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Images et usages du peuple dans les littératures d'Afrique et de la diaspora (Apela 2017, Madrid)

Images et usages du peuple dans les littératures d'Afrique et de la diaspora (Apela 2017, Madrid)

Publié le par Marc Escola (Source : Landry-Wilfrid Miampika)

APELA  - CONGRÈS INTERNATIONAL 2017

(Association pour l’Étude des Littératures Africaines (APELA), en collaboration avec le Congrès d’Études Hispano-africaines du Laboratoire de recherche  « Imaginaires culturels et littéraires d’Afrique et de la Diaspora » de l’Université d’Alcalá).

Date : Mercredi 13 – Samedi 16 Septembre 2017

Lieu : Universidad de Alcalá, Alcalá de Henares, Madrid, Espagne

 

 

APPEL À COMMUNICATIONS

IMAGES ET USAGES DU PEUPLE DANS LES LITTÉRATURES D’AFRIQUE ET DE LA DIASPORA

 

Le « peuple » désigne, généralement, des couches sociales démunies aux contours indéfinis, aux identités mouvantes et corvéables à merci. Mot polysémique et polyvalent, « le peuple » est aussi perçu, entre autres dénominations, comme synonyme de populace, foule, masse anonyme, bas peuple, petit peuple, gens du peuple, ceux d’en-bas, basses classes et classes laborieuses. Dans les pratiques sociales comme dans les usages linguistiques, est dit « populaire » ce qui s’exclut du modèle élevé, à l’instar du parler non conventionnel rebelle au niveau de langue courant ou soutenu. Souvent associé aux marginaux, aux déclassés, aux laissés-pour-compte, le « peuple » est un sujet récurrent de l’histoire littéraire universelle, tout comme  de la création littéraire et artistique d’Afrique et de la diaspora, de la période coloniale à nos jours. Dans toutes ces littératures, le peuple apparaît irréversiblement comme groupe subalterne et « communauté imaginée ». Hanté par un permanent désir d’émancipation, le peuple affronte dans un premier temps les colonisateurs, puis les élites, les classes dirigeantes, ou encore, les notables issus de la situation postcoloniale.

 

Le présent colloque international se propose d’explorer, sous diverses approches, le « peuple », en tant qu’entité dominée, communauté d’appartenance et de destin, ou encore, communauté imaginée, qui utilise la culture et les imaginaires populaires (Bakhtine) comme une mémoire de résistance et de dissidence. Dans l’ensemble, les objectifs de ce colloque sont de donner une esquisse de réponse, entre autres, aux questions suivantes : Quels sens du concept « peuple » ou des pratiques populaires traversent-ils les littératures d’Afrique et de la diaspora ? Quelles sont les multiples figures du « peuple » qui se dégagent de ces littératures ? Quelles en sont les images et les diverses formes de représentations littéraires et artistiques ? Quels en sont les usages politiques, idéologiques, culturels, voire, socioéconomiques dans les textes ? Quelles sont l’évolution et les variantes de la thématique du « peuple » et des dynamiques populaires ou populistes aux différentes périodes ou étapes de ces littératures ? Quelles sont les stratégies d’insoumission et d’insubordination, de subversion des couches sociales dominées, voire des peuples au sens d’ethnie ou de nation, dans les contextes de domination coloniale et postcoloniale? Comment attribue-t-on au populaire dominé les propriétés soit d’une identité-peuple garantie par l’origine, soit d’une identité métissée, celle-ci s’affichant à rebours de toute recherche d’appartenance « pure » ?

