Questions de société
27 mai 2010: Journée de mobilisation unitaire - liste des manifestations - manif 27 mai

27 mai 2010: Journée de mobilisation unitaire - liste des manifestations - manif 27 mai

Publié le par Bérenger Boulay

[ Agenda militant

Une nouvelle journée de mobilisation interprofessionnelle est organisée le 27 mai 2010 par la cgt, la cfdt, la fsu, l'unsa et solidaires, rejoints par la cftc et l'Unef. Lire les appels ici et et , et au bas de cette page.

Les syndicats de l'enseignement supérieur appellent à la mobilisation le 27 mai 2010 .

21 organisations de jeunesse appellent ensemble les jeunes à participer à la journée de mobilisation du 27 mai: http://retraites-jeunes.net/ 

Voir aussi la page Mobilisation contre la mastérisation en mai 2010.

Autres listes à consulter: LISTE DE LA FSUCARTE établie par la CFDT.

  • (01) Bourg-en-Bresse: 14h30, Champ de Foire.
  • (01) Belley: 17h30, devant la mairie.
  • (02) Laon: 15h, pont de vaux.
  • (02) Soissons: 17h Parc St Pierre.
  • (02) Saint-Quentin: 17h, Place du 8 Octobre.
  • (02) Château-Thierry: 17h30 Place Paul Doumer
  • (02) Vervin: 17h Palais de justice
  • (03) Montluçon: 15h, Place Jean Dormoy (St-Paul).
  • (03) Vichy et Moulins: 15h.
  • (04) Digne: 10h30, Place de Gaulle.
  • (05) Gap: 10h, Préfecture.
  • (08) Charleville Mézières: 10h, Place ducale.
  • (09) Foix: 10h, Allées de Villote.
  • (11) Carcassonne :
    • 10h devant l'Inspection Académique.
    • 15h au Portail de jacobins.
  • (11) Narbonne:15h, Sous-Préfecture.
  • (12) Rodez
    • barrages filtrants à partir de 13h30 sur les giratoires des Moutiers et de la Gineste à Rodez.
    • rassemblement à 14h30 au bas de l'avenue de Bordeaux (près EDF), départ de la manifestation à 15h30.
  • (13) Marseille: 10h30, Vieux Port.
  • (14) Caen: 10h30, Place Saint-Pierre.
  • (18) Bourges: 10h30, Place Séraucourt.
  • (18) Vierzon: 10h30, Forum République.
  • (18) St-Amand: 10h30, Place Carrée.
  • (18) St- Florent: 10h30, Place de la République.
  • (18) La Guerche: 11h, Place du Général de Gaulle.
  • (19) Tulle : 10h, Rond point de Souilhac.
  • (20) Ajaccio: 10h, place de la gare.
  • (21) Dijon: 14h30, Place de la Libération.
  • (22) St-Brieuc: 10h30, Place de la Liberté.
  • (22) Guingamp: 10h30, devant l'Echiquier.
  • (22) Lannion: 11h30, devant le Tribunal.
  • (22) Dinan: 10h30, Esplanade de la Résistance.
  • (24) Périgueux: 10h, Palais de Justice.
  • (24) Bergerac: 16h, Palais de Justice.
  • (24) Sarlat: 5h. Place de la Grande Rigaudie.
  • (25) Besançon: 10h, Place de la Révolution.
  • (25) Montbéliard:
    •  AG FSU aux Hexagones 10h Éducation, 11h Interpro.
    •  Manifestation à 14h, au départ du Champ de Foire.
  • (26) Valence: 14h30 au Champ de Mars.
  • (26) Montélimar: 14h30 devant le théâtre.
  • (27) Evreux: 14h30 Bel Ebat.
  • (28) Chartres: 14h30, Place des halles.
  • (29) Brest: 10h30, Place de la Liberté.
  • (29) Morlaix: 10h30, Place de la Mairie.
  • (29) Quimper: 10h30, Place de la résistance.
  • (29) Quimperlé: 10h30, Coat Ker.
  • (30) Nîmes: 15h, Maison Carrée.
  • (30) Alès: 10 h.
  • (30) Bagnols: 17h30.
  • (31) Toulouse: 14h, Place Arnaud-Bernard.
  • (32) Auch: 10h, à la patte d'oie
  • (33) Bordeaux: 11h, Place de la VIctoire.
  • (34) Montpellier: 14h30, Place de l'Europe / Rives du Lez (Départ en bus du parking de la Calade à Agde, 13h, voir cette page).
  • (35) Rennes
