Questions de société
Apéro géant le 1er juin 2010 place de la Sorbonne (communiqué de SLR)

Apéro géant le 1er juin 2010 place de la Sorbonne (communiqué de SLR)

Publié le par Bérenger Boulay

[ Agenda militant: juin 2010


Lu sur le site de SLR, le 20 mai 2010:

http://www.sauvonslarecherche.fr/spip.php?article3137

Rassemblement le 1er juin à 14h place de la Sorbonne Venez nombreux participer à un apéro populaire

(lien facebook )

Pour soutenir les investissements d'avenir

Valérie Pécresse, ministre de l'ESR, nous invite ce jour-là à 14h30 à la Sorbonne pour "présenter les premiers appels à projets des investissements d'avenir , la méthodologie pour y répondre, et les éléments de calendrier" (voir sur le site du ministère).

Valérie Pécresse sait que la recherche ne peut être faite que par des êtres humains, elle ne saurait nous proposer des projets et des investissements d'avenir inhumains. On a tout lieu d'espérer qu'elle va annoncer des investissements humains , peut-être la création de centaines de postes de chercheurs et d'ingénieurs.

Voilà une bonne façon de prendre à bras le corps le problème de la crise, de parier sur l'avenir en investissant de la meilleure des façons !

Pour fêter cela avec tous ceux qui estiment que les investissements dans les services publics sont une solution d'avenir, nous vous invitons à un apéro géant place de la Sorbonne.

Faites passer autour de vous !

communiqué de SLR du 30 mai 2010:

http://www.sauvonslarecherche.fr/spip.php?article3140v

La ministre des universités et des organismes de recherche présente le 1er juin « les premiers appels à projets des investissements d'avenir, la méthodologie pour y répondre, et les éléments de calendrier », organisant ainsi la concurrence à l'intérieur même de ses services. Les milliards destinés à appâter leurs dirigeants seront officiellement issus du Grand Emprunt. Mais à mesure que la crise financière se rapproche de notre pays, l'inopportunité de ce coup médiatique s'amplifie. Plutôt que d'y renoncer, le gouvernement annonce la réduction des crédits de fonctionnements de notre service public et celle de nos emplois, contredisant ses engagements en 2009.

Il n'est pourtant pas besoin d'aggraver l'endettement de notre pays pour aider la communauté scientifique. La Cour des Comptes a récemment critiqué les milliards dépensés au titre du Crédit Impôt Recherche. Au lieu de profiter aux petites entreprises innovantes, notamment celles ayant monté des partenariats équilibrés avec nos organismes publics, cette niche fiscale profite essentiellement aux grosses entreprises maîtrisant les techniques d'optimisation de leurs charges, et cela même quand elles n'ont pas ou plus d'activité de recherche. Le comble est atteint par Sanofi, qui dans le même temps perçoit cette manne et licencie 1300 de ses chercheurs.

Il ne faut donc pas s'y tromper : derrière les grands mots d'une communication que même les professionnels des médias ont du mal à décrypter, se cache une politique scientifique catastrophique. Au lieu d'améliorer le fonctionnement de nos universités et nos organismes de recherche, qui ont tous fait la preuve de leur utilité et de leur aptitude à gérer au mieux les faibles moyens qu'on leur donne, le gouvernement les divise et les subordonne aux intérêts d'entreprises cherchant à externaliser leur recherche plutôt que d'offrir à nos jeunes diplômés des carrières attractives.

Le gouvernement utilise la crise financière pour assujettir notre service public à des intérêts privés, et à terme le détruire. Si vous pensez qu'il est temps de dire notre désaccord avec cette politique, également à l'oeuvre dans la santé, la culture et l'éducation, venez nombreux place de la Sorbonne, ce 1er juin à 14h, pour exiger une politique scientifique au service de tous.

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