 

Les propositions de communications peuvent se structurer autour de l’un des quatre grands axes thématiques suivants :

 

Axe I – Images et usages du concept du « peuple » et du « populaire » : théories, discours, postcolonialité, subalternité et sociologie littéraire

- Le peuple : statuts, images, imaginaires, représentations, identités

- Le peuple, postcolonialité  et subalternité

- Représentations et représentativité du peuple : mythes et réalités

- Logiques de domination (esclavage, colonisation, néo-colonisation, dictatures et autres violences postcoloniales) vs modes de résistance du peuple

- Utopies  et émancipation des peuples: peuple réel/peuple rêvé/peuple imaginé, peuple exclu/peuple élu, peuple d’hier, d’aujourd’hui et de demain

- Genres, affranchissement des peuples et subversion féminine

- Écrivain/intellectuel du peuple : entre voix, imaginaires populaires, stratégies de légitimation, instances de médiation et de diffusion

-  Le peuple comme « communauté imaginée » de l’ethnie, de la région, de la nation, de la « race » ou du « continent noir ».

 

Axe II – Focus : le peuple dans les littératures hispano-africaines, afro-hispaniques et afro-latino-américaines

- Images et usages du peuple dans les littératures africaines de langue espagnole

- Littératures hispanophones, francophones, anglophones et lusophones de la diaspora : convergences et divergences autour du « peuple »

- Imagination des peuples et des communautés : peuple transplanté/peuple nouveau/communauté à venir

- Diaspora et peuples afro-descendants : stigmatisations, récit et contre-récit des peuples transplantés

- Logiques d’assujettissement (esclavage, violences politiques et ethniques) vs stratégies de résistance ou d’insoumission (révolution, soulèvement, révolte, rébellion) du peuple

-  Détours afro-caribéens et afro-brésiliens : créolisation, transculturation et métissage.

 

Axe III – Peuples, « communautés imaginées » et textes d’Afrique : jeux et enjeux

- Textes sur le peuple : statuts, genres et formes

- Textes et contextes des « communautés imaginées » : ethnies, races, nations

- Mise en écriture du peuple : versions, inversions et subversions

- Horizons de comparaison : « peuple », textes d’Afrique et de la diaspora

- Désignation et identification du « peuple » dans la littérature orale et dans la littérature en langues africaines

- Thématisation des figures sociales du peuple : paysan, ouvrier, artisan, musiciens ambulants, marginaux, exilés, etc.

- Usages idéologiques, politiques et socio-culturels du peuple : personnage du peuple, voix/voies du peuple, lieu du peuple, temps du peuple

- Formes de contestation  et de désobéissance populaires: émeutes, grèves, insurrection

- Mouvements des peuples : migrations, sédentarisation, manifestations, organisations.

 

Axe IV – Croisée des arts : le peuple entre littératures, musiques, arts visuels et cinémas

- Images, usages et représentations du peuple dans les arts visuels et de la scène, la musique et  le cinéma

- « Communautés imaginées » et approche comparée des arts et littératures

- Pratiques artistiques/rituels populaires d’insubordination et d’insoumission

- Discours de contestation et arts anti-hégémoniques des exclus

- Arts populaires,  sous-cultures, dialogisme et renversement carnavalesque

- « Le peuple » dans le pop art  africain et l’afro-futurisme.

 

D’autres lignes de réflexion sur les images et usages du « peuple » dans les littératures africaines et de la diaspora peuvent être abordées.

 

SOUMISSION DES PROPOSITIONS

Les propositions de communication sont attendues au plus tard le 31 août 2016  aux adresses suivantes : apela2017.alcala@gmail.com; landry.miampika@uah.es

 

Elles comporteront : Nom et prénom, institution, adresse électronique, titre de la communication, résumé de 250 mots et une brève notice biobibliographique.

 

CALENDRIER

Date limite pour la soumission des propositions : 31 août 2016

Notification d’acceptation : au plus tard le 31 octobre 2016

Date limite de préinscription : 31 janvier 2017

Date limite d’inscription : 30 avril 2017

Colloque : Mercredi 13 – Samedi 16 Septembre 2017

 

INSCRIPTION :

Membres de l’APELA : Gratuit                Autres participants: Modalités à définir

 

INFORMATIONS PRATIQUES

Langues des communications et des démarches : français et espagnol

Déplacement  et hébergement: Les frais de déplacement et d’hébergement sont à la charge des participants. L’organisation donnera des suggestions pour arriver à Alcalá de Henares ainsi que des suggestions d’hôtels (à Madrid et à Alcalá de H.).

