depuis 2002. Pire, cet effort n'a cessé dedécroître depuis cette date, non seulement par rapport au PIB (2,24 %en 2002), mais aussi dans l'absolu. Quant aux dépenses par étudiant,elles sont artificiellement gonflées par le ministère, notamment par laprise en compte des PPP.

Il estime que ce budget, comme les précédents, est totalement entrompe l'oeil et doit être profondément remanié sur la base desprincipes suivants :

puce-32883.gif La mise en place d'un plan pluriannuel de l'emploi scientifique,incluant un plan d'intégration des précaires (6 000 emplois par an).

puce-32883.gif  L'ouverture de négociations sur la revalorisation des carrières avec une provision de 400 millions sur 2010.

puce-32883.gif La prise en charge des constructions universitaires en lieu et placedes PPP, ces améliorations des bâtiments devant concerner toutes lesuniversités.

puce-32883.gif  L'abandon des transferts de compétences prévus par la loi LRU, cadeau empoisonné imposé aux universités.

puce-32883.gif La budgétisation du dixième mois de bourse pour les étudiants et unréel effort pour le nombre et le montant des bourses, ainsi que sur lelogement étudiant.

puce-32883.gif  Le doublement en quatre ans des crédits de base distribués par les organismes et les universités aux laboratoires.

puce-32883.gif Le transfert de 200 millions d'euros de l'ANR (Agence Nationale de laRecherche), notamment pour contribuer à l'intégration de ses CDD.

puce-32883.gif  L'évaluation du CIR et son plafonnement, de façon à ce qu'il bénéficie avant tout aux PME innovantes.

Au moment où le Gouvernement prend prétexte du sous-financement del'enseignement supérieur et de la recherche pour lancer un grandemprunt national au service des nantis, le député demande au ministreque l'année 2010 comporte un budget de la recherche et del'enseignement supérieur digne d'un pays industrialisé.