    • Assemblée Générale Secteur Education de 9h à 11h au Lycée Emile Zola à Rennes.
    • 11h, Place de la gare.
  • (35) Saint-Malo: 11h.
  • (37) Tours: 10h, Place de la Liberté.
  • (38) Grenoble: 10h, devant la gare.
  • (38) Bourgoin-Jallieu: 10h, parking Diederich.
  • (38) Roussillon, 10h30, Place de la République.
  • (38) Vienne: 14h30, devant la sous Préfecture.
  • (39) Dole: 10h, Place Barberousse.
  • (39) Lons: 15h, Place de la Liberté.
  • (40) Mont-de-Marsan: 10h30, Place des arènes.
  • (42) St-Etienne: 10h30, Place du peuple.
  • (42) Roanne: 10h15, Bourse du travail.
  • (43) Puy-en-Velay: 10h30, Place Cadelade.
  • (44) Nantes: 10h, Place du Commerce.
  • (44) St-Nazaire: 10h, au Ruban Bleu.
  • (44) Châteaubriant: 10h, Place de la Mairie.
  • (44) Ancenis: 10h, devant la Sous-Préfecture.
  • (45) Orléans: 10h30, Place du Martroi.
  • (45) Montargis : 10h30, Place du Pâtis.
  • (45) Gien : 10h30, Place Jean Jaurès.
  • (46) Cahors : 14h30, place Mitterand.
  • (46) Figeac: 14h30, devant le lycée Champollion.
  • (47) Agen: 15h, Place de la Préfecture.
  • (47) Marmande 14h30, Esplanade de Maré.
  • (49) Angers: 10h30, Place Leclerc.
  • (49) Cholet: 10h30, devant la Mairie.
  • (49) Saumur: 10h30, Place de la Mairie
  • (49) Segré: 17h, Place du port.
  • (51) Reims: 10 h à la Maison des Syndicats.
  • (51) Châlons-en-Champagne: 10h, Maison des Syndicats.
  • (51) Vitry-le-François: 10h, Maison des Syndicats.
  • (53) Laval: 10h30, Place de Hercé + pique-nique géant Place de la Mairie.
  • (55) Bar-le-Duc: 14h30, Place de La Gare (covoiturage depuis Verdun, voir sur le site de la Fsu).
  • (57) Metz: 14h30, Place de la gare.
  • (58) Nevers: 15h, Bourse du travail.
  • (59) Lille: 14h30, Porte de Paris (bus mis en place par la Fsu)
  • (62) Calais: 9h, Place de l'hôtel de ville.
  • (62) Boulogne: 9h30, quai Gambetta.
  • (62) Arras: 10h, Place de La Gare
  • (63) Clermont-Ferrand: 10h, Avenue de la République, entre les places du 1er-Mai et des Carmes.
  • (64) Pau: 10h30.
  • (65) Tarbes: 10h à la Bourse du travail.
  • (66) Perpignan : 10h30, Place de Catalogne.
  • (67) Strasbourg: 14h30, Place de la Bourse.
  • (68) Mulhouse: 16h30, Place le la bourse.
  • (68) Colmar: 11h, Préfecture.
  • (69) Lyon: 10h30, départ de la Manufacture des tabacs.
  • (71) Chalon-sur-Sâone: 15h, Maison des syndicats (départs Bus)
  • (73) Chambéry : 14h30, Place de la Sasson.
  • (74) Annecy: 14h30, Préfecture - Square du 8 mai.
  • (75) Paris: départ à 14h de Denfert-Rochereau, en direction de Bastille.
  • (76) Dieppe 10h30, devant la gare.
  • (76) Le Havre: 10h, Franklin.
  • (76) Rouen: 10h, Cours Clémenceau.
  • (79) Niort: 11h30, Place de la Brèche.
  • (79) Thouars: 11h30, Place Lavault.
  • (80) Abbeville: 14h30, Hôtel de Ville.
  • (80) Amiens : 14h30, Maison de la Culture
  • (81) Albi: 15h, Place du Vigan.
  • (82) Montauban: 14h30, Esplanade des Fontaines.
  • (83) Toulon : 10h, Place de la Liberté.
  • (84) Avignon: 10h30, République - cours Jean Jaurès.
  • (85) Fontenay-le-Comte: 10h, Place Viete
  • (85) La Roche-sur-Yon: 14h, Place Olivier de Serre + pique-nique à partir de 12h.
  • (86) Poitiers: 14h, Promenade des cours.
  • (87) Limoges: 10h, Place de la République.
  • (88) Epinal: 14h30.
  • (89) Sens: 10h ; Auxerre: 15h.
  • (92) Gennevilliers: 10h, Assemblée Générale des grévistes du 92 nord à la Bourse du travail de Gennevilliers (métro les Agnettes, ligne 13).

