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Le Banquet de Lagrasse en automne aura pour thème : « Ce pays est une langue ».
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Que devons nous à la littérature espagnole ? Dans son dernier livre, Mon Espagne Or et Ciel (Hermann), Florence Delay, écrivain et Académicienne, se pose la question à la première personne.
De Federico Garcia Lorca à Calderón, de la guerre d'Espagne au Siècle d'or, en passant par la figure lumineuse de José Bergamín, pour qui « l'expérience poétique ne sert à rien si elle ne s'applique pas à notre vie et ne se vérifie pas dans le monde », l'exercice d'admiration auquel se livre Florence Delay est aussi reconnaissance : « Rien de tel qu'une langue non maternelle pour découvrir ses goûts et ses libertés. Sans la langue espagnole et ses écrivains, j'aurais été une autre. C'est pourquoi je peux dire : lire est écrire est traduire. »
Et nous, que devons nous, dans ces terres languedociennes, à cette littérature qui porte en elle toutes les questions du ciel et de la terre ?
C'est à cette question que, tout au long de ces rencontres, nous tenterons aussi de répondre.