Essai
Nouvelle parution
A. Koestler, Les Racines du hasard

A. Koestler, Les Racines du hasard

Publié le par Nicolas Geneix

Arthur Koestler, Les Racines du hasard

144 p.

EAN 9782251447681

15,00 EUR

Présentation de l'éditeur :

Ce livre est une excursion à la frontière de deux domaines fondamentaux de la recherche : la physique quantique, infra-atomique, d’une part, la parapsychologie, d’autre part. 
En montrant comment la parapsychologie est devenue scientifiquement respectable, Koestler rappelle qu’aux États-Unis on se servait de l’électronique pour expérimenter sur la psychokinèse et qu’en URSS, la télépathie était une discipline officielle de la recherche. 
De plus en plus « occulte », la physique théorique, enfreignant joyeusement les lois de la nature, naguère encore sacro-saintes, montrait une inclination étonnante pour des concepts « surnaturels » comme la masse négative, les trous dans l’espace, le temps renversé. Dans le monde fantastique de la physique des quanta, les notions raisonnables d’espace, de temps, de matières et de causalité n’ont plus cours. Les plus grands physiciens de notre époque, Einstein, Planck, Heisenberg ont été parfaitement conscients du caractère « mystique » des concepts dont ils se servaient, et plusieurs d’entre eux ont tenté une synthèse de la physique et de la parapsychologie.
Koestler examine certains de ces efforts de synthèse pour relier les sciences exactes aux intuitions de l’homme en quête de réalités profondes ; il esquisse une hypothèse personnelle à propos de ce problème qu’il demande à tous les chercheurs d’aborder sans préjugés, en se gardant à la fois d’un matérialisme figé et d’une crédulité superstitieuse.

Juif hongrois né à Budapest en 1905, Arthur Koestler fait ses études à Vienne, puis devient journaliste en Palestine. Revenu en Europe, il adhère au Parti communiste allemand, trouvant là une réponse à la menace nazie, et il est également séduit par l'utopie soviétique. Il part un an en Union Soviétique, puis participe à la guerre civile espagnole. Dès 1938, ayant rompu avec le Parti communiste, il combat sans relâche le régime stalinien, notamment à travers son roman majeur, Le Zéro et l'Infini. À partir de 1940, il vit en Angleterre, où il se suicide avec sa femme en mars 1983. Son œuvre de romancier, philosophe, historien et essayiste lui vaut une renommée mondiale.