Acta fabula
ISSN 2115-8037

2012
Septembre 2012 (volume 13, numéro 7)
Adeline Desbois

Le latin est mort, vive le latin !

Sans le latin...,sous la direction de Cécilia Suzzoni & Hubert Aupetit, Paris : Mille et une nuits, coll. « Essai », 2012, 424 p., EAN 9782755506273.

1Le latin, langue morte1 ? C’est bien l’idée que veut combattre l’Association le latin dans les littératures européennes (ALLE), fondée par des professeurs de classes préparatoires littéraires des lycées Henri‑IV et Louis‑le‑Grand, parmi lesquels on compte Cécilia Suzzoni et Hubert Aupetit, et inaugurée au printemps 2008 par le poète Yves Bonnefoy. Les statuts mentionnent que le but de l’association est « de promouvoir la reconnaissance du latin comme lien constitutif avec le français et sa littérature ainsi que la part évidente et forte qu’il tient, à titre de substrat commun et nourricier, dans le patrimoine des littératures européennes. » Pourtant, depuis sa fondation, l’objectif de l’association s’est élargi au‑delà du cercle littéraire, pour englober l’ensemble des disciplines humanistes, et peut‑être encore au‑delà :

L’ALLE n’est pas une association disciplinaire : elle défend un latin œcuménique, au service de toutes les disciplines de la mémoire et du langage2.

2Cet engagement pluridisciplinaire est au cœur de l’association, qui veut lutter contre le repli du latin et des lettres classiques, mais aussi contre l’idée d’un nouvel humanisme moderne débarrassé de ses Anciens. Le latin, mer Morte de notre géographie intellectuelle, dont la place ne cesse de décroître, est pourtant au fondement de notre langue française, de notre littérature, et plus largement de notre savoir.

3Des universitaires, des poètes et d’autres intellectuels de notre époque viennent témoigner chaque année de cette place fondamentale du latin (à entendre au sens de « langue latine » et, par métonymie, de « littérature latine ») lors de conférences données aux lycées Henri‑IV et Louis‑le‑Grand. Le volume collectif Sans le latin... est en grande partie le fruit de ces conférences, placé sous le regard malicieux de Brassens : « Sans le latin », disait‑il, « la messe nous emmerde », parce que sans le latin, il n’y a « plus de mystère magique », la messe perd de son charme (carmen). Clin d’œil à Brassens, certes, mais les points de suspension du titre sont aussi lourds de menace : sans le latin, l’ouvrage lui‑même n’aurait pas pu exister et a fortiori tout ce dont il est question, les langues et les littératures romanes, le savoir humaniste. Ce clin d’œil amusé ne doit pas cacher la profondeur d’une réflexion sur la langue et la littérature latines en rapport avec notre époque et ses enjeux : pourquoi apprendre le latin aujourd’hui ? Le choix de la collection « Essai » des éditions Mille et une nuits ainsi que le mélange d’articles scientifiques et d’essais (personnels ou théoriques) placent l’ouvrage sous le signe de cette rencontre du savoir et du politique, que rappelle encore Yves Hersant lorsqu’il dit vouloir montrer, dans un article traitant de la place du latin dans les débats sur les langues à la Renaissance, « qu’ils [ces débats] n’intéressent pas seulement les “spécialistes” » (p. 157). L’épaisseur temporelle conférée par le latin à notre langue et à notre culture nous concerne tous. Sans le latin... réussit le pari d’être à la fois un ouvrage scientifique et un ouvrage polémique.

