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Appels à contributions
Archéologie du moi

Archéologie du moi

Publié le par Alexandre Gefen (Source : Gisèle Berkman)

Appel à contribution
Date limite : 30 juin 2007-06-03
Archéologie du moi
Université de Cergy-Pontoise, fin novembre 20077 (centre de recherches Texte/Histoire)

« Qu'est-ce que le moi », demande Pascal dans les Pensées , « Où est donc ce moi, s'il n'est ni dans le corps, ni dans l'âme ? « Ce moi, c'est-à-dire mon âme », écrit pour sa part Descartes dans le Discours de la méthode . Dès l'apparition dans la langue du pronom substantivé « moi », deux conceptions joueraient à front renversé : celle d'une unité spirituelle, (unité du moi, "unité composée" ?) et celle d'un objet de désir, voire d'une fiction, ou d'une fable. Qu'en est-il de cette figure de la modernité qui se cherche entre littérature, psychologie et philosophie, d'égoïsme en égotisme, intuition fragile toujours en quête d'elle-même et de son autre?
Des Lumières à l' « âge de l'histoire », pour reprendre le nom que Foucault donne au XIXe siècle, de la modernité à une réflexion contemporaine qui semble parfois vouloir retrouver un sujet perdu, on s'interrogera sur l'historicité d'une notion qui ne va pas de soi, au voisinage entre autres de sujet et de personne, sur ses usages, ses fêlures et ses éclipses dans la langue, du « moi » au « soi » : pour une « archéologie du moi » à la lumière de l'anthropologie, des philosophies du sujet, de la psychanalyse aussi. À l'horizon de la réflexion, la question même de la littérature, et de l'énigmatique consistance qu'elle confère au « moi », revisitant sans cesse la fameuse question de Figaro : « Quel est ce moi dont je m'occupe ? ».

Responsables :
Caroline Jacot Grapa
Gisèle Berkman

Les propositions de communication (une page maximum, coordonnées complètes de l'intervenant) sont à envoyer par courriel à

Caroline Jacot Grapa (caroline@jacot.net)
ou à

Gisèle Berkman (gisele.berkman@wanadoo.fr)

Avant le 30 juin 2007