 

COMITÉ SCIENTIFIQUE ET D’ORGANISATION

Marie-Rose ABOMO MAURIN (Université Yaoundé 1, Cameroun)

María Lourdes CARRIEDO LÓPEZ (Universidad Complutense de Madrid, Espagne)

Bernard DE MEYER (University of KwaZulu-Natal, Afrique du Sud)

Inmaculada DIAZ NARBONA (Universidad de Cádiz, Espagne)

Mar GARCIA (Universidad Autónoma de Barcelona, Espagne)

Maya G. VINUESA (Universidad de Alcalá, Madrid, Espagne)

Landry-Wilfrid MIAMPIKA (Universidad de Alcalá, Madrid, Espagne)

Valentina TARQUINI (Università degli Studi Roma Tre, Italie)

 

COORDINATION 

Landry-Wilfrid MIAMPIKA (Universidad de Alcalá, Madrid, Espagne)

 

UNIVERSIDAD DE ALCALÁ

Fondée en 1499 par le Cardinal Cisneros, l’Université d’Alcalá (située à 30 kms de Madrid) est l'une des institutions d'enseignement supérieur les plus prestigieuses et les plus modernes d’Espagne. Ayant accueilli l'élite universitaire du Siècle d'Or (Quevedo, Lope de Vega, entre autres), elle a cependant connu une période difficile, entre 1836 et sa réouverture en 1977 pendant la transition démocratique. Inscrite au Patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 1998, l'enseignement et la protection de la langue espagnole, avec le Prix Cervantes (le prix le plus important de langue espagnole), décerné chaque année par sa Majesté le Roi d'Espagne, constituent, entre autres valeurs, les signes de distinction de l’Université d’Alcalá.

 

 

 

 

 

APELA  - CONGRESO INTERNACIONAL 2017

(Asociación para el Estudio de las Literaturas Africanas (APELA), en colaboración con el Congreso de Estudios Hispanoafricanos del Centro de investigación “Imaginarios Culturales y Literarios de África y de la Diáspora” de la Universidad de Alcalá).

Fecha: Miércoles 13 – Sábado 16 de septiembre de 2017

Lugar: Universidad de Alcalá, Alcalá de Henares, Madrid, España.

 

PROPUESTA DE COMUNICACIONES

IMÁGENES Y USOS DEL PUEBLO EN LAS LITERATURAS

DE ÁFRICA Y DE LA DIÁSPORA

El “pueblo” designa, generalmente, a las clases sociales desfavorecidas, de límites indefinidos, con identidades móviles y utilizables a voluntad. El “pueblo”, palabra polisémica y polivalente, también se considera, entre otras denominaciones, sinónimo de populacho, multitud, masa anónima, pueblo llano, gente sencilla, los de abajo, clases bajas, clases trabajadoras. Tanto en las prácticas sociales como en los usos lingüísticos, se entiende por “popular” lo que queda fuera del modelo dominante, como el habla no convencional, rebelde frente a un nivel de lengua corriente o culta. El “pueblo”, que suele asociarse con los marginales, los venidos a menos, los abandonados a su suerte, es un tema recurrente de la historia literaria universal así como de la creación literaria y artística de África y de la diáspora, desde la época colonial hasta nuestros días. En todas estas literaturas, el pueblo aparece de modo irreversible como un grupo subalterno y una “comunidad imaginada”. Movido por un permanente deseo de emancipación, se enfrenta, primero, a los colonizadores, luego, a las élites, a las clases gobernantes, a continuación, a los dirigentes de la etapa postcolonial.

