Questions de société
Au-delà de l'université: Soutien aux travailleurs des DOM, Grève reconductible dans les écoles, Sauvons la Santé, Dette publique

Au-delà de l'université: Soutien aux travailleurs des DOM, Grève reconductible dans les écoles, Sauvons la Santé, Dette publique

Publié le par Bérenger Boulay

Sur cette page:

- Motion de soutien aux travailleurs des DOM adoptée au Mirail (Toulouse), à Censier (Paris) et Nanterre.

-  SUD/CGT éduc 93 Pour la Grève reconductible dès le 19 mars.

- Sauvons la santé  : mobilisation le 5 mars

- Le Lycée de la Vallée du Cailly à Deville-les-Rouen en danger

-  Davantage de dette publique, est-ce grave docteur ? par Mathieu Plane (Alternatives Economiques - Hors-série n°80 - Février 2009)

Motion de soutien aux travailleurs des DOM adoptée au Mirail (Toulouse), à Censier (Paris) et Nanterre.

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La motion suivante a été adoptéelors d'Assemblées Générales qui se sont tenues dans les facultés duMirail (Toulouse), de Censier (Paris) et Nanterre :

Motion de solidarité avec les travailleurs des DOM-TOM

Réunis en Assemblée Générale, nous nous déclaronssolidaires de la lutte des jeunes et des travailleurs des DOM-TOM pourdes conditions d'existence dignes. Les grèves générales en Guadeloupeet en Martinique sont une magnifique inspiration pour la jeunesse etles salariés de métropole.

Nous demandons que toutes les revendications desgrévistes soient satisfaites, à commencer par les augmentations desalaires, qui répondent à une chute brutale du pouvoir d'achat, cesdernières années.

Nous condamnons fermement l'intimidation et leharcèlement policiers dont les grévistes sont victimes. Nous sommesconscients que le gouvernement de Sarkozy pourrait être tenté derecourir à la violence pour mettre fin au mouvement, comme d'autresgouvernements l'ont fait par le passé. Si le gouvernement adopte unestratégie de répression, les organisations syndicales de métropoledevraient immédiatement organiser une grève générale de protestation de24 heures.

Enfin, nous appelons les étudiants, enseignants etpersonnels BIATOSS en lutte, dans tout le pays, à manifester, euxaussi, leur solidarité avec les grévistes de Guadeloupe et deMartinique. Leur lutte est notre lutte ! Leur victoire sera notrevictoire !

Source: Bellaciao vendredi 27 février 2009

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SUD/CGT éduc 93 Pour la Grève reconductible dès le 19 mars

rien.gif Ça suffit ! nous n'acceptonspas la mise à mort des RASED !

APPEL POUR UNE GRÈVE INTERSYNDICALE DANSLES ÉCOLES À PARTIR DE JEUDI 19 MARS

Ça y est le Budget 2009 est voté !

Les CTP et les Groupes de travail sur la carte scolaire sont passés. La note est salée !

⇒ 3000 suppressions de postes de RASED au niveau national

⇒ 121 postes de maîtres E supprimés en Seine-Saint-Denis

⇒ 62 postes de maîtres E supprimés dans le Val-de-Marne

⇒ 76 postes de maîtres E supprimés en Seine-et-Marne

puce-96d77.gifNous avons signé des pétitions pour sauver les RASED
puce-96d77.gifNous avons fait grève le 20 novembre, le 27 novembre et le 29 janvier
puce-96d77.gifNousgelons l'aide personnalisée depuis le mois de décembre pour refuser laconfusion coupable que le ministère fait entre l'aide personnalisée(les 60 heures) et l'aide Spécialisée (RASED)

Mais le ministère ne veut rien entendre !

Dans les circonscriptions, les IEN osent affirmer quela sédentarisation est une « manière de concentrer les RASED surcertaines écoles » ! On se moque de nous !On se moque des élèves, des familles et des personnels !

