Essai
Nouvelle parution
Adolphe Coster, Ignace de Loyola. Ignace avant saint Ignace. Juan de Anchieta et la famille de Loyola

Adolphe Coster, Ignace de Loyola. Ignace avant saint Ignace. Juan de Anchieta et la famille de Loyola

Publié le par Matthieu Vernet (Source : José Sanchez)

Adolphe Coster, Ignace de Loyola. Ignace avant saint Ignace. Juan de Anchieta et la famille de Loyola

Cazaubon : Eurédit, 2014.

EAN 9782848301761.

324 p.

Prix 106EUR

Présentation de l'éditeur :

Quiconque ouvre pour la première fois la volumineuse biographie d’Ignace de Loyola composée par son disciple le jésuite Pedro de Ribadeneira, ne tarde pas à éprouver une vive surprise.
Le premier chapitre est intitulé « Naissance et Vie du bienheureux P. Ignace, avant que Dieu l’eût appelé à le connaître ». L’auteur après avoir indiqué en un court paragraphe la date de la naissance du saint, la province où il vit le jour, le nom et la noblesse de ses parents, continue en ces termes : « Une fois passées les premières années de son enfance, il fut envoyé par ses parents à la Cour des Rois Catholiques. Et lorsqu’il commença d’être jeune homme et que son sang commença de bouillonner, mû de l’exemple de ses frères qui étaient des hommes vaillants, et de son naturel décidé et magnanime, il s’adonna à tous les exercices militaires, essayant de surpasser tous ses contemporains et d’acquérir le renom de vaillant, l’honneur et la gloire militaire. »
Et, pour le prouver, Ribadeneira passe immédiatement au récit du siège de Pampelune, en 1521, où Ignace fut blessé, à la double opération qu’il subit avec un courage surhumain et à sa guérison, si surprenante qu’il insinue qu’elle fut miraculeuse.
C’est tout ce que le biographe nous dit des vingt-neuf premières années d’Ignace, d’un homme qu’il connut personnellement et longtemps, qui appartenait à une famille notable, fondatrice de majorats et, par conséquent, en possession d’archives soigneusement conservées, ancien page du trésorier Velazquez, gentilhomme du vice-roi de Navarre, Alonso Manrique, duc de Nájera. Et cependant comment comprendre la conversion d’Ignace, sa sainteté, les idées directrices de sa fondation, comment apprécier son mérite sans une connaissance précise du milieu dont il est sorti, des fautes qu’il a commises, des expériences qu’il a faites et des multiples accidents qui façonnèrent son corps et son âme ? Un saint est d’abord un homme ; il existe autant de formes de sainteté qu’il y a de types humains : loin d’abjurer sa personnalité première, le converti l’adapte simplement à la poursuite d’un but nouveau.