 

El presente Coloquio Internacional se propone estudiar, desde diversas perspectivas, el “pueblo” en cuanto entidad dominada, como comunidad de pertenencia y de destino o como comunidad imaginada, que utiliza la cultura y los imaginarios populares (Bajtin) como memoria de resistencia y de disidencia. De manera general, el objetivo de este coloquio es ofrecer un esbozo de respuesta, entre otras, a las siguientes preguntas: ¿Qué sentidos del concepto “pueblo” o de las prácticas populares recorren las literaturas de África y de la diáspora? ¿Cuáles son las múltiples figuras del “pueblo” que surgen de estas literaturas? ¿Cuáles son las imágenes y las diversas formas de representación literarias y artísticas? ¿Cuáles son los usos políticos, ideológicos, culturales, y también socioeconómicos del “pueblo” en los textos? ¿Cómo es la evolución y cuáles son las variantes de la temática del “pueblo” y de las dinámicas populares o populistas en los diferentes períodos o etapas de estas literaturas? ¿Cuáles son las estrategias de insumisión y de insubordinación, de subversión de los estratos sociales dominados, o bien de los pueblos en el sentido étnico o nacional en los contextos de dominación colonial y postcolonial? ¿Cómo se le atribuyen a lo popular dominado las propiedades de una identidad-pueblo garantizada por el origen o bien las de una identidad mestiza que se presenta como opuesta a cualquier anhelo de pertenencia “pura”?

 

Las propuestas de comunicación se vincularán a uno de los cuatro grandes ejes temáticos siguientes:

 

Eje I – Imágenes y usos del concepto de “pueblo” y de lo popular: teorías, discursos, postcolonialidad, subalternidad y sociología literaria 

- El pueblo: estatus, imágenes, imaginarios, representaciones, identidades

- El pueblo: postcolonialidad y subalternidad

- Representaciones y representatividad del pueblo: mitos y realidades

- Relaciones de dominación (esclavitud, colonización, neocolonización, dictaduras y otras violencias postcoloniales) vs modos de resistencia del pueblo

- Utopías y emancipación de los pueblos: pueblo real/pueblo soñado/pueblo imaginado, pueblo excluido/pueblo elegido, pueblo de ayer, de hoy y de mañana

- Géneros, emancipación de los pueblos y subversión femenina

- Escritor/intelectual del pueblo: voces, imaginarios populares, estrategias de legitimación, instancias de mediación y de difusión.

- El pueblo como “comunidad imaginada” de la etnia, de la región, de la nación, o del “continente negro”.

 

Eje II – De interés central: el pueblo en las literaturas hispanoafricanas, afrohispánicas y afrolatinoamericanas

- Imágenes y usos del pueblo en las literaturas africanas en lengua española

- Literaturas hispanófonas, francófonas, anglófonas y lusófonas de la diáspora: convergencias y divergencias en torno al “pueblo”

- Imaginación de los pueblos y de las comunidades: pueblo transplantado/pueblo nuevo/comunidad del mañana

- Diáspora y pueblos afrodescendientes: estigmatizaciones, relato y contra-relato de los pueblos transplantados

- Relaciones de sometimiento (esclavitud, violencias políticas y étnicas) vs estrategias de resistencia o de insumisión (revolución, sublevación, revuelta, rebelión) del pueblo

-  Perspectivas afrocaribeñas y afrobrasileñas: criollización, transculturación y mestizaje.

 

Eje III – Pueblos, “comunidades imaginadas” y textos de África: estrategias y desafíos

- Textos sobre el pueblo: estatus, géneros y formas

- Textos y contextos de las “comunidades imaginadas”: etnias, razas, naciones

- El pueblo a través de la escritura: versiones, inversiones y subversiones

- Horizontes de comparación: “pueblo”, textos de África y de la diáspora

- Denominación e identificación del “pueblo” en la literatura oral y en la literatura en lenguas africanas

- Tematización de las figuras sociales del pueblo: campesino, obrero, artesano, músicos ambulantes, marginales, exiliados, etc.