Le latin et la mémoire collective

4Sans compter les paratextes (un avant‑propos de C. Suzzoni et H. Aupetit, une préface de R. Brague, une postface d’Y. Bonnefoy et un rêve conclusif de C. Suzzoni et H. Aupetit), l’ouvrage rassemble quatorze articles qui semblent avoir été ordonnés selon un savant désordre, ni chronologique, ni strictement thématique. Cette progression à sauts et à gambades reflète l’esprit de l’ouvrage, dans son refus de cloisonner le latin, aussi bien dans le temps que dans des champs disciplinaires. Les articles proposés couvrent ainsi un empan chronologique maximal, depuis l’Antiquité elle‑même jusqu’à notre présent ; ils couvrent aussi une large aire géographique (en dehors de la Grèce et de la Rome antique : la France, l’Italie, l’Espagne, l’Angleterre, l’Allemagne, l’Autriche, le Vatican), et touchent à une grande variété de disciplines : la philosophie, la théologie, la littérature, la médecine, la linguistique, ou encore la politique. L’ouvrage tire sa richesse de cette diversité qui rappelle avec éclat la place fondatrice du latin dans la langue et la pensée françaises et européennes.

5Le latin est au cœur de la langue française, comme le rappellent Cécilia Suzzoni et Hubert Aupetit dans l’introduction : « On a avec le français le paradoxe d’une langue qui s’est édifiée à la fois contre et tout contre le latin. » Cette ambiguïté fondamentale date de la Pléiade et de l’injonction de Du Bellay dans la Deffence et illustration de la langue françoyse :

Là donq’, Françoys, marchez couraigeusement vers cete superbe Cité Romaine : et des serves Depouilles d’elle (comme vous avez fait plus d’une fois) ornez voz Temples, et Autelz.

6Le français, héritier du latin, doit égaler sa langue‑mère en la pillant. C’est par le français que l’anglais s’est ensuite latinisé, devenant ainsi un Janus bifrons, à la fois latin et germanique. Michael Edwards examine dans son article l’usage proprement poétique que les poètes anglais du Moyen Âge au xxie siècle ont pu faire de ces mots latins généralement polysyllabiques qui renvoient à la réalité de manière plus abstraite que les monosyllabiques germaniques (« Le jeu du latin dans la poésie anglaise »). En dépit de cette relation intime que le français, comme l’anglais, entretient avec le latin, la place à donner au latin et à son apprentissage dans la formation des jeunes Français est aujourd’hui l’objet de débats. Ces réflexions ne sont pas totalement neuves, et Yves Hersant rappelle que la langue latine a déjà suscité des débats, à la Renaissance notamment, lorsque se sont opposés le latin scolastique et le latin des orateurs, les tenants du cicéronianisme et ceux d’une imitation composite (« Le rôle du latin dans la Renaissance italienne »).

7Peut‑on parler du latin, ou faut‑il se résoudre au pluriel, des latins ? Le latin — on pense tout de suite à Virgile ou à Ovide — est la langue des poètes, celle qui a innervé la poésie en langue vernaculaire du xvie au xxe siècle. C’est ce même latin qui façonne aujourd’hui la poésie de Michel Deguy, comme il le dit lui‑même dans son article « Macte animo generose puer... », où il revient sur les aspects de la langue latine qui l’ont marqué et le rôle qu’ils ont joué dans l’élaboration de sa syntaxe du français. Yves Bonnefoy (« Le latin, la démocratie, la poésie ») insiste de son côté sur l’épaisseur sémantique que le latin donne au français, et qui a été pour lui « un puissant encouragement à la poésie » (p. 386).

8Mais le latin est aussi la langue des orateurs, des historiens, et des philosophes. Vincent Descombes et Denis Kambouchner (« Le latin, langue philosophique ? ») remettent en cause l’idée selon laquelle le latin ne serait pas une langue philosophique. Ils insistent à l’inverse sur le fait que le latin a été la langue choisie par de nombreux philosophes, et que certains concepts ont d’abord été formulés en latin. Langue philosophique, le latin est encore la langue des pères de l’église, comme le rappelle Frédéric Boyer, traducteur de saint Augustin, qui présente dans « Le temps d’Augustin et le nôtre » son refus de suivre la tradition éditoriale des « Confessions », qu’il renomme Les Aveux, de façon à donner un nouveau souffle au texte et mieux en marquer les enjeux. La question du latin théologique est également abordée par Monseigneur Turek, qui retrace dans son article, « Le latin des documents pontificaux
et de la Curie romaine », l’histoire du latin curial, son style et les enjeux qu’il suscite toujours aujourd’hui, notamment sur le plan de l’adaptation du lexique latin au monde moderne.

