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B. Latour, « Souriau et l'oeuvre à faire. Instauration et intensité »

B. Latour, « Souriau et l'oeuvre à faire. Instauration et intensité »

Publié le par Laurent Zimmermann

Dans le cadre du séminaire Intensité de l'art (dir. Béatrice Bloch, Jérôme Game, Laurent Zimmermann)

de l'Equipe « Recherches sur la pluralité esthétique» (EA 1575)

Intervention de Bruno Latour : « Souriau et l'oeuvre à faire. Instauration et intensité »

12 mars 2010, 14 h, E.N.S., 46 rue d'Ulm (salle de Conférence)

Argument et programme complet du séminaire:


Leconcept d'intensité peut-il servir à penser l'art dans sa spécificité ?Cela supposerait d'abord de mettre en place un discours qui sorte de la prisestrictement formelle pour faire droit à une interrogation sur la force del'art. Premier déplacement qui n'ira pas sans difficultés quant au discours critiquequ'il sera alors possible, ou non, d'avancer, et aux modifications qu'un teldiscours ne manquerait pas d'opérer dans l'ordre des concepts, en particulierceux de « sujet » ou d'« identité » ; ce d'autant plusque ce questionnement supposera un certain parcours historique, élargissant lechamp théorique par rapport aux travaux récents auxquels on pense assezrapidement, pour interroger la généalogie du concept et ses possiblesantécédents, fût-ce partiels (la notion de sublime, par exemple).    

Mais la possibilité, voire l'opportunité de mobiliser leconcept d'intensité pour penser l'art ne s'éprouveront complètement qu'à enconfronter les champs d'application éventuels via des oeuvres, et en particulierdans le champ du contemporain. Qu'est-ce qui, dans l'art, serait ainsiproducteur ou vecteur d'intensité, et comment ? Une facture et/ou unethématique excessives, minimalistes, énergiques, denses seraient-elles seulessusceptibles de produire de l'intense, au rebours d'autres choix artistiques ?D'autre part, au titre de la réception, les manifestations de cette intensitéseraient-elles à saisir dans une immersion plus ou moins grande ou dansd'autres modes d'effectivité ? Autrement dit, manière de s'interrogerquant à la fécondité possible de l'usage de la notion dans l'abord des oeuvresou plus généralement de notre rapport aux oeuvres : la notion d'intenseest-elle démarcative, traverse-t-elle toute oeuvre ou résiste-t-elle au conceptmême d'oeuvre ?

Béatrice Bloch, Jérôme Game, Laurent Zimmermann

Programme :

Séances en 2009 :

16 octobre 2009, salle de conférences (E.N.S., 46 rue d'Ulm,75005, Paris)

- Jérôme Game et Laurent Zimmermann : présentation duséminaire.

- Béatrice Bloch (Bordeaux 3 / Equipe R.P.E.) : « Des Modes del'intensité aux manières de l'intense : deux hypothèses autour del'effectivité de l'art. »

13 novembre 2009, salle Celan (E.N.S., 45 rue d'Ulm)

Christian Doumet (Paris 8 / Collège International dePhilosophie / Equipe R.P.E.) : « Intensités poétiques, intensitésphilosophiques. »

11 décembre 2009, salle de conférences (E.N.S., 46, rued'Ulm)

Yvette Biro (NYU/Equipe R.P.E.) : « Intensité etnarration cinématographique. »

Séances en 2010 :

8 janvier 2010, salle de conférences (E.N.S., 46, rue d'Ulm)

- Alexander Dickow (Equipe R.P.E.) : « BlaiseCendrars et Sonia Delaunay: intensité plastique, intensitéspoétiques » ;

- Benoit Houzé (Equipe R.P.E.) : « ‘Dada est notreintensité' : la collaboration Arp-Tzara comme mise en cause et redéfinition del'intensité »

12 février 2010, salle de conférences (E.N.S., 46, rued'Ulm)

Christophe Khim (Haute Ecole d'Art et de Design deGenève/Art Press) : « Amplifications »

12 mars 2010, salle de conférences (E.N.S., 46, rue d'Ulm)

Bruno Latour (Sciences-Po Paris) : « Souriau etl'oeuvre à faire. Instauration et intensité »

9 avril 2010, salle de conférences (E.N.S., 46, rue d'Ulm)

Elie During (Université Paris X Nanterre) : « Laforce comique selon Bergson : qu'est-ce qu'une analyseintensive ? »

7 mai 2010, salle de conférences (E.N.S., 46, rue d'Ulm)

Aliocha Wald Lasowski (Equipe R.P.E.) : « Intensité deslarmes musicales »

11 juin 2010, salle de conférences (E.N.S., 46, rue d'Ulm)

Vincent Vivès (Université Aix-Marseille) :« Intensité, quantum d'affect, séries proliférantes: le casNietzsche »

15 Octobre 2010

Estelle Jacoby (Equipe R.P.E.) : « Les intensitésde la danse »

26 Novembre 2010

Makis Solomos (Université Paul Valery-Montpellier 3 /Institut Universitaire de France) : « Musique et énergie »

10 décembre 2010

Evelyne Grossman (Université Paris 7), titre à préciser.

Séances en 2011 : de Janvier à Juin

Janvier 2011

Eric Vautrin (Université de Caen) : « Rendresensibles les flux intenses : le théâtre  contemporain ».

Février 2011

Dork Zabunyan (Universté Lille 3) : « Intensitézéro : cinéma et vidéo ».

Mars 2011

Nicolas Thély (Université Paris I) : « Intensitédifférée : les arts numériques ».

Avril 2011

Liliane Louvel (Université de Poitiers). Sur les lienstexte/image.

Mai 2011

Séance à préciser.

Juin 2011

Jérôme Game (Université Américaine de Paris/Equipe R.P.E.)et Laurent Zimmermann (Equipe R.P.E.), « Intensité de l'art :remarques conclusives ».