B. Mouralis, Théo Ananissoh, Sony Labou Tansi, Améla et moi. Lecture de Le soleil sans se brûler de Théo Ananissoh

Référence bibliographique : Bernard Mouralis, Théo Ananissoh, Sony Labou Tansi, Améla et moi... Lecture de Le soleil sans se brûler de Théo Ananissoh, Paris, L'Harmattan, coll. Classiques pour demain, 2017, 212 p. 

Préface par Daniel-Henri Pageaux

EAN13 : 9782343109268.

Dans ce livre, Bernard Mouralis retrace l’histoire et les conséquences d’une lecture : celle qu’il fit du roman de Théo Ananissoh, Le soleil sans se brûler (2015) et qui relate, sous une forme autobiographique, la rencontre, lors de vacances au Togo, d’un étudiant et de son ancien professeur à l’Université, Améla. « Le récit de Théo Ananissoh, écrit B. Mouralis, a fait surgir en moi des interrogations et des problématiques enfouies depuis longtemps dans ma mémoire et ma conscience. »

Ce sont ces résonances que le présent essai se propose d’examiner et qui s’ordonnent autour de trois pôles principaux : la destinée littéraire de Sony Labou Tansi, écrivain qui est au centre du long dialogue entre le narrateur et Améla ; la relation entre maître et disciple qui donne lieu à de multiples configurations ; la personnalité et l’œuvre d’Améla (1947- 2007) dont B. Mouralis fut le collègue et l’ami.

Améla ne fut pas seulement un érudit et un poète véritable ; obsédé par l’image de  « l’homme chu et relevé », de « Prométhée en croix fier de la tâche incommensurable accomplie », il fut aussi un être profondément marqué par la pensée nervalienne.

Bernard Mouralis est professeur émérite à l’Université de Cergy-Pontoise. Il a enseigné auparavant à l’Université de Lille III ainsi que dans plusieurs universités africaines (Abidjan, Lomé). Ses publications portent sur les littératures de langue française en Afrique subsaharienne, les relations entre les littératures du Nord et du Sud, la théorie de la littérature. Dans ces trois domaines, il a publié une vingtaine d’ouvrages.

TABLE DES MATIÈRES

Préface par Daniel-Henri Pageaux

Introduction

Chapitre I : Théo Ananissoh et la destinée littéraire de Sony Labou Tansi

- Repères chronologiques

- Nouveau retour à Sony Labou Tansi

- Une oeuvre surestimée ?

- Moi et Sony Labou Tansi : lecture et inhibition

- Histoire littéraire et circonstances

Chapitre II : Maître, disciple, camarade

- Le narrateur et son maître

- Améla et Sony Labou Tansi : affinités électives

- Deux figures tutélaires absentes

- « L’obscurité »

- Transmission et partage

Chapitre III : Améla : L’ami, le chercheur, l’écrivain

- Les noms d’Améla

- Le vertige des ans

- Un César nietzschéen

- La marche de Cicéron vers le pouvoir

- Le thème de l’Afrique dans la poésie française du XIXe siècle

Hugo

Nerval

Baudelaire

Rimbaud

- Les Odes lyriques

Bibliographie