Essai
Nouvelle parution
André Dhôtel - Henri Thomas,  Correspondance (éd. Ph. Blondeau)

André Dhôtel - Henri Thomas, Correspondance (éd. Ph. Blondeau)

Publié le par Cécilia Galindo (Source : Philippe Blondeau)

Référence bibliographique : André Dhôtel - Henri Thomas,  Correspondance, "La Route inconnue", collection "Cahiers André Dhôtel", 2015. EAN13 : 2951945272.

 

André Dhôtel - Henri Thomas,  Correspondance

Un volume illustré de 288 pages sous la direction de Philippe Blondeau, comportant l'intégralité de la correspondance entre André Dhôtel et Henri Thomas

 

avec introduction de Philippe Blondeau et Patrice Bougon,

chronologie et notes par Philippe Blondeau et Roland Frankart.

Disponible au prix de 20 euros, au secrétariat de « La Route inconnue » :

Roland Frankart, 23 rue Marlot, 51000 Reims

ar.frankart@gmail.com

 

La correspondance entre André Dhôtel et Henri Thomas couvre la période 1943-1990 et rassemble environ cent-soixante-cinq lettres d’Henri Thomas et cent-vingt-cinq de Dhôtel. Elle présente un double intérêt littéraire et humain. À côté des impressions de lecture et des informations sur les milieux littéraires, elle ne manque pas de détails sur la vie personnelle et sur le cours des choses. Chez André Dhôtel en tout cas, il s’agit certainement de la correspondance la plus intime, qui nous apporte un éclairage tout à fait précieux sur l’itinéraire et la carrière d’un auteur qui s’est par ailleurs peu confié, n’étant nullement un adepte de l’écriture intime. Parmi les écrivains, assez rares, qu’il fréquenta régulièrement, Henri Thomas est sans doute celui dont il fut le plus proche. Celui-ci se montre souvent prolixe remplissant fréquemment plusieurs pages, évoquant son enthousiasme pour les livres de son ami, ses propres lectures, son travail… André Dhôtel, quant à lui, reprend et développe des idées qui témoignent d’un vrai dialogue littéraire. Cet échange épistolaire n’est donc nullement anecdotique, même s’il laisse place aussi aux détails de la vie quotidienne – qui ne sont pas forcément insignifiants du reste.