Les syndicats de l'enseignement supérieur appellent à la mobilisation le 27 mai:

"ENSEIGNEMENT SUPERIEUR-RECHERCHE : POUR LES SALAIRES, L'EMPLOI ET LES RETRAITES LE 27 MAI

Dans le contexte de la crise mondiale, et du chantage organisé en Europe par les marchés financiers contreles Etats, la situation économique et sociale se dégrade rapidement avec une augmentation du chômage etde la précarité, des difficultés de pouvoir d'achat, une aggravation des conditions de travail et de nombreuxcas de souffrance au travail pour les salariés tant dans le public que dans le privé.

Instrumentalisant la crise grecque, le Premier Ministre a annoncé pour les trois ans à venir : un gel en valeurdes dépenses publiques, la baisse des dépenses de fonctionnement (-10 % en 3 ans) et la poursuite du nonrenouvellement d'un fonctionnaire sur deux partant en retraite dans l'ensemble de la fonction publique.L'éducation, la santé et la protection sociale seront encore sacrifiées. Valérie Pécresse a confirmé auxorganisations syndicales reçues l'engagement du Premier Ministre de ne pas supprimer d'emploi en 2011dans l'enseignement supérieur et la recherche sans s'engager au-delà. Mais, le recours de plus en plus massifà des personnels précaires montre l'énorme besoin de création de postes De plus, les risques sont grandsde voir l'Etat opérer des coupes sombres dans le budget de l'enseignement supérieur et de la recherche,obliger les établissements à assurer de plus en plus la couverture de leurs dépenses par des ressourcespropres et renforcer le pilotage de la recherche.

Lors du « sommet social » du 10 Mai, aucune mesure nouvelle n'a été annoncée pour le pouvoir d'achat desplus modestes, pour une relance d'une politique créatrice d'emplois notamment industriels respectueux del'environnement, ou pour une fiscalité plus juste. Dans le document d'orientation gouvernemental sur laréforme des retraites rendu public le 16 Mai, « Travailler plus longtemps », tel est le remède présenté auxsyndicats et au patronat. Le gouvernement confirme ses orientations précédentes dangereuses tant pour lessalariés du public que ceux du privé : reculer l'âge légal de la retraite ou/et augmenter la durée de cotisation.Il ferme les autres hypothèses, alors que la crise aggrave le chômage et la précarité. Le gouvernement neprend pas en compte les demandes fortes du mouvement social, même s'il doit concéder le principe d'unecontribution financière spécifique sur les hauts revenus et les revenus du capital. Et la concertationspécifique Fonction Publique n'est accompagnée d'aucun engagement sur le maintien de la référence aux sixderniers mois.

Les organisations soussignées partagent, avec les fédérations de fonctionnaires CFDT, CGT, CFTC, FSU,Solidaires et UNSA, les objectifs suivants : donner la priorité à l'emploi stable, améliorer les salaires et lepouvoir d'achat, réduire les inégalités, réorienter la fiscalité vers plus de justice sociale, investir pourl'emploi de demain par une politique industrielle prenant en compte des impératifs écologiques et par desservices publics de qualité. A ces conditions, on peut assurer la pérennité et le devenir de notre système deretraites par répartition basé sur la solidarité intergénérationnelle.