Les profs d'université, d'IUFM, lesétudiants n'attendent plus ! Ils sont déjà en grève reconductibledepuis le lundi 2 février pour de nombreuses universités et un certainnombre d'IUFM contre la casse de la formation initiale enseignante(Masterisation).

Nous, organisations syndicalessignataires, nous adressons à toutes les organisations syndicales pourlancer un appel unitaire à la grève dès lejeudi 19 mars, pour gagner sur les revendications.

Aucune suppression de postes de RASED !

( Ni « Sédentarisation » , Ni « Surnuméraire »)

• Abrogation des décrets et Lois Darcos

• Non à la Masterisation des concours enseignants (= fin de laformation initiale)

• Aucune suppression de poste ! Abandon de la RGPP !

• Non à la précarisation des statuts crée par l'« Agence Nationaledu remplacement »

• Défense de l'école Maternelle et du droit à la scolarisation des2 ans

http://www.sudeduccreteil.org/

SUD éducation 93, samedi 28 février 2009

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Sauvons la santé  : mobilisation le 5 mars

Le Collectif contre les franchiseset pour l'accès aux soins partout et pour tous, et pour une sécuritésociale solidaire, la Convergence nationale des collectifs de défenseet de développement des services publics, la Coordination Nationale desComités de Défense des Hôpitaux et Maternités de Proximité, sefélicitent qu'ait été lancé, le lundi 16 février, par de nombreusesorganisations de salariés et de praticiens, un Appel intersyndical àune journée de grève et de mobilisation POUR LA SANTE PUBLIQUE,

le jeudi 5 mars 2009

Pour leur part , les 3 Collectifs avaient vivementsouhaité, à l'issue d'une réunion tenue à Paris le 4 février, ques'ouvre la perspective d'une action d'envergure nationale début mars,pour le rejet du projet de loi « Hôpital, Patients, Santé, Territoires» ou loi BACHELOT.

De fortes convergences d'analyses existent entreorganisations syndicales, professionnelles de la Santé, Mutuelles,organisations de Patients, pour affirmer que ce projet n'est pas bon,qu'il va dégrader la qualité du service public de santé de ce pays, quela population a besoin dans ce domaine d'une autre loi reposant surplus d'égalité, de solidarité, de démocratie, alors que le projet, dansles mesures concrètes qu'il avance, contredit systématiquement cesvaleurs fondamentales.

Cela s'est exprimé massivement dans le cadre desmanifestations unitaires du 29 janvier et il en sera de même le 19mars. Les Collectifs expriment le souhait dans ce contexte que partoutdes cortèges Santé portent ces exigences.

Les Collectifs apprécient fortement que l' Appel à lajournée du 5 mars rappelle clairement les conséquences calamiteuses deslogiques de rentabilité financière, de mise en concurrence et deprivatisation déjà à l'oeuvre au sein de l'hôpital public, malgré ledévouement des personnels à tous les niveaux, et donc le caractèreinacceptable du projet de loi HPST , entièrement construit sur uneamplification de ces logiques et sur le renforcement de l'autoritarismedans le fonctionnement des futures ARS.

Ils soutiennent sans réserve l'initiative syndicale du 5 mars !

Ils considèrent en outre que la puissance desmanifestations du 29 janvier, la perspective d'une autre journée, le 19mars, exprimant encore plus massivement l'exigence d'une réorientationsociale de la politique gouvernementale, mais aussi l'action unitairemenée depuis des mois contre les franchises médicales, pour l'accès auxsoins pour toutes et tous, pour une sécurité sociale solidaire, pour lasauvegarde des hôpitaux de proximité et la qualité du service public desanté, ainsi que la prise de conscience grandissante par la populationdes enjeux sociaux contenus dans la réforme du système de santé vouluepar le Président et son gouvernement, constituent autant de conditionsfavorables pour que le 5 mars soit l'occasion d'une mobilisationcitoyenne importante exigeant le retrait du projet de loi BACHELOT, desmoyens nouveaux pour le développement de l'hôpital public et unepolitique publique de santé ambitieuse, respectueuse de l'intérêtgénéral.

Ils appellent donc l'ensemble desCollectifs locaux à tout faire pour que partout en France, laconvergence des personnels en lutte, des patients-usagers, des élus etorganisations politiques, des citoyens, puisse se réaliser et assurerainsi le succès du 5 mars.

puce.gifhttp://www.coordination-nationale.org/

Voir aussi Hôpital public : personnel compétent, selon 93% des Français

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Le Lycée de la Vallée du Cailly à Deville-les-Rouen en danger

Le lycée de la Vallée du Caillysitué à Deville-Les-Rouen (seine-maritime) est aujourd'hui en grandedifficulté. Avec une perte de 102 élèves l'an prochain, au moins 5classes seront fermées à la rentrée prochaine et 8 postes d'enseignantssupprimés.

L'inquiétude est grande concernant l'avenir de cetétablissement. La diminution démographique (perte de 3000 habitantsdans les communes de la Vallée) qui s'accompagne de départs de jeunesvers les lycées du centre ville mais surtout la perte d'attractivitéavec un des deux BTS supprimé (alors qu'à Rouen on compte sept BTS danscertains établissements) et peu d'options attractives, mettent endanger l'avenir de ce Lycée.

Ainsi, il y a une nécessité de rééquilibrer la cartedes formations afin d'élargir les possibilités offertes aux lycéens dela vallée et au delà et donc de favoriser par là même la mixité despopulations.

Enseignants, parents et lycéens réclament donc lemaintien des options menacées et l'ouverture dès septembre d'un BTStertiaire, d'une classe européenne de seconde générale et d'une optionculturelle.

Ces revendications font suite à de nombreuses demandesréitérées depuis des années et qui pourrait permettre de limiter ledépart des lycéens vers d'autres établissements voir d'envisagerl'arrivée de nouveaux élèves.

Enseignants et parents ne veulent pas voir le lycéedevenir un établissement de "seconde zone" et réaffirment leurattachement à une politique éducative basée sur l'égalité entre lesétablissements, garantissant l'égalité des chances pour les élèves.

Lors d'une récente réunion publique, ChristopheBouillon, Député-Maire PS a proposé à ses collègues maires de la valléedu Cailly (qui s'étaient déjà mobilisés il y a 20 ans pour permettre lacréation de ce lycée) que chacun fasse voter une motion lors de laprochaine séance du conseil municipal et qu'ensemble ils aillent lesremettre avec leurs doléances au recteur. Les parents et le personneldu lycée proposent de signer une pétition qui sera aussi adressée aurecteur.

Il est nécessaire de se battre pour l'accès àl'éducation pour tous, avec des orientations choisies et voulues parles élèves, ce qui permettrait de découvrir les nombreux métierspouvant être exercés, et non imposées par une règle arithmétique !

Il faut se battre pour que les moyens humains etfinanciers soient de même valeur quel que soit le territoire ! Sebattre pour offrir une formation, digne de ce nom et adaptée pour tous.

Il faut lutter pour ne pas retomber des années voir dessiècles en arrière où certains avaient droit à l'éducation et d'autresnon.

Pour soutenir le Lycée de la Vallée du Cailly je vous invite à signer cette pétition : http://jesigne.fr/sauvonslelyceedelavalleeducailly

Pour suivre l'actualité du mouvement rdv sur le blog :http://sauvonslelyceedelavalleeducailly.over-blog.fr/

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Davantage de dette publique, est-ce grave docteur ? par Mathieu Plane