- Usos ideológicos, políticos y socioculturales del pueblo: personaje del pueblo, voces/itinerarios del pueblo, lugar del pueblo, tiempos del pueblo

- Formas de contestación y de desobediencia populares: motines, huelgas, insurrecciones

- Los pueblos en movimiento: migraciones, sedentarización, manifestaciones, organizaciones.

 

Eje IV – Encrucijadas artísticas: el pueblo entre literaturas, músicas, artes visuales y cines

- Imágenes, usos y representaciones del pueblo en las artes visuales y de la escena, la música y el cine

- “Comunidades imaginadas” y enfoques comparativos:  artes y literaturas

- Prácticas artísticas/rituales populares de insubordinación y de insumisión

- Discursos de contestación y artes anti-hegemónicas de los excluidos

- Artes populares, subculturas, dialogismo e inversión carnavalesca

- “El pueblo” en el pop art  africano y el afro-futurismo.

 

Pueden plantearse otras líneas de reflexión en torno a las imágenes y usos del “pueblo” en las literaturas africanas y de la diáspora.

 

ENVÍO DE PROPUESTAS

La fecha límite para el envío de propuestas es el 31 de agosto de 2016 a las siguientes direcciones: apela2017.alcala@gmail.com; landry.miampika@uah.es

 

Debe constar: Nombre y apellido, vinculación institucional, dirección electrónica, título de la comunicación, resumen de 250 palabras y breve bio-bibliografía.

 

CALENDARIO

Fecha límite para el envío de propuestas: 31 de agosto de 2016

Comunicación de aceptación: antes del 31 de octubre de 2016

Fecha límite de preinscripción: 31 de enero de 2017

Fecha límite de inscripción: 30 de abril de 2017

Congreso: Miércoles 13- Sábado 16 de septiembre de 2017

 

INSCRIPCIÓN:

Miembros de la APELA: Gratuita

Otros participantes: Las modalidades se indicarán en su momento

 

INFORMACIONES PRÁCTICAS

La lengua de las comunicaciones y de las gestiones: francés y español

Desplazamiento y alojamiento: los gastos de transporte y de alojamiento corren a cargo de los participantes. La organización ofrecerá sugerencias para desplazarse hasta Madrid y  Alcalá de Henares y sugerirá algunos hoteles (en Madrid y en Alcalá de Henares).

 

COMITÉ CIENTÍFICO Y DE ORGANIZACIÓN

Marie-Rose ABOMO MAURIN (Université Yaoundé 1, Camerún)

María Lourdes CARRIEDO LÓPEZ (Universidad Complutense de Madrid, España)

Bernard DE MEYER (University of KwaZulu-Natal, Sudáfrica)

Inmaculada DIAZ NARBONA (Universidad de Cádiz, España)

Mar GARCIA (Universidad Autónoma de Barcelona, España)

Maya G. VINUESA (Universidad de Alcalá, Madrid, España)

Landry-Wilfrid MIAMPIKA (Universidad de Alcalá, Madrid, España)

Valentina TARQUINI (Università degli studi Roma Tre, Italia)

 

COORDINACIÓN 

Landry-Wilfrid MIAMPIKA (Universidad de Alcalá, Madrid, España)

 

UNIVERSIDAD DE ALCALÁ

La Universidad de Alcalá (situada a 30 kms. de Madrid) fue fundada en 1499 por el Cardenal Cisneros. Es uno de los centros de enseñanza superior más prestigiosos y más modernos de España. En el Siglo de Oro recibió a la élite universitaria  (Quevedo, Lope de Vega, entre otros), aunque posteriormente atravesó una época difícil, entre 1836 y 1977, año de su reapertura, en plena transición democrática. Catalogada como Patrimonio mundial por la UNESCO en 1998, se distingue por la calidad de la enseñanza y por la protección de la lengua española, así como por ser la sede del Premio Cervantes (el premio más importante de lengua española), que entrega cada año su Majestad el Rey de España. Estos son, entre otros valores, los signos de distinción de la Universidad de Alcalá.