Les organisations soussignées rappellent qu'elles revendiquent une réforme des retraites visantl'amélioration de celles-ci pour tous, tant pour le Code des pensions que pour le régime général, avecnotamment : droit à partir à 60 ans avec une pension à taux plein, d'un montant de 75% du salaire moyen dessix derniers mois, pour les fonctionnaires au lieu de l'augmentation prévue de la durée de cotisation,maintien et amélioration des droits des femmes, indexation des pensions sur les traitements eux-mêmesindexés sur les prix. Elles demandent que la situation particulière des personnels de l'enseignementsupérieur et de la recherche entrant très tardivement dans le métier et après de longues périodes de précaritésoit prise en compte. Cela suppose notamment la prise en compte des années d'études, des années de thèse,des périodes de travail à l'étranger, des vacations ...

Alors que les jeunes ont les plus grandes difficultés à trouver un emploi tant dans le public que dans le privéet que la précarité tend à se généraliser dans les établissements d'enseignement supérieur et les organismes,les organisations soussignées refusent que l'on contraigne les plus âgés à rester au travail plus longtempspour espérer une retraite décente, ce qui augmenterait encore le chômage des jeunes.

Pour ces raisons, dans le cadre unitaire décidé, les organisations soussignées appellent les personnelsde l'enseignement supérieur et de la recherche à la journée nationale de mobilisation le jeudi 27 mai.Elles appellent leurs organisations locales à se rencontrer et à décider de modalités d'organisation permettantde rendre visibles les revendications du supérieur et de la recherche. Les organisations soussignéesproposent l'organisation dans les défilés de cortèges communs aux syndicats de l'ESR avec le mot d'ordreou/et des banderoles :

Les manifestations annoncées :
Paris - 14 h de Denfert à Bastille (rendez-vous autour du ballon Enseignement Supérieur-Recherche)"

FSU (SNESUP - SNCS - SNASUB - SNEP)
CGT (FERC-SUP - SNTRS)
UNSA (SUP'RECHERCHE - SNPTES)
CFTC Recherche
SOLIDAIRES (Sud Recherche EPST)
UNEF

Journée nationale de mobilisation le 27 mai Emploi, salaires, retraite : tous mobilisés, rassemblés et exigeants ! Communiqué commun des organisations syndicales : CFDT, CGT, FSU, Solidaires, UNSA

Dans un contexte économique et social caractérisé par une situation de l'emploi dégradée, des difficultés de pouvoir d'achat et une aggravation des conditions de travail pour de nombreux salariés, dans le public et dans le privé, en France et en Europe, les organisations syndicales CFDT, CGT, FSU, Solidaires, UNSA réaffirment que la sortie de crise passe par des politiques publiques en faveur d'une relance économique intégrant la satisfaction des besoins sociaux.

Avant même que le Président de la République ne réunisse un "sommet social" le 10 mai 2010, le Premier ministre annonce un gel des dépenses de l'Etat pour les 3 ans à venir. Les organisations syndicales CFDT, CGT, FSU, Solidaires, UNSA condamnent cette annonce et considèrent que la réduction des déficits ne peut être envisagée sans assurer la cohésion sociale et la réduction des inégalités, en particulier par une fiscalité plus redistributive.

Donner la priorité à l'emploi stable, améliorer les salaires et le pouvoir d'achat, réduire les inégalités, réorienter la fiscalité vers plus de justice sociale, investir pour l'emploi de demain par une politique industrielle prenant en compte les impératifs écologiques et par des services publics de qualité restent nos objectifs communs.