9Enfin, le latin est la langue du discours scientifique, évoqué par Jackie Pigeaud à propos des ouvrages publiés par l’Académie des Curieux aux xviie et xviiie siècles, et plus généralement du discours médical en latin (« Le latin dans la traversée des savoirs »). Jackie Pigeaud observe que ces textes, parfois fondamentaux pour l’histoire des idées et en particulier l’histoire de la médecine, sont aujourd’hui méconnus à cause du fait qu’ils sont écrits en latin :

Le drame est l’ignorance du latin et, ajoutons‑le, du grec. Ne pas savoir le latin conduit évidemment à négliger les textes modernes qui nous parlent de médecine ou de science jusqu’au xixe siècle. (p. 280)

10Ce que souligne ici Jackie Pigeaud est avant tout un problème de medium : le latin est la langue clé qui permet d’avoir accès à ces textes.

11Ce problème peut être envisagé de manière encore plus large, car le latin n’est pas seulement une langue véhiculaire, il porte avec lui la mémoire de tous les textes écrits dans cette langue. Cette idée parcourt l’ouvrage en filigrane, d’un texte à l’autre :

[...] sans le « véhicule latin » [...], c’est non seulement la lisibilité d’une littérature française, dont personne ne peut nier qu’elle fut latine, de Montaigne à Valéry, mais aussi celle de la littérature européenne, qui sont compromises. [...] Car paradoxalement, cette langue si souvent dénigrée pour son caractère scolaire a sécrété une raison poétique et une richesse d’images qui ont donné aux littératures de notre continent ce que Diderot appellerait leurs verae voces, leurs voix propres. (C. Suzzoni et H. Aupetit, « Sans le latin... », p. 25)

D’une manière générale, la mémoire de la langue latine est telle dans toute la culture européenne que quiconque prétendrait lire les auteurs du xviie siècle sans se ménager un accès aux textes ne pourrait absolument rien saisir des nuances de leur pensée. (D. Kambouchner,« Le latin, langue philosophique ? », p. 92)

[...] il y a bien des raisons d’être sérieusement préoccupé pour l’avenir de cette langue [le latin], qui a jusqu’ici permis de conserver un trésor d’une incomparable valeur humaine et sociale. (Mgr Turek, « Le latin des documents pontificaux », p. 318)

12Ce latin, à la fois code pour accéder à un savoir et mémoire de ce savoir lui‑même, s’illustre dans la personne de Victor Hugo dont Romain Vignest rappelle la formation de latiniste. Le latin informe la poésie de Victor Hugo (comme le montre la récurrence de certains motifs hérités de l’Antiquité), il imprègne aussi sa philosophie personnelle et sa vision de l’histoire qui place le poète au‑dessus du chef militaire. De manière similaire, Jean Canavaggio insiste sur l’importance de la culture latine de Cervantès (maîtrise des langues anciennes, religion, influence érasmienne, définition de la fiction) dans son œuvre (« L’humanisme de Cervantès »).

13Le latin est la mémoire collective des nations européennes ; or chacun sait comme l’oubli gagne vite ; c’est contre cet oubli que s’érige Sans le latin... .

