Questions de société
Assemblée des personnels CNRS

Assemblée des personnels CNRS

Publié le par Sophie Rabau (Source : coord-univ@ras.eu.org)

SNCS-FSU Collège-de-France, SNPREES-FO DR2-CNRS (5ème), SNTRS-CGT DR2-CNRS (5ème), SUD Education Paris , SUD-Recherche-EPST-IdF

 

 

 

Assemblée des personnels CNRS, universitaires,

doctorants, post-doc, titulaires et non-titulaires

Jeudi 15 novembre, 12h45, Amphi Jean-Perrin,

11 rue Pierre et Marie-Curie, Paris 5ème

 

 

 

 

Le 18 octobre les personnels du CNRS ont été appelés à faire grève et à manifester avec les cheminots, agents de la RATP, gaziers-électriciens, fonctionnaires, mais aussi de nombreux autres secteurs du public et du privé, pour la défense de tous les régimes de retraite.

Le même jour, plusieurs organisations syndicales du CNRS avaient appelé à manifester contre le projet de la ministre V. Pécresse de démanteler l’organisme par transfert des UMR (unités mixtes de recherche) sous tutelle unique des présidents d’université.

 

Depuis, les menaces se précisent. Un article publié dans le journal Les Echos du 29 octobre indique que le nouveau directeur général de l’INSERM, André Syrota , « a pour mission de mener à bien la difficile fusion des organismes publics dévolus à un titre ou à un autre à la recherche : INSERM bien sûr mais aussi le CEA et le CNRS, l’INRA, l’ANRS… L’objectif de ce projet porté par la ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, Valérie Pécresse, est d’améliorer la visibilité internationale des sciences de la vie hexagonale ». Ce qui équivaut à sortir le département Sciences du Vivant du CNRS.

Rien n’indique que ce regroupement des Sciences du Vivant aurait un statut d’EPST (établissement public à caractère scientifique et technologique), et que par conséquent les personnels y garderaient le statut de fonctionnaire.

 

Par ailleurs, le prix Nobel de Physique Albert Fert a déclaré son opposition au démantèlement du CNRS en ces termes : « J’ai envie de dire à notre ministre, Valérie Pécresse, d’éviter une approche idéologique, qu’il faut absolument garder la capacité de coordination, d’élaboration d’une stratégie nationale du CNRS, capacité dont l’Agence nationale de recherche n’est pas dotée » (Libération, 12 octobre 2007).

 

 

 

Pour leur part, les organisations syndicales soussignées demandent :

 

=L’abrogation de la loi LRU (« Libertés et Responsabilités des Universités » ex-loi d’autonomie des universités) qui :

4organise le désengagement de l’Etat, privatise et rend concurrentielles entre elles les universités, aggrave la précarisation des personnels ;

4remet en cause les libertés académiques, de recherche et d’expression jusqu’à présent garanties par les statuts de fonctionnaire de l’Etat, des enseignants-chercheurs et des chercheurs (article 57 de la loi Savary) ;

4s’articule avec le démantèlement du CNRS par le transfert des UMR (unités mixtes de recherche) sous tutelle unique des présidents d’universités ;

 

=Le maintien de l’unicité du CNRS comme organisme national public de recherche pluridisciplinaire comme le précise l’article 2 du décret organique :

« le Centre national de la recherche scientifique a pour missions  :d'évaluer, d'effectuer ou de faire effectuer toutes recherches présentant un intérêt pour l'avancement de la science (…) Pour l'accomplissement de ces missions, le Centre National de la Recherche Scientifique peut notamment : créer, gérer et subventionner des unités de recherche » ;

=La suppression de l’ANR (Agence nationale de la Recherche) et de l’AERES (Agence d’évaluation de la Recherche et de l’Enseignement Supérieur) ;

 

=Le maintien du recrutement de fonctionnaires de l’Etat et la création de postes, dans toutes les catégories pour couvrir tous les besoins des laboratoires de recherche ;

 

=Le refus de l’allongement de la durée des cotisations à 41 ans pour la retraite, qui retarde l’embauche des jeunes et aboutit à baisser les retraites. Le maintien du calcul sur le salaire des 6 derniers mois pour la pension, le retour à 37,5 pour le public et le privé ;

 

=L’augmentation substantielle du point d’indice pour tous et une revalorisation importante des salaires des catégories B et C ;

 

=L’arrêt du recrutement de personnels précaires et la titularisation de tous les non-titulaires.

 

 

 

 

Dans ce but, les organisations syndicales soussignées invitent les collègues CNRS et universitaires, statutaires et non statutaires des laboratoires de la DR2-CNRS (5ème) à se réunir pour s’informer, débattre, établir les revendications et discuter de l’action à entreprendre : nous sommes invités par les fédérations syndicales de fonctionnaires à la grève le 20 novembre.

 

 

 

 

 

Venez nombreux

 

Assemblée des personnels CNRS et universitaires,

doctorants et post-doc, titulaires et non-titulaires

Jeudi 15 novembre, 12h45, Amphi Jean-Perrin,

11 rue Pierre et Marie-Curie, Paris 5ème

 

 

 

 

 

SNCS-FSU Collège-de-France,

SNPREES-FO DR2-CNRS (5ème),

SNTRS-CGT DR2-CNRS (5ème),

SUD Education Paris

SUD-Recherche-EPST-IdF