Concernant les retraites, elles rappellent que l'emploi "en quantité, en qualité et qualifié, reconnu et valorisé" doit devenir une priorité dans les entreprises et les administrations pour redonner du sens au travail, à la société toute entière. C'est une source de financement incontournable pour assurer le devenir et la pérennité de notre système de retraites par répartition basé sur la solidarité intergénérationnelle. Une plus juste répartition des richesses, la réduction des inégalités, l'égalité entre les Femmes et les Hommes au travail s'imposent aussi pour garantir à tous un bon niveau de vie à la retraite. L'âge légal de départ en retraite à 60 ans doit être maintenu. La pénibilité du travail doit être reconnue et ouvrir des droits à un départ anticipé à la retraite.

La concertation en cours, le calendrier extrêmement serré imposé n'offrent pas une qualité de dialogue social acceptable pour répondre à un tel enjeu de société, d'autant que les seuls éléments de la réforme proposée restent le recul de l'âge légal de départ à la retraite et l'allongement de la durée de cotisation dans un cadre budgétaire constant.

Pour toutes ces raisons et dans un cadre unitaire, les organisations syndicales CFDT, CGT, FSU, Solidaires, UNSA appellent les salariés, les retraités, les jeunes et les privés d'emploi à une journée nationale de mobilisation le jeudi 27 mai 2010 pour interpeller ensemble les pouvoirs publics, tous les employeurs et peser sur les choix à venir.

Elles appellent l'ensemble de leurs organisations à se rencontrer pour décider, dans les entreprises et lieux de travail, d'actions unitaires de haut niveau donnant lieu à des grèves et des manifestations interprofessionnelles dans les territoires.

Source : http://cgteduc93.free.fr/?Les-organisations-s...
Source : http://www.solidaires.org/article30774.html


TRACT de SOLIDAIRES:


Le gouvernement prépare une grave remise en cause de nos droits à la retraite. Refusant de s'attaquer aux profits faramineuxdes actionnaires, il entend faire payer les salarié-e-s : remise en cause de la retraite à 60 ans, forte diminution des pensions,voilà le projet du gouvernement et du patronat !Surfant sur la « crise grecque », ils annoncent un plan de rigueur, c'est-à-dire d'autres attaques contre les salarié-e-s, les retraitée-s, les chômeurs/ses, les jeunes, … pour maintenir et même grossir les bénéfices des entreprises et la richesse des plus riches !


Gouvernement et patronat s'attaquent à nos droits à la retraite

Ils affirment que c'est inéluctable pour deux raisons : l'espérance de vie augmente, il y a de plus en plus deretraité-e-s, et il n'y a pas d'argent pour financer le système de retraite. Ils mentent.

L'augmentation de l'espérance de vie est un phénomènetrès progressif mais qui dure depuis des siècles ; ça n'a riend'exceptionnel aujourd'hui. N'est-ce pas le sens del'histoire, du progrès humain, que de bénéficier dequelques années supplémentaires de retraite, si nousvivons un peu plus vieux qu'auparavant ? Sans oubliertoutes celles et tous ceux qui meurent au travail ou usé-e-spar le travail, et n'atteignent pas la retraite…

En 2000, 2 salarié-e-s cotisaient pour 1 retraité-e. En 2040,il n'y aura qu'1,25 salarié-e pour 1 retraité-e. Certes, mais chaque salarié-e de 2040 produira, pour le même tempsde travail, autant que 2 salarié-e-s de 2000. Il y a donclargement de quoi payer les cotisations d'1 retraité-e, etaussi augmenter les pensions, les salaires, diminuer letemps de travail.

De l'argent, il y en a !

Le Conseil d'Orientation des Retraites estimequ'en 2050 le besoin de financement desrégimes de retraite serait de 115 milliardsd'euros. Mais le Produit Intérieur Brut seraalors supérieur à 3 800 milliards d'euros ; soit1 900 milliards de plus qu'aujourd'hui. Et ceserait difficile de trouver éventuellement 115milliards pour nos retraites, dans ces 1 900milliards supplémentaires ?

Rappelons que le bénéfice des seulesentreprises françaises du CAC 40,uniquement pour les années 2007 à 2009,c'est … 212 milliards d'euros !

Il n'y a pas de problème des retraites !
Il y a l'urgence d'une autre répartition des richesses !

Dans le système économique en place, la répartition desrichesses produites collectivement est totalement injuste.Une partie de ce que qui est produit par celles et ceux quitravaillent leur est volée, pour enrichir les actionnaires.