Le latin et la modernité

14Dans l’expression « Le roi est mort, vive le roi ! », les substantifs ne réfèrent pas à la même personne : le premier renvoie au roi mort, le second au nouveau roi, bien vivant celui‑ci. En dépit du singulier, le latin, on sait que la langue latine a pris des visages particuliers au fil de l’histoire : le latin classique, tardif, scolastique, cicéronien ou encore curial, le néo‑latin, sont autant de manifestations de la langue et de la littérature latines à des époques très diverses. La réception de la littérature latine a également changé en fonction des contextes, et c’est l’objet de l’article de Jacques Le Riderqui analyse la lecture que Freud et Lassalle ont fait des vers de Virgile « Flectere si nequeo superos / Acheronta movebo », le premier dans le contexte de l’élaboration de la psychanalyse, le second dans le cadre des tensions politiques entre la France, l’Italie et l’Allemagne (« “… Je mettrai en branle l’Achéron” :
une citation de Virgile, de Goethe et de Schiller
à L’Interprétation des rêves de Freud »).

15Pourtant, en dépit de la force mémorielle que représente le latin, il a été étiqueté « langue morte ». C’est le constat malheureux de cet effacement du domaine public que fait François Hartog dans son article « Le double destin des études classiques ». Ce double destin repose sur un paradoxe : la disparition des Anciens dans l’espace public entraîne tout à la fois leur disciplinarisation et la remise en cause de cette discipline (p. 386). Les Anciens ont tantôt été un modèle idéal, un modèle à égaler ou encore à dépasser, ils sont aujourd’hui absents de ce que François Hartog appelle notre présentisme. Pour lui, les disciplines humanistes, et donc classiques, ne pourront se maintenir au cœur de notre société que si nous sommes capables d’en montrer l’intérêt pour penser le présent :

Le destin des disciplines, des études classiques comme des autres, dépend, pour finir, de notre capacité à convaincre de l’intérêt pour une société — et plus encore si le présent est devenu son seul horizon quotidien — de disposer de lieux où l’on s’efforce non pas de se détourner du présent, mais où l’on commence par s’en déprendre pour mieux le comprendre. Il ne s’agit ni de cloîtres pour oublier le siècle, ni de conservatoires du passé, confits dans le passéisme et habités par la nostalgie, mais, plutôt, d’espaces d’estrangement et producteurs inventifs d’inactualité. (p. 382)

16La tendance que l’on observe actuellement dans les études littéraires, qui consiste à appréhender les textes passés dans une perspective historique, en cherchant à les replacer dans leur contexte et à éviter à tout prix le risque d’anachronisme, marque la rupture entre le passé et le présent, et de nombreuses contributions de Sans le latin... cherchent au contraire à tisser des liens entre le latin, la littérature latine et notre présent. Ce lien est un des enjeux de la traduction de saint Augustin par Frédéric Boyer : montrer que le texte peut encore nous parler aujourd’hui. Surtout, les auteurs insistent sur l’apport que peut représenter le latin dans la formation intellectuelle et civique des Français d’aujourd’hui. John Scheid (« Les dieux des Romains ») explique ainsi que les Romains avaient une autre conception de la religion, une « théologie pratique », plus concrète qu’abstraite, comme l’indiquent la continuité entre l’homme et les dieux, ainsi que la présence des serviteurs consacrés à des tâches spécifiques, et il conclut sur ces mots :

[...] les Romains dont nous utilisons les concepts et le vocabulaire pensaient autrement la divinité et la transcendance. Ils étaient autres. Et c’est pour cette raison que la religion et la théologie romaine sont un excellent instrument pour enseigner et pour apprendre le respect de l’altérité. (p. 351)

17Rémi Brague parvient à la même conclusion dans son article, « La voie romaine », où il met en balance les arguments « pour » et « contre » l’apprentissage du latin et rappelle l’heureuse ambiguïté inhérente au latin : les Latins, ce sont nous puisque nous en sommes les héritiers directs, et pourtant ils sont autres. C’est en cela qu’ils peuvent être pour nous « un modèle d’appropriation culturelle » (p. 103). Apprendre le latin, c’est chercher à mieux comprendre la civilisation occidentale à laquelle nous appartenons, tout en nous confrontant à l’altérité du passé. Ce rapport tout à la fois de similitude et de différence est ce qui pousse Yves Bonnefoy à encourager un apprentissage du français dans ce qu’il a de commun et de différent avec le latin, afin de mieux percevoir l’épaisseur sémantique de notre langue et ainsi se défaire des dogmes qui reposent sur l’univocité du sens (p. 386). Le latin, dès lors, devient un facteur de la démocratie. S’intéressant à l’histoire politique, Rémi Brague, dans sa préface « Perdre son latin ? » (p. 58), et surtout Pierre Manent, dans « Rome comme problème philosophique », font du détour par le passé une démarche tout à la fois intellectuelle et citoyenne pour mieux analyser notre présent. Pierre Manent compare le modèle politique des cités grecques, de l’Empire romain et de l’Union européenne : alors que le modèle romain associait la « condensation civique » à l’« extension impériale », l’extension maximale qui résulte de la mondialisation nous a fait perdre notre capacité à agir sur le monde (p. 120‑122). Ces différents articles sont autant d’illustrations d’un dialogue retrouvé entre le passé et le présent, où le passé joue le rôle d’un « espace d’estrangement » (selon l’expression de F. Hartog) permettant de mieux penser, et de vivre, le présent.

18Le latin est encore, dans l’ouvrage, l’objet de deux autres souhaits : à la suite d’Yves Bonnefoy, qui fait le vœu d’un apprentissage du latin centré sur la rencontre avec les textes et la transmission d’idées plus que sur la maîtrise de la langue, Cécilia Suzzoni et Hubert Aupetit font un rêve, le rêve d’un français qui retrouverait ses racines. Ce nouvel enseignement du français aurait pour nom le « français raisonné — une discipline qui ne sépare pas la culture française de la culture du français » (p. 396) et qui impliquerait donc un apprentissage des bases du latin afin de mieux maîtriser la langue française. Ce rêve est aussi un programme :

Nous en appelons à une réforme de profondeur où le français, langue de culture, devra intégrer sa langue ancienne, l’histoire de sa langue, avec les œuvres afférentes les plus représentatives, dans un apprentissage raisonnable, à toutes les étapes de son parcours. (p. 45).

19Ces deux rêves, malgré leurs différences, expriment le souhait de voir se renouveler le rôle du latin, d’un latin moderne qui aurait toute sa place dans notre société contemporaine d’où l’on ne fait pourtant que le bannir depuis ces dernières décennies. Le latin disparaît en effet progressivement des programmes, notamment des programmes de lettres modernes qui forment pourtant les futurs professeurs de français (est‑il besoin de rappeler que le latin est en balance avec le grec à l’agrégation de lettres modernes et qu’il a disparu du CAPES correspondant ?) ; c’est une matière réputée effrayante pour les élèves, qui en perçoivent la technicité sans en comprendre l’intérêt. Les textes présentés dans Sans le latin... sont au contraire la preuve éclatante de l’intérêt que représente, en soi, la connaissance du latin et de la culture latine ; mais au‑delà de cet intérêt purement intellectuel, ils nous démontrent également le profit que les élèves peuvent retirer d’un enseignement du latin : meilleure maîtrise de la langue française, meilleure compréhension de sa culture, apprentissage des valeurs civiques, ou encore confrontation à l’altérité3. Alors que le « rêve latin » semble aller à contre‑courant de l’histoire, Sans le latin... nous révèle au contraire l’incroyable modernité des Anciens.

20Cette modernité, l’histoire éditoriale de Sans le latin... en témoigne également, puisque la première réimpression de l’ouvrage a été lancée seulement quelques mois après sa parution le 4 avril 2012. Cet engouement est le signe que l’ouvrage vient répondre à des interrogations et à des angoisses partagées ; il est aussi l’espoir que le latin trouve une place renouvelée, moderne, dans notre société actuelle. Il ne nous reste alors plus qu’à espérer un Sans le latin... 2, comme preuve ultime de la vitalité du latin aujourd’hui.