Alternatives Economiques - Hors-série n°80 - Février 2009

Avecla crise, la dette publique française va fortement gonfler. C'estnécessaire pour éviter une profonde récession. De plus, la situation dedépart n'était pas aussi négative qu'on le dit souvent, car l'Etat aaussi des actifs.
Nepas lancer un vaste plan de sauvetage aurait des conséquencesdésastreuses sur l'économie, bien pires que l'aggravation du déficitbudgétaire", déclarait Barack Obama en janvier 2008. En France, commepartout dans le monde, la crise économique va creuser les déficitspublics et alourdir la dette de l'Etat. Même sans tenir compte desplans de relance, l'effet de stabilisateur automatique des financespubliques va jouer à plein en 2009: les Etats vont enregistrer moins derecettes publiques avec la contraction des assiettes fiscales et plusde dépenses avec l'accélération des prestations de chômage et depauvreté liée à la dégradation du marché du travail.
Deplus, pour sauver le système financier, le gouvernement français a,comme les autres, offert des garanties contre le risque de défaut desbanques (à hauteur de 320 milliards d'euros) et lancé un plan derecapitalisation des banques en manque de fonds propres (plafonné à 40milliards). Pour relancer l'activité, Nicolas Sarkozy a égalementannoncé, le 4 décembre 2008, un plan dont le coût est chiffré à 26milliards. Etant donné l'ampleur de la crise, un autre plan de relancen'est pas à exclure en 2009.
Dansce contexte, la dette publique au sens de Maastricht devrait dépasserles 70% du produit intérieur brut (PIB) en 2009. A plus long terme,l'incertitude est grande, mais une explosion de la dette publique n'estpas à exclure si la France se trouvait confrontée à une récessiondurable. Le retour en force de l'intervention publique, avec pourcontrepartie la hausse de l'endettement public, remet au goût du jourla question de la soutenabilité de la dette.

Davantage d'actifs que de dettes
Cettedette est déjà passée de 36% du PIB en 1991 à 63,9% en 2007. Lesdépenses toujours supérieures aux recettes conduisant à accumuler desdéficits à hauteur de 3,5% du PIB en moyenne chaque année sur lapériode. La France est le pays de la zone euro dont la dette publique aaugmenté le plus: 28 points de PIB, contre 8 en moyenne pour la zoneeuro. Si la France a fait moins bien que ses partenaires européens entermes de croissance de la dette, elle affiche néanmoins un niveau dedette relativement plus favorable que les autres grands pays. Il était,en 2007, légèrement inférieur à la moyenne de la zone euro (66,5%) etcelui de l'Allemagne (65,1%), proche du niveau des Etats-Unis (63%) etnettement en dessous de l'Italie (104%) et du Japon (170%).
Deplus, la dette publique au sens de Maastricht est une mesure brute quine tient pas compte des actifs financiers (numéraires et dépôts,actions cotées...) détenus par les administrations publiques (*) . Labonne analyse patrimoniale nécessite en effet de regarder les deuxcôtés de la balance comptable: l'actif (ce que l'Etat détient) et lepassif (ce qu'il doit). Car si la dette publique coûte à l'Etat encharge d'intérêts, les actifs financiers lui rapportent des dividendeset des intérêts. Or, la France est le pays de la zone euro (àl'exception de la Finlande) où les administrations publiques possèdentle plus d'actifs financiers: l'équivalent de 36% du PIB en 2007, contre26% en Italie, 24% en Espagne et 21% en Allemagne. Au final, leur dettefinancière nette est en France l'une des moins élevées des pays del'OCDE, après l'Espagne et le Royaume-Uni (1): 34% du PIB, contre 43%aux Etats-Unis, 44% en moyenne dans la zone euro, 45% en Allemagne, 86%au Japon et 88% en Italie.
Maisles actifs financiers proprement dits ne représentent que moins de 40%de l'ensemble des actifs détenus par les administrations publiques:celles-ci possèdent surtout des infrastructures (écoles, hôpitaux,routes, centres sportifs, musées...), des terrains mais aussi dumatériel et des équipements. L'Insee évaluait en 2007 ces actifs nonfinanciers à l'équivalent de 75% du PIB. Ces administrations possèdentdonc en réalité plus d'actifs que de dettes (passif): la valeur nettede leur patrimoine était de 41% du PIB en 2007. Ainsi, contrairement àce qu'on dit souvent, chaque enfant né en France en 2007 dispose d'unactif net public de 12 500 euros et non d'une dette de 19 500 euros...
Cecalcul est cependant purement comptable, car une grande partie desactifs détenus par les administrations publiques n'est pas cessible. Onne peut pas considérer véritablement, par exemple, que lesadministrations publiques françaises se soient enrichies parce que lavaleur du musée du Louvre ou de l'Elysée a augmenté en raison de laforte hausse du prix du mètre carré dans le centre de Paris! De plus,les seuls actifs comptabilisés dans le patrimoine de cesadministrations sont ceux tangibles, c'est-à-dire physiques oufinanciers. Or, la principale contrepartie à l'endettement public estintangible: un enseignement public de qualité, une médecine publiqueefficace, un système social qui fonctionne, une police et une justicenon corrompues... Ce sont ces investissements immatériels quipermettent d'améliorer la productivité, d'accroître l'état de santé dela population, de limiter les inégalités, d'avoir confiance dans lesystème juridique, économique et social. Tous ces paramètres génèrentdonc de la croissance supplémentaire et des flux de revenus futurs quicontribuent à l'enrichissement de la nation et rapportent des recettesfiscales. Mais ils ne sont pas inscrits dans les comptes comme unecontrepartie à l'endettement public.

Une hausse nécessaire
Lacrise économique actuelle conduira inévitablement à une augmentation dela dette publique. Avec néanmoins des incertitudes fortes sur l'ampleuret la durée de cette hausse. Si des faillites bancaires devaientintervenir et que les garanties fournies par l'Etat devaient êtreactivées, la dette pourrait augmenter à hauteur d'une dizaine de pointsde PIB supplémentaires. De plus, dans le cas d'un scénario à lajaponaise, où la récession serait suivie d'une longue déflation, lesdéficits publics se creuseraient durablement avec un effet boule deneige sur la dette.
Dansle cas du Japon, la très faible croissance amorcée en 1992 et ladéflation qui a suivi, ainsi que les plans de sauvetage de l'économieont conduit à un accroissement de la dette financière nette desadministrations publiques de plus de 70 points de PIB en moins dequinze ans. Dans le cas français et plus largement européen, un telscénario n'est pas à écarter a priori. Si tel était le cas, la dettepublique de la France pourrait dépasser les 100 points de PIB avant2015.

Compte de patrimoine des administrations publiques, en % du PIB

Maisl'Etat français a-t-il vraiment le choix? La contrepartie àl'accroissement de la dette publique dans les circonstances actuellesest en effet l'existence même d'un système économique et financier quicontinue à fonctionner. La faillite globale du système économiquecoûterait beaucoup plus cher à la nation que quelques dizaines depoints de PIB. Pour éviter le scénario d'une longue récession et briserles anticipations déflationnistes, l'intervention publique doit êtremassive, car seuls les pouvoirs publics ont les moyens d'éviter que lamécanique récessive s'accélère. Cela sera coûteux pour les financespubliques et long à éponger par la suite, mais une telle action aurades conséquences bien moins douloureuses économiquement, financièrementet socialement que des opérations trop timides pour limiter la hausseex ante de l'endettement public. Dans la crise actuelle, la dettepublique n'est pas une maladie, mais bien le seul remède envisageable ànos problèmes.
Mathieu Plane : Economiste senior à l'OFCE. Alternatives Economiques - Hors-série n°80 - Février 2009

(*)Administrations publiques : le secteur des administrations publiquesrassemble l'Etat central, les différents niveaux de collectivitésterritoriales (communes, départements, régions...) et lesadministrations de la Sécurité sociale.

Notes(1) C'était avant la crise actuelle, or ces deux pays vont être parmi ceux qui vont devoir s'endetter le plus.