Quand le mouvement social est faible, le patronat est plusfort. Ainsi, ces dernières années, l'inégalité de larépartition des richesses produites s'est encore renforcée,au profit des actionnaires, au détriment des salarié-e-s.

Nous avons perdu en salaires, protectionsociale, retraite, ce que patrons et actionnairesont gagné en profits supplémentaires(quasiment 3 fois plus qu'en 1982)

La lutte des classes existe, et le patronat lamène très efficacement, pour lui. Et si oninversait la tendance ?
Pour cela, il faut se battre ensemble : salarié-e-s du privé et dupublic, chômeurs/ses, retraité-e-s, jeunes en formation, …

Le gouvernement utilise l'exemplegrec pour nous imposer un plan derigueur, mais il ne dit pas qui estresponsable de cette situation !

La crise grecque et maintenant les menaces pesantsur le Portugal, l'Espagne, l'Italie (aucun pays nepouvant d'ailleurs se croire à l'abri), illustrent lesimpasses de l'Union européenne (UE). Elle s'estconstruite sur la concurrence entre les Etats, sur lemoins disant fiscal et social avec des règles visant àexclure le plus possible l'intervention politique dela sphère économique.

Ainsi l'UE s'est dotée de règles strictes en matièrede dette et de déficit public, les fameux critères deMaastricht, et il est interdit à la Banque centraleeuropéenne (BCE) de financer les Etats. Ces règlesétaient censées permettre la convergence deséconomies des différents pays et faire de l'UE unezone de stabilité monétaire. Elles ont abouti à leurcontraire. Les trajectoires économiques des paysont totalement divergé, l'Allemagne par exemple amené une politique d'austérité contre sapopulation pour gagner des parts de marché surses voisins européens. Pour rester dans les critèresde Maastricht, les autres doivent faire de même,réduire le coût du travail… et la spirale dudumping social continue, sans fin si nouslaissons faire.

Loin d'être une zone de stabilité, l'UE estaujourd'hui livrée à une spéculation financée, defait, par la Banque centrale européenne : lesbanques se refinancent auprès d'elle à un taux de1% pour prêter aux Etats à des taux qui sont allésjusqu'à 10 % dans le cas de la Grèce.

Et les marchés, comment ils vont ? Pasmal, et assurément mieux que vous !

A peine les détails de l'attaque sans merci contre lepeuple grec étaient-ils réglés que « les marchés »connaissaient déjà une importante hausse ;comment mieux exprimer à quel point le FondsMonétaire International et l'Union Européennen'ont qu'un but : restaurer de fortes marges deprofits pour les spéculateurs et les actionnaires, enécrasant les populations si c'est nécessaire.

Il faut casser cette spirale infernale, imposer unelogique différente, basée sur les besoins de lacollectivité, et plus centrée sur les seuls appétitsfinanciers d'une minorité.

Journéeinterprofessionnellede grève et demanifestationsle 27 mai

Déjà, dans plusieurs secteurs professionnels, lessyndicats appellent unitairement à la grève le 27mai. Les manifestations unitaires s'organisentdans les départements.

Nous voulons un meilleur régime de retraitepour tous, pas la régression sociale !

Nous refusons la rigueur pour lestravailleurs/ses, qui ne sert qu'à garantir lesprofits d'une infime minorité.

Sans action collective forte des salarié-e-s,Sarkozy se permet de recevoir 5 confédérationssociales pour ce qu'il appelle un « sommetsocial » où les seules décisions annoncées sontl'abandon de quelques mesures qui aidaient unpeu les plus démuni-e-s !

Notre force le 27 mai aura des conséquencessur le niveau des attaques du projet de loi surles retraites que le gouvernement publieraquelques jours plus tard.

Beaucoup de grévistes et de manifestant-e-s le 27 mai, c'est indispensable pourtravailler à une suite. Pour l'Union syndicale Solidaires, réussir une journée d'actionn'est pas une fin en soi ; mais c'est indispensable aujourd'hui pour créer lesconditions d'un mouvement plus long, pour gagner.


11 mai 2010