Collectif
Nouvelle parution
Assises internationales du roman

Assises internationales du roman

Publié le par Vincent Ferré (Source : Christian Bourgois Editeur)

Assises internationales du roman , christian bourgois editeur, collection "TITRES", 7 euros, ISBN 978-2-267-01947-6

AUTEURS

David Albahari, TariqAli, Charles d'Ambrosio, Christine Angot, Donald Antrim, Jakob Arjouni, Ayerdhal, John Banville, Russel Banks, André Brink, A.S. Byatt, Ying Chen, Nik Cohn, Giuseppe Culicchia, Chloé Delaume , Marie Desplechin, Robert Dessaix, Rikki Ducornet, Per Olov Enquist, James Flint, Philippe Forest, Jens Christian Grøndhal, Benoîte Groult, Tobias Hill, Christophe Honoré, Leslie Kaplan, Yasmina Khadra, Luc Lang, Gila Lustiger, Colum McCann, Robert McLiam Wilson, James Meek, Pascal Mercier, Rick Moody, Alan Pauls , Elisabetta Rasy, Eric Reinhardt, Zeruya Shalev, Hwang Sok-Yong, Peter Stamm, Lyonel Trouillot, Adriaan Van Dis, Philippe Vilain, Enrique Vila-Matas, Wei-Wei


Assises Internationales du roman
« Qu'est ce qu'un roman ? On pourrait se poser légitimement la question puisque ce genre littéraire existe, qu'il définit un ensemble d'oeuvres certes très différentes, mais dont l'identité suppose au moins un dénominateur commun puisqu'on peut apparemment les rassembler sous un même nom, qui désigne une catégorie à laquelle elles semblent toutes appartenir. Mais dès lors qu'on tâche de comprendre la nature du roman commence une aventure très singulière, toujours singulière, celle de nos lectures et peut-être celle de la lecture qui entre en résonance avec une autre aventure elle-même aussi singulière, et toujours aussi singulière, celle de l'écriture. Ces Assises internationales du roman voudraient ouvrir un espace de dialogue autour de ces deux gestes fondamentaux, écrire et lire, qui font du livre une réalité vivante, humaine, et de la littérature un exercice interprétatif universel qui traduit le monde et nos vies autant qu'il les invente et les enrichit. S'interroger ensemble sur le roman, ouvrir des perspectives critiques sur ses formes et ses langages, c'est faire confiance à ses forces imaginaires dont le dynamisme créatif déjoue les pièges qui peuvent séparer les hommes au lieu de les rassembler dans leurs différences. Le roman, dans la diversité renouvelée de ses figures, semble alors nous offrir davantage l'occasion d'une expérience propre et collective, d'un partage sensible. Autrement dit, le territoire du roman se définira par l'expérience que nous en ferons, avec nos langues, nos cultures, nos histoires, avec ce que chacune d'entre elles contient d'énigmatique et de résolu, de singulier et d'universel. C'est sur ce territoire ouvert et imprévisible que voudraient nous inviter ces Assises. Elles participent de la conviction que le roman est une chance de bonheur parce que nous pouvons nous y rencontrer. Il suffit d'être attentif. » (La Villa Gillet) 
« Comment le roman contemporain s'empare-t-il du réel ? Telle est la question que nous avons choisi d'explorer avec nos amis de la Villa Gillet lors de ces premières Assises internationales du roman. L'accueil plus que favorable de la quasi-totalité des écrivains français et étrangers contactés nous a convaincus que cette question était pertinente. Comme s'il était devenu aujourd'hui nécessaire d'en parler, de confronter les points de vue. Ils sont venus de partout, des Etats-Unis, mais aussi de la Corée, d'Egypte, mais aussi d'Israël, d'Argentine, de Chine, d'Haïti… Au total, une cinquantaine d'écrivains en provenance de près de 25 pays auxquels il faut ajouter de nombreux critiques venus eux aussi du monde entier. A notre connaissance, une telle rencontre n'avait pas eu lieu depuis longtemps en France, et probablement à l'étranger. La richesse et la variété des contributions qui nous ont été communiquées nous ont convaincus de les rassembler en volume, avec le précieux concours de Christian Bourgois. »

« Une conviction : le roman joue un rôle capital dans la conscience que nous avons du monde. Non seulement il n'est pas mort, ni agonisant, mais il est vivant, vivace et indispensable, tant du point de vue esthétique que du politique, au sens large du terme. […] Parfaitement singulier, mais parfaitement universel, un grand roman est le lieu où s'exprime quelque chose de ce qui fait l'homme. Et s'il mourait, comme voulaient le croire ceux qui chantaient ou chantent encore son oraison funèbre, alors quelque chose de l'homme mourrait certainement avec lui. » (